PORTRAIT - Ses clichés de Paris ont fait le tour du Web. Médias, grand public, réseaux sociaux, ont repris ses photos: "Dans l'intimité des parisiens" pour les uns, d' "émouvantes photos de Paris" pour d'autres.
L'homme derrière ces photos est tunisien et s'appelle Skander Khlif. Âgé de 33 ans, il se définit comme "photographe de rue".
"Être photographe de rue, c’est considérer la rue ou l’espace public comme un théâtre, le théâtre de la vie. En essayant d’éterniser le moment et les actes spontanés des gens. On a l’impression d’être un chef d’orchestre dirigeant tous les mouvements, les émotions, les lumières et l‘urbanisme … Ce n’est évidemment qu’une illusion mais pour moi elle est jouissive!" affirme Skander au HuffPost Tunisie.
Ses photos sont reprise par de nombreux médias, la plupart en France. Mais Skander refuse de parler de Buzz "Ma série parisienne n’a pas vraiment fait le buzz, elle a seulement était publiée successivement par quelques médias français. Je pense que les gens s’intéressent à l’art surtout lorsqu’il est proche d’eux. Ils peuvent s‘identifier à un sentiment, à une ville ou à une idée" précise-t-il.
Paris, mais aussi Tokyo, Munich ou encore l'Inde
Ces scènes de vie quotidienne capturées à Paris ne sont pas une première. Avant, Tokyo, Munich, la République Tchèque ou encore l'Indes avaient traversés le prisme de l'appareil photo de ce globe-trotteur: "Le terme globe-trotteur est certainement exagéré. Je choisis mes destinations en fonction de mes projets ou plutôt de mes envies photographiques. L’Inde par exemple! Qui connait les séries de Steve Mccurry et ne rêverait pas de découvrir ce magnifique sous-continent."
Une passion...pour le moment
Si ses clichés révèlent la beauté de la vie quotidienne de nombreuses villes, Skander n'en vit pourtant pas.
En effet dans la vie, il est ingénieur: "J’ai découvert la photo sur le tas et relativement tôt mais ce n’est devenu une passion que depuis quelques années. Je n’ai pas encore la chance d’en vivre, non! Je vends quelques tirages et je dirige parfois des petits workshops. Par ailleurs, je suis ingénieur d’affaires et c‘est ce qui me fait vivre".
Cependant sa vie d'ingénieur ne l'empêche pas d'y juxtaposer sa passion: "Je profite aussi assez souvent de mes déplacements professionnels pour faire de petits reportages. Mais cela implique forcement de dormir peu" dévoile-t-il.
Si son métier d'ingénieur passe avant tout, il n'en demeure pas moins que l'idée d'être photographe à temps plein à l'avenir lui parle: "Pour l’instant je préfère être pragmatique. J’aime beaucoup mon boulot et la liberté que me procure la photo telle que je la pratique aujourd’hui. En conciliant les deux j’arrive tout de même à progresser et à élargir mes horizons. Mon seul problème est le manque de temps. Je n’ai pas assez de temps pour réaliser le 10 ème des projets que j’ai en tête" regrette-t-il.
Raconter de petites histoires... visuellement
Les clichés de Skander dépeignent la vie quotidienne, des scènes de vie toujours vivantes, en mouvement: "C’est un peu du photo-journalisme du quotidien où l’influence de la présence humaine est importante" affirme-t-il avant d'ajouter: "Il m’est essentiel de guetter le moment idéal pour capturer une scène. Je peux alors raconter de petites histoires visuellement. L’aspect graphique est aussi important car il cadre mes histoires et donne du rythme aux clichés".
L'origine de ce choix de prises de vue, Skander le tient des clichés de ses photographes préférés: "A titre de référence, on peut citer Henry Cartier-Bresson le plus grand photographe de l’histoire. Il était en l’occurrence un photographe de rue et se présentait plus comme un photographe humaniste. Il a était suivi par plusieurs grands noms comme Eliott Erwitt, Robert Frank, Saul Leiter".
Si pour l'instant Skander fait de la photographie une passion, il n'empêche qu'il a de nombreux projets dont certains se concrétisent déjà: "En ce moment je participe à des books collectifs avant de faire, je l’espère, un book personnel. Je serai d’ailleurs publié dans 'We street 2016' un livre qui sort prochainement et qui regroupe le meilleur du 'street photography' au monde, de 2016".
Bien qu'ayant "beaucoup de projets en tête aussi bien en Tunisie qu‘ailleurs", Skander a un rêve: Avoir plus de temps: "Mon rêve du moment serait probablement de trouver plus temps pour réaliser mes projets".
