Cela fait un bon moment que tout le monde en parle; le dixième congrès du mouvement Ennahdha vient de débuter à la salle couverte de Radés.
Sans grande surprise, le président de la République, qui vient tout juste de rentrer d’une visite officielle au Qatar, a répondu présent à l'invitation de ses alliés et a assisté à l’inauguration dudit congrès. Après qu’il ait ouvert la rencontre, Abdelfattah Mourou, vice-président d’Ennahdha, a donné la parole au chef de l’État.
Béji Caïd Essebsi a avoué avoir beaucoup hésité avant de prendre la décision d’assister au démarrage des travaux du dixième congrès du mouvement. Expliquant qu’il existe en Tunisie 204 partis légaux, BCE a indiqué avoir fini par assister à la rencontre pour témoigner de sa reconnaissance envers "les efforts fournis par Ennahdha pour que règnent la démocratie et l’esprit du dialogue en Tunisie".
Caïd Essebsi a tenu à préciser que "le soutien d’Ennahdha au projet de la réconciliation nationale démontre que le mouvement a réellement connu d’importantes évolutions".
Avant de quitter la cérémonie, le chef de l’Etat a insisté sur "l’importance de la sauvegarde du modèle sociétal, progressiste et ouvert sur toutes les autres cultures, du peuple tunisien musulman". Béji Caïd Essebsi a tout de même insité sur "l’importance de la mutation d’Ennahdha vers un parti civil vu que l’Etat tunisien est un Etat civil, comme le stipule la Constitution".
Plusieurs autres personnalités nationales ont assisté à ce coup d’envoi: le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Mohamed Ennaceur, l’ancien chef du gouvernement, Mehdi Jomaâ – qui aurait quitté la cérémonie avant de changer d’avis–, Lotfi Ben Jeddou, l’ancien ministre de l’Intérieur, Samir Cheffi, secrétaire-général adjoint de l’UGTT, quelques figures du mouvement de Nidaa Tounes et des ministres ayant collaboré avec la Troïka.
Par ailleurs, cent-trente personnalités internationales ont marqué leur présence à Rades aujourd’hui. Rappelons que plusieurs personnalités turques ont répondu présentes à l’invitation de Rached Ghannouchi.
Le correspondant de Nessma TV, présent sur place, a indiqué que cinq membres se sont portés candidats pour présider ce dixième congrès.
Il s’agit de: Abdellatif Mekki, Abdelkrim Harouni, Nourredine Bhiri, Ali Laârayedh et Farida Laâbidi. Le président de la choura, Fathi Ayedi, s’est retiré de la course à la dernière minute.
Dans une déclaration accordée à Nessma TV, Ali Laârayedh a assuré qu’Ennahdha optera pour "l’islam démocratie" délaissant, ainsi, "l’islam politique".
Lors de son allocation, Rached Ghannouchi a estimé que l’inauguration de ce 10ème congrès aurait du avoir lieu dans un lieu public afin que tout le monde puisse y assister, faisant ainsi allusion à ceux qui "ne connaissent pas le réel poids d’Ennahdha".
Ghannouchi a rappelé que son mouvement a toujours tout fait pour tenir ses congrès et ce même lorsqu’il était contrôlé par le pouvoir avant d’ajouter qu’Ennahdha est le seul parti dans le pays à organiser son dixième congrès.
Sur le volet de la lutte contre le terrorisme, Rached Ghannouchi a assuré qu’Ennahdha soutient inconditionnellement l’Etat dans sa guerre contre les terroristes.
Le chef d’Ennahdha a tenu à préciser que son mouvement travaille pour la neutralité des mosquées et contre l’exclusion de l’islam de la vie publique.
Pour ce long discours, Rached Ghannouchi a choisi une nouvelle stratégie de communication: on a vu l’homme pleurer en évoquant les efforts déployés par sa mère et ses sœurs pour que ses frères et lui-même puissent aller à l’école. Ghannouchi a choisi ce souvenir pour rendre un hommage à la femme tunisienne.
Après cette cérémonie d’inauguration, les travaux du 10ème congrès se poursuivront à Hammamet, tout au long du week-end.
Sans grande surprise, le président de la République, qui vient tout juste de rentrer d’une visite officielle au Qatar, a répondu présent à l'invitation de ses alliés et a assisté