Le chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed se rend en France mercredi pour une visite axée sur l'économie, au cours de laquelle il tentera d'obtenir davantage d'aide et d'attirer des investisseurs.
M. Chahed, 41 ans, à la tête d'un gouvernement dit d'union nationale depuis fin août, rencontrera son homologue français Manuel Valls mercredi puis le président François Hollande jeudi.
Cette visite "stratégique" à Paris a aussi "une vocation économique", car elle intervient avant une grande conférence des investisseurs qui aura lieu les 29 et 30 novembre en Tunisie, a déclaré M. Chahed dans un entretien à l'AFP mardi.
"Cinq ans après la révolution, nous avons réussi la transition démocratique (...). Aujourd'hui nous abordons un challenge économique important pour consolider l'expérience démocratique tunisienne et ancrer définitivement la Tunisie dans le rang des pays démocratiques", a-t-il ajouté.
"Nous comptons bien évidemment sur la France pour aider la Tunisie dans (...) ce tournant crucial", a-t-il poursuivi.
"La transition démocratique a énormément coûté à la Tunisie", ce qui fait que le pays "a besoin aujourd'hui d'une aide massive au niveau économique", a dit M. Chahed.
En outre, l'instabilité en Libye voisine "a énormément coûté à la Tunisie, aussi bien en termes sécuritaires qu'en termes économiques", a-t-il ajouté.
"Tout cela a un coût, et je pense que notre partenaire la France doit assumer, si je peux dire en toute amitié, le coût avec la Tunisie".
L'économie tunisienne a souffert de l'instabilité qui a suivi la chute de Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011, mais aussi d'une série d'attentats jihadistes qui ont fait plonger le tourisme. La Tunisie a ainsi connu "une faible croissance" de 1,2% au premier semestre 2016.
Tout en affirmant qu'il fallait "sortir d'une logique arithmético-comptable" et en reconnaissant que la France déployait "des efforts importants" pour aider la Tunisie, le chef du gouvernement tunisien a estimé que "l'aide militaire sécuritaire française (pouvait) se hisser à un niveau beaucoup plus élevé".
En octobre 2015, la Tunisie et la France avaient signé une "feuille de route" prévoyant le renforcement de la coopération militaire dans le cadre de la lutte antiterroriste, Paris s'engageant à y consacrer 20 millions d'euros sur deux ans.
M. Chahed s'est en outre dit "très optimiste" sur la conférence internationale des investisseurs prévue fin novembre.
"La Tunisie a besoin aujourd'hui d'investissements directs étrangers et (...) la conférence sera l'occasion pour redémarrer la machine de l'investissement pour créer de l'emploi, qui est la finalité", a-t-il dit en référence au taux de chômage de 15% dans le pays (30% chez les jeunes diplômés).
"Nous essayons de créer un climat favorable pour les investisseurs français en Tunisie", a-t-il ajouté. "Aujourd'hui nous essayons de faire revenir les touristes français, les investisseurs français".
De son côté, l'ambassadeur de France en Tunisie, M. Olivier Poivre d'Arvor a affirmé au HuffPost Tunisie qu'il s'agit d'une visite "officielle avec les honneurs de la France" indiquant que "ce sera une occasion pour la partie tunisienne d'exprimer ce qu'elle attend de la France".
Il a en outre indiqué que les entreprises françaises -ou très peu- n'ont pas quitté la Tunisie après la révolution affirmant que l'objectif de la France sera "de tout faire pour ramener des investisseurs".
Selon ces estimations, si tout se passe bien et que les investisseurs privés décident d'investir en Tunisie, les investissements française pourront passer "de 3 à 10 milliards d'euros".
M. Chahed, 41 ans, à la tête d'un gouvernement dit d'union nationale depuis fin août, rencontrera son homologue français Manuel Valls mercredi puis le président François Hollande jeudi.
Cette visite "stratégique" à Paris a aussi "une vocation économique", car elle intervient avant une grande conférence des investisseurs qui aura lieu les 29 et 30 novembre en Tunisie, a déclaré M. Chahed dans un entretien à l'AFP mardi.
"Cinq ans après la révolution, nous avons réussi la transition démocratique (...). Aujourd'hui nous abordons un challenge économique important pour consolider l'expérience démocratique tunisienne et ancrer définitivement la Tunisie dans le rang des pays démocratiques", a-t-il ajouté.
"Nous comptons bien évidemment sur la France pour aider la Tunisie dans (...) ce tournant crucial", a-t-il poursuivi.
"La transition démocratique a énormément coûté à la Tunisie", ce qui fait que le pays "a besoin aujourd'hui d'une aide massive au niveau économique", a dit M. Chahed.
En outre, l'instabilité en Libye voisine "a énormément coûté à la Tunisie, aussi bien en termes sécuritaires qu'en termes économiques", a-t-il ajouté.
"Tout cela a un coût, et je pense que notre partenaire la France doit assumer, si je peux dire en toute amitié, le coût avec la Tunisie".
L'économie tunisienne a souffert de l'instabilité qui a suivi la chute de Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011, mais aussi d'une série d'attentats jihadistes qui ont fait plonger le tourisme. La Tunisie a ainsi connu "une faible croissance" de 1,2% au premier semestre 2016.
Tout en affirmant qu'il fallait "sortir d'une logique arithmético-comptable" et en reconnaissant que la France déployait "des efforts importants" pour aider la Tunisie, le chef du gouvernement tunisien a estimé que "l'aide militaire sécuritaire française (pouvait) se hisser à un niveau beaucoup plus élevé".
En octobre 2015, la Tunisie et la France avaient signé une "feuille de route" prévoyant le renforcement de la coopération militaire dans le cadre de la lutte antiterroriste, Paris s'engageant à y consacrer 20 millions d'euros sur deux ans.
M. Chahed s'est en outre dit "très optimiste" sur la conférence internationale des investisseurs prévue fin novembre.
"La Tunisie a besoin aujourd'hui d'investissements directs étrangers et (...) la conférence sera l'occasion pour redémarrer la machine de l'investissement pour créer de l'emploi, qui est la finalité", a-t-il dit en référence au taux de chômage de 15% dans le pays (30% chez les jeunes diplômés).
"Nous essayons de créer un climat favorable pour les investisseurs français en Tunisie", a-t-il ajouté. "Aujourd'hui nous essayons de faire revenir les touristes français, les investisseurs français".
De son côté, l'ambassadeur de France en Tunisie, M. Olivier Poivre d'Arvor a affirmé au HuffPost Tunisie qu'il s'agit d'une visite "officielle avec les honneurs de la France" indiquant que "ce sera une occasion pour la partie tunisienne d'exprimer ce qu'elle attend de la France".
Il a en outre indiqué que les entreprises françaises -ou très peu- n'ont pas quitté la Tunisie après la révolution affirmant que l'objectif de la France sera "de tout faire pour ramener des investisseurs".
Selon ces estimations, si tout se passe bien et que les investisseurs privés décident d'investir en Tunisie, les investissements française pourront passer "de 3 à 10 milliards d'euros".
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