SOCIÉTÉ- Entre 20% et 50% est le taux de chômage dans l'ouest et le sud de la Tunisie, à Tataouine par exemple 73% des femmes n'ont pas d'emploi, ce sont les chiffres alarmants présentés en marge du colloque "Femmes du Sud, Femmes du Nord, Osons la Réussite", organisé le 14 et 15 novembre à Tunis sous l'égide de l'ONG internationale Méditerravenir et le programme régional du dialogue politique Sud Méditerranée de la fondation Konrad Adenauer Stiftung avec l'appui du ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfance.
Ce colloque est l'aboutissement d'un programme antérieur de formation de 350 femmes cadres dans un programme quinquennal conçu et dirigé par Fatima Malki Bensoltane, présidente de l’Association tunisienne Méditerravenir pour le Dialogue Sud-Nord.
Les projets entamés par des femmes issus du milieu rural, leur difficultés d'entreprendre, leur présentation biaisée dans les médias, le conservatisme culturel et religieux qui prévaut dans leur environnement aussi bien en Tunisie qu'ailleurs au Maghreb, en Europe et qui englobe les femmes immigrées en Europe issues du milieu rural sont autant de thèmes abordés avec la présence de la ministre de la Femme Néziha Labidi et Isabelle Simonis, ministre de l'Enseignement de Promotion sociale, de la Jeunesse, des Droits des Femmes et de l'Égalité des chances belge.
"Les femmes rurales sont des catégories fragiles aussi bien au sud qu'au nord de la Méditerranée d'où le choix de cette thématique", a déclaré au HuffPost Tunisie Charles Ferdinand Nothomb, président de la fondation du Dialogue Sud-Nord de la Méditerranée. Et d'ajouter: "Parmi les immigrés en Europe, il y a beaucoup qui sont issus des milieux ruraux dans leurs pays d'origine, peut-être ils auraient préféré rester chez eux s'ils ont bénéficié de meilleures conditions de vie".
N'ayant pas la vocation d'agir, le think-thank vise à travers ce projet approfondir le débat sur ce sujet et accompagner les associations qui oeuvrent dans ce domaine, selon Fatima Malki Bensoltane: "Loin des préjugés sur les femmes rurales, elles ont un savoir inestimable dans énormément de domaines, du potentiel, du courage malgré l'hostilité de leur milieu. Le but est de les encourager à entreprendre leurs propres projets en levant le voile sur cette réalité là et en faisant un lobbying auprès des autorités pour les pousser à concevoir des programmes spécifiques en direction de cette population", a-t-elle affirmé au HuffPost Tunisie.
Le rôle de la société civile au nord et au sud de la Méditerranée
Chaque trois ans, un sommet sur un thème précis est organisé par la fondation du Dialogue Sud-Nord de la Méditerranée, "notre projet est civilisationnel. Nous visons à dissiper les peurs, les conservatismes au nord comme au sud. En coopérant, en travaillant ensemble comme nous le faisons, on a tout à gagner. Puis le dialogue est inévitable, de la part la proximité qui nous unit", a renchéri Charles Ferdinand Nothomb.
Ce dernier qui est un ancien ministre belge insiste sur le fait que ces partenariats visent à renforcer les liens entre les peuples, au delà des politiques entreprises par les canaux officiels. Il dit espérer que l'ouverture entre le nord et le sud en cours de négociations comme avec l'accord ALECA entre la Tunisie et l'Union Européenne passe par une libre circulation des personnes. "Il est inadmissible que nous les européens, nous pouvons venir aux pays du sud sans difficultés et que le contraire ne soit pas possible et soit accompagné de procédures accablantes pour certains pour avoir le visa", a-t-il conclu.
Ce colloque est l'aboutissement d'un programme antérieur de formation de 350 femmes cadres dans un programme quinquennal conçu et dirigé par Fatima Malki Bensoltane, présidente de l’Association tunisienne Méditerravenir pour le Dialogue Sud-Nord.
Les projets entamés par des femmes issus du milieu rural, leur difficultés d'entreprendre, leur présentation biaisée dans les médias, le conservatisme culturel et religieux qui prévaut dans leur environnement aussi bien en Tunisie qu'ailleurs au Maghreb, en Europe et qui englobe les femmes immigrées en Europe issues du milieu rural sont autant de thèmes abordés avec la présence de la ministre de la Femme Néziha Labidi et Isabelle Simonis, ministre de l'Enseignement de Promotion sociale, de la Jeunesse, des Droits des Femmes et de l'Égalité des chances belge.
LIRE AUSSI: Tunisie: Le CREDIF publie une étude sur la spécificité de la fragilité économique des femmes
"Les femmes rurales sont des catégories fragiles aussi bien au sud qu'au nord de la Méditerranée d'où le choix de cette thématique", a déclaré au HuffPost Tunisie Charles Ferdinand Nothomb, président de la fondation du Dialogue Sud-Nord de la Méditerranée. Et d'ajouter: "Parmi les immigrés en Europe, il y a beaucoup qui sont issus des milieux ruraux dans leurs pays d'origine, peut-être ils auraient préféré rester chez eux s'ils ont bénéficié de meilleures conditions de vie".
N'ayant pas la vocation d'agir, le think-thank vise à travers ce projet approfondir le débat sur ce sujet et accompagner les associations qui oeuvrent dans ce domaine, selon Fatima Malki Bensoltane: "Loin des préjugés sur les femmes rurales, elles ont un savoir inestimable dans énormément de domaines, du potentiel, du courage malgré l'hostilité de leur milieu. Le but est de les encourager à entreprendre leurs propres projets en levant le voile sur cette réalité là et en faisant un lobbying auprès des autorités pour les pousser à concevoir des programmes spécifiques en direction de cette population", a-t-elle affirmé au HuffPost Tunisie.
Le rôle de la société civile au nord et au sud de la Méditerranée
Chaque trois ans, un sommet sur un thème précis est organisé par la fondation du Dialogue Sud-Nord de la Méditerranée, "notre projet est civilisationnel. Nous visons à dissiper les peurs, les conservatismes au nord comme au sud. En coopérant, en travaillant ensemble comme nous le faisons, on a tout à gagner. Puis le dialogue est inévitable, de la part la proximité qui nous unit", a renchéri Charles Ferdinand Nothomb.
Ce dernier qui est un ancien ministre belge insiste sur le fait que ces partenariats visent à renforcer les liens entre les peuples, au delà des politiques entreprises par les canaux officiels. Il dit espérer que l'ouverture entre le nord et le sud en cours de négociations comme avec l'accord ALECA entre la Tunisie et l'Union Européenne passe par une libre circulation des personnes. "Il est inadmissible que nous les européens, nous pouvons venir aux pays du sud sans difficultés et que le contraire ne soit pas possible et soit accompagné de procédures accablantes pour certains pour avoir le visa", a-t-il conclu.
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