CINÉMA- Les polémiques autour de la représentation algérienne aux Journées Cinématographiques de Carthage ne finissent pas, une semaine après la clôture du festival. Après la vidéo de la comédienne algérienne Bahia Rachedi, en pleurs devant la caméra dénonçant l'humiliation qu'elle a ressentie lors des JCC, cette fois-ci, il s'agit du cinéaste algérien Damien Ounouri qui tacle, via Facebook, le président des JCC, Ibrahim Letaief.
Le film de Damien Ounouri "Kindil El Bahr" n'a pas été sélectionné aux JCC. Ibarhim Letaief a affirmé à "L'expression" que le film en question n'a pas été envoyé au comité de sélection. Une affirmation démentie par le réalisateur. Ce dernier publie sur Facebook une capture écran du mail à travers lequel le réalisateur a envoyé son film. Dans ledit mail, le comité de sélection lui a répondu en confirmant sa réception de la demande d'inscription du film.
Invoquant l'amour du cinéma et celui de Carthage l'avocate et femme de lettres algérienne Wassila Tamzali a fait réagir certaines figures du cinéma tunisien par rapport à ce sujet. Raja Farhat comme Fatma Chérif ont répondu dans ces mots:
Le réalisateur algérien Hamid Benamra a saisi, quant à lui, cette occasion pour dénoncer la volonté des organisateurs des JCC 2016 d'écarter les oeuvres algériennes, arguant que lui aussi a envoyé son film "Rêveries de l'Acteur Solitaire" et n'a eu aucun retour favorable de la part du comité de sélection.
Il est à noter que Ibrahim Letaeif a déclaré dans ladite interview: "On a tendu la main aux amis algériens, on a essayé de faire en sorte pour qu'ils nous envoient des films, mais on n'a rien reçu". Les deux déclarations démentent totalement ces allégations.
Kendil el Bahr", déroule l'histoire de "Nefissa", débordante de vie, qui par un jour de plage, se retrouve, malencontreusement nez à nez avec un groupe de baigneurs, qui la prend à partie, la violente puis la tue en la noyant sous le regard fermé de tous les estivants. Son crime : avoir nagé loin du rivage et dans une tenue, jugée aguichante, donc immorale.
Le film de Damien Ounouri "Kindil El Bahr" n'a pas été sélectionné aux JCC. Ibarhim Letaief a affirmé à "L'expression" que le film en question n'a pas été envoyé au comité de sélection. Une affirmation démentie par le réalisateur. Ce dernier publie sur Facebook une capture écran du mail à travers lequel le réalisateur a envoyé son film. Dans ledit mail, le comité de sélection lui a répondu en confirmant sa réception de la demande d'inscription du film.
"Contrairement à ce qu’affirme le directeur des Journées Cinématographiques de Carthage, Brahim Letaief, dans son entretien au journal l’Expression, notre film KINDIL EL BAHR a bien été soumis et envoyé au comité de sélection du festival. Mais le film n’a pas été retenu puisque nous n’avons pas eu de réponses positives et bien sûr ne sommes pas apparus dans la liste des films sélectionnés. Attention, ce communiqué n’est pas fait pour alimenter la pitoyable polémique de la chaise en plastique et de la "lèse majesté" qui aurait été faite à une actrice algérienne et qui aurait fait agir les Ministres des deux pays, ni la polémique sur l'absence de films algériens aux JCC. Non, nous ne faisons pas de diplomatie, mais du cinéma. Et c’est même pour cela que nous n’avons jamais protesté ni fait savoir que nous n’avons pas été sélectionnés, puisque nous considérons qu’il est aberrant de contester le choix et la souveraineté d’un comité de sélection de films. Ce serait même une honte. Mais nous ne pouvons pas non plus laisser cette fausse déclaration circuler", a publié Damien Ounouri sur Facebook.
Invoquant l'amour du cinéma et celui de Carthage l'avocate et femme de lettres algérienne Wassila Tamzali a fait réagir certaines figures du cinéma tunisien par rapport à ce sujet. Raja Farhat comme Fatma Chérif ont répondu dans ces mots:
Le réalisateur algérien Hamid Benamra a saisi, quant à lui, cette occasion pour dénoncer la volonté des organisateurs des JCC 2016 d'écarter les oeuvres algériennes, arguant que lui aussi a envoyé son film "Rêveries de l'Acteur Solitaire" et n'a eu aucun retour favorable de la part du comité de sélection.
Il est à noter que Ibrahim Letaeif a déclaré dans ladite interview: "On a tendu la main aux amis algériens, on a essayé de faire en sorte pour qu'ils nous envoient des films, mais on n'a rien reçu". Les deux déclarations démentent totalement ces allégations.
Kendil el Bahr", déroule l'histoire de "Nefissa", débordante de vie, qui par un jour de plage, se retrouve, malencontreusement nez à nez avec un groupe de baigneurs, qui la prend à partie, la violente puis la tue en la noyant sous le regard fermé de tous les estivants. Son crime : avoir nagé loin du rivage et dans une tenue, jugée aguichante, donc immorale.
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