HISTOIRE- 7 novembre 1987 était le jour de l'ascension de l'ancien président de la République Zine el-Abidine Ben Ali au pouvoir en écartant le président de l'époque Habib Bourguiba. 7 novembre 2016, 29 ans après les faits, ce qui s'est passé ce jour-là demeure énigmatique aux yeux de beaucoup de Tunisiens.
S'agit-il d'un coup d'Etat fomenté par les clans autour du président Habib Bourguiba? Y avait-il une intervention des services secrets étrangers? A en croire l’Amiral Fulvio Martini, ancien chef du Service des renseignements et de la sécurité militaire italien, cité par "La Repubblica" du 10 octobre 1999, il s'agissait d'un putsch orchestré par les services secrets italiens et algériens en consultation avec les libyens.
Selon lui, le chef du gouvernement socialiste italien Bettno Craxi de l'époque ainsi que les Algériens appréhendaient des chamboulements politiques majeurs en Tunisie, menaçants pour le transfert de gazoduc reliant les deux pays. L'ancien des services secrets italiens rapportait que les Algériens étaient même prêts à envahir une partie du territoire national où transite le pipeline qui conduit le gaz naturel algérien jusqu’en Sicile.
Après consultation entre les services secrets algériens et italiens, les deux parties se sont mis d'accord sur Ben Ali, voyant en lui l'homme fort, capable d'assurer une stabilité du pays.
Les Algériens ont cherché ensuite l'aval de la Libye, quant aux Italiens, ils avaient consulté les Français, ces derniers auraient traité avec arrogance les Italiens:"Le chef des services secrets de l’époque, le général René Imbot, m’a traité avec arrogance et m’a dit que nous ne devions pas nous mêler de la Tunisie, qu’il s’agissait de l’empire français", avait révélé Martini.
Malgrè l'attitude des Français, le coup d'Etat médical aurait été minutieusement préparé pour faire en sorte de le faire réussir en douce, avait avancé Martini au journal "La Repubblica".
Il est à noter que cette version des faits a été démentie par le président du Conseil italien Bettino Craxi de l'époque dans une déclaration à l'AFP en 1999. Elle a refait, aujourd'hui, surface parmi les internautes tunisiens.
S'agit-il d'un coup d'Etat fomenté par les clans autour du président Habib Bourguiba? Y avait-il une intervention des services secrets étrangers? A en croire l’Amiral Fulvio Martini, ancien chef du Service des renseignements et de la sécurité militaire italien, cité par "La Repubblica" du 10 octobre 1999, il s'agissait d'un putsch orchestré par les services secrets italiens et algériens en consultation avec les libyens.
Selon lui, le chef du gouvernement socialiste italien Bettno Craxi de l'époque ainsi que les Algériens appréhendaient des chamboulements politiques majeurs en Tunisie, menaçants pour le transfert de gazoduc reliant les deux pays. L'ancien des services secrets italiens rapportait que les Algériens étaient même prêts à envahir une partie du territoire national où transite le pipeline qui conduit le gaz naturel algérien jusqu’en Sicile.
Après consultation entre les services secrets algériens et italiens, les deux parties se sont mis d'accord sur Ben Ali, voyant en lui l'homme fort, capable d'assurer une stabilité du pays.
Les Algériens ont cherché ensuite l'aval de la Libye, quant aux Italiens, ils avaient consulté les Français, ces derniers auraient traité avec arrogance les Italiens:"Le chef des services secrets de l’époque, le général René Imbot, m’a traité avec arrogance et m’a dit que nous ne devions pas nous mêler de la Tunisie, qu’il s’agissait de l’empire français", avait révélé Martini.
Malgrè l'attitude des Français, le coup d'Etat médical aurait été minutieusement préparé pour faire en sorte de le faire réussir en douce, avait avancé Martini au journal "La Repubblica".
Il est à noter que cette version des faits a été démentie par le président du Conseil italien Bettino Craxi de l'époque dans une déclaration à l'AFP en 1999. Elle a refait, aujourd'hui, surface parmi les internautes tunisiens.
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