CINÉMA-Doublement primé à la Mostra de Venise et projeté lors des JCC, "The last of us" de Alaeddine Slim est un film tunisien qui épouse des questionnements universels. Sa nationalité ou celle de son réalisateur importe peu, le thème dépasse les nations, les frontières pour parler de l'Humain dans sa tourmente, dans ses mutations. C'est pourquoi, regarder ce film est une expérience très spéciale.
"The Last of Us" trace le calvaire d’un voyageur subsaharien (incarné par Jawher Soudani alias Va Jo), tourmenté par une crise existentielle. Son rêve: vivre dans un monde meilleur. Pour cela, il tente de traverser la Méditerranée clandestinement.
Une tentative qui se solde par un échec mais lui ouvre les horizons sur un autre monde où il découvrira des destinations inconnues loin de la civilisation, embrassant la nature dans sa pureté et dans sa sauvagerie. Une nouvelle vie qui fera naître en lui une nouvelle quête.
À la sortie de la salle où il a été projeté, le film interpelle; les-uns sont mécontents et disent ne pas comprendre le film alors que d'autres apprécient et s'attellent à ses interprétions. Le film ne laisse pas indifférent.
Le réalisateur dit lui-même être surpris par les interprétations qu'on confère à son film: "Le film ne m'appartient plus, c'est aux spectateurs de l'interpréter comme ils entendent, a-t-il expliqué.
Filmé à Tunis, Zarzis, Ain Drahem, etc, il parcourt le pays du nord au sud, renvoyant des images époustouflantes "même si le cadre géographique et temporaire importent peu dans le film, c'est la Tunisie comme ça aurait pu être ailleurs".
Le film est fait au départ avec des moyens modestes, mais le réalisateur se dit fier du résultat final: "C'est un film indépendant, on n'a eu du financement qu'à la fin, les conditions de tournage étaient pénibles mais c'était une belle expérience pour toute l'équipe du tournage. Pour cela et pour la performance des acteurs, entre autres, c'est un film à voir", a conclu Alaeddine Slim.
"The Last of Us" trace le calvaire d’un voyageur subsaharien (incarné par Jawher Soudani alias Va Jo), tourmenté par une crise existentielle. Son rêve: vivre dans un monde meilleur. Pour cela, il tente de traverser la Méditerranée clandestinement.
Une tentative qui se solde par un échec mais lui ouvre les horizons sur un autre monde où il découvrira des destinations inconnues loin de la civilisation, embrassant la nature dans sa pureté et dans sa sauvagerie. Une nouvelle vie qui fera naître en lui une nouvelle quête.
À la sortie de la salle où il a été projeté, le film interpelle; les-uns sont mécontents et disent ne pas comprendre le film alors que d'autres apprécient et s'attellent à ses interprétions. Le film ne laisse pas indifférent.
S'agit-il d'un film spécial pour un public spécial aussi? "Comme toute oeuvre artistique, il ne provoque pas une unanimité et ce n'est pas le but de toute façon. À travers ce film, je ne cherche pas à faire comprendre ma vision mais à transmettre des émotions, c'est un outil de questionnements. Des émotions qui percent, non à travers la parole, mais via la force de l'image, de ses silences, le jeu de l'acteur, etc", a confié Alaeddine Slim au HuffPost Tunisie.
Le réalisateur dit lui-même être surpris par les interprétations qu'on confère à son film: "Le film ne m'appartient plus, c'est aux spectateurs de l'interpréter comme ils entendent, a-t-il expliqué.
Filmé à Tunis, Zarzis, Ain Drahem, etc, il parcourt le pays du nord au sud, renvoyant des images époustouflantes "même si le cadre géographique et temporaire importent peu dans le film, c'est la Tunisie comme ça aurait pu être ailleurs".
Le film est fait au départ avec des moyens modestes, mais le réalisateur se dit fier du résultat final: "C'est un film indépendant, on n'a eu du financement qu'à la fin, les conditions de tournage étaient pénibles mais c'était une belle expérience pour toute l'équipe du tournage. Pour cela et pour la performance des acteurs, entre autres, c'est un film à voir", a conclu Alaeddine Slim.
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