L'homme derrière ces photos est tunisien et s'appelle Skander Khlif. Âgé de 33 ans, il se définit comme "photographe de rue".
"Être photographe de rue, c’est considérer la rue ou l’espace public comme un théâtre, le théâtre de la vie. En essayant d’éterniser le moment et les actes spontanés des gens. On a l’impression d’être un chef d’orchestre dirigeant tous les mouvements, les émotions, les lumières et l‘urbanisme … Ce n’est évidemment qu’une illusion mais pour moi elle est jouissive!" affirme Skander au HuffPost Tunisie.
Ses photos sont reprise par de nombreux médias, la plupart en France. Mais Skander refuse de parler de Buzz "Ma série parisienne n’a pas vraiment fait le buzz, elle a seulement était publiée successivement par quelques médias français. Je pense que les gens s’intéressent à l’art surtout lorsqu’il est proche d’eux. Ils peuvent s‘identifier à un sentiment, à une ville ou à une idée" précise-t-il.
Paris, mais aussi Tokyo, Munich ou encore l'Inde
Ces scènes de vie quotidienne capturées à Paris ne sont pas une première. Avant, Tokyo, Munich, la République Tchèque ou encore l'Indes avaient traversés le prisme de l'appareil photo de ce globe-trotteur: "Le terme globe-trotteur est certainement exagéré. Je choisis mes destinations en fonction de mes projets ou plutôt de mes envies photographiques. L’Inde par exemple! Qui connait les séries de Steve Mccurry et ne rêverait pas de découvrir ce magnifique sous-continent."
Une passion...pour le moment
Si ses clichés révèlent la beauté de la vie quotidienne de nombreuses villes, Skander n'en vit pourtant pas.
En effet dans la vie, il est ingénieur: "J’ai découvert la photo sur le tas et relativement tôt mais ce n’est devenu une passion que depuis quelques années. Je n’ai pas encore la chance d’en vivre, non! Je vends quelques tirages et je dirige parfois des petits workshops. Par ailleurs, je suis ingénieur d’affaires et c‘est ce qui me fait vivre".
Cependant sa vie d'ingénieur ne l'empêche pas d'y juxtaposer sa passion: "Je profite aussi assez souvent de mes déplacements professionnels pour faire de petits reportages. Mais cela implique forcement de dormir peu" dévoile-t-il.
Si son métier d'ingénieur passe avant tout, il n'en demeure pas moins que l'idée d'être photographe à temps plein à l'avenir lui parle: "Pour l’instant je préfère être pragmatique. J’aime beaucoup mon boulot et la liberté que me procure la photo telle que je la pratique aujourd’hui. En conciliant les deux j’arrive tout de même à progresser et à élargir mes horizons. Mon seul problème est le manque de temps. Je n’ai pas assez de temps pour réaliser le 10 ème des projets que j’ai en tête" regrette-t-il.
Son côté pragmatique ne l'empêche pas de garder espoir: "La photographie n’est pas vraiment mon métier mais ça le deviendra peut-être un jour".
Raconter de petites histoires... visuellement
Les clichés de Skander dépeignent la vie quotidienne, des scènes de vie toujours vivantes, en mouvement: "C’est un peu du photo-journalisme du quotidien où l’influence de la présence humaine est importante" affirme-t-il avant d'ajouter: "Il m’est essentiel de guetter le moment idéal pour capturer une scène. Je peux alors raconter de petites histoires visuellement. L’aspect graphique est aussi important car il cadre mes histoires et donne du rythme aux clichés".
L'origine de ce choix de prises de vue, Skander le tient des clichés de ses photographes préférés: "A titre de référence, on peut citer Henry Cartier-Bresson le plus grand photographe de l’histoire. Il était en l’occurrence un photographe de rue et se présentait plus comme un photographe humaniste. Il a était suivi par plusieurs grands noms comme Eliott Erwitt, Robert Frank, Saul Leiter".
Si pour l'instant Skander fait de la photographie une passion, il n'empêche qu'il a de nombreux projets dont certains se concrétisent déjà: "En ce moment je participe à des books collectifs avant de faire, je l’espère, un book personnel. Je serai d’ailleurs publié dans 'We street 2016' un livre qui sort prochainement et qui regroupe le meilleur du 'street photography' au monde, de 2016".
Bien qu'ayant "beaucoup de projets en tête aussi bien en Tunisie qu‘ailleurs", Skander a un rêve: Avoir plus de temps: "Mon rêve du moment serait probablement de trouver plus temps pour réaliser mes projets".
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