Après la vague d’indignation des internautes tunisiens dans la soirée d’hier – quelques minutes après l’annonce du non-lieu dans l’affaire de l’assassinat de Lotfi Nagdh – les partis politiques ainsi que les avocats des héritiers du martyr ont enchaîné les déclarations et les communiqués pour exprimer leur surprise et leur révolte.
Estimant que le verdict est injuste, l’avocat et dirigeant au sein du mouvement de Nidaa Tounes, Ridha Belhadj a expliqué que la pression exercée par les avocats de la partie adverse et la présence des figures des Ligues de protection de la révolution dissoutes (LPR) ont contribué dans la décision des juges. Intervenant sur les ondes de RadioMed, Ridha Belhadj a assuré que la veuve du martyr, Houda Naguedh, a été lâchée par tout le monde, y compris par le président de la République lui-même.
Invité de la radio Jawhara FM, le secrétaire-général du Mouvement Achaâb, Zouhaier Maghzaoui, a insisté sur l’importance de l’indépendance de l’appareil judiciaire tunisien. Répondant, ironiquement, sur la question du verdict, Maghzaoui s’est contenté de dire "j’espère que ce verdict n’a rien à voir avec la fausse cohabitation entre le mouvement d’Ennahdha et celui de Nidaa Tounes".
Al Massar a émis un communiqué au ton sévère où le parti a considéré le non-lieu comme un non-respect du sang du martyr.
S’adressant à la présidence de la République et à celle du gouvernement, le parti a appelé au respect du pacte de Carthage rappelant que ce dernier comprend un point où il est précisé qu’il faut impérativement dévoiler toute la vérité en ce qui concerne les dossiers des assassinats politiques. Pour Al Massar, cette question relève du prestige de l’Etat que tout le monde cherche à instaurer.
Le Mouvement projet pour la Tunisie (MPT) a, de son côté, publié un communiqué où il informe avoir l’intention de constituer un comité de défense pour les héritiers de Lotfi Nagdh qui comprendra les meilleurs avocats de Tunis qu’ils fassent ou pas partie du MPT. Selon le communiqué, ce comité se chargera de mener l’affaire au niveau de la Cour d’appel de Sousse (après que le ministère public ait déposé, tôt ce matin, un appel contre le verdict du Tribunal de première instance).
Pour Nidaa Tounes, il semblerait que le verdict commence, d’ores et déjà, à provoquer de sévères réactions: les jeunes du mouvement à Sousse ont en effet publié leur démission collective du Nidaa. Dans le texte de la démission, les signataires expliquent qu’ils ne peuvent plus appartenir à un mouvement qui est incapable de défendre les siens. Pour eux, la décision de quitter a été la plus raisonnable puisqu’ils ne veulent pas prendre le risque de voir leur idées violées et leurs corps lynchés.
Estimant que le verdict est injuste, l’avocat et dirigeant au sein du mouvement de Nidaa Tounes, Ridha Belhadj a expliqué que la pression exercée par les avocats de la partie adverse et la présence des figures des Ligues de protection de la révolution dissoutes (LPR) ont contribué dans la décision des juges. Intervenant sur les ondes de RadioMed, Ridha Belhadj a assuré que la veuve du martyr, Houda Naguedh, a été lâchée par tout le monde, y compris par le président de la République lui-même.
Invité de la radio Jawhara FM, le secrétaire-général du Mouvement Achaâb, Zouhaier Maghzaoui, a insisté sur l’importance de l’indépendance de l’appareil judiciaire tunisien. Répondant, ironiquement, sur la question du verdict, Maghzaoui s’est contenté de dire "j’espère que ce verdict n’a rien à voir avec la fausse cohabitation entre le mouvement d’Ennahdha et celui de Nidaa Tounes".
Al Massar a émis un communiqué au ton sévère où le parti a considéré le non-lieu comme un non-respect du sang du martyr.
S’adressant à la présidence de la République et à celle du gouvernement, le parti a appelé au respect du pacte de Carthage rappelant que ce dernier comprend un point où il est précisé qu’il faut impérativement dévoiler toute la vérité en ce qui concerne les dossiers des assassinats politiques. Pour Al Massar, cette question relève du prestige de l’Etat que tout le monde cherche à instaurer.
Le Mouvement projet pour la Tunisie (MPT) a, de son côté, publié un communiqué où il informe avoir l’intention de constituer un comité de défense pour les héritiers de Lotfi Nagdh qui comprendra les meilleurs avocats de Tunis qu’ils fassent ou pas partie du MPT. Selon le communiqué, ce comité se chargera de mener l’affaire au niveau de la Cour d’appel de Sousse (après que le ministère public ait déposé, tôt ce matin, un appel contre le verdict du Tribunal de première instance).
Pour Nidaa Tounes, il semblerait que le verdict commence, d’ores et déjà, à provoquer de sévères réactions: les jeunes du mouvement à Sousse ont en effet publié leur démission collective du Nidaa. Dans le texte de la démission, les signataires expliquent qu’ils ne peuvent plus appartenir à un mouvement qui est incapable de défendre les siens. Pour eux, la décision de quitter a été la plus raisonnable puisqu’ils ne veulent pas prendre le risque de voir leur idées violées et leurs corps lynchés.
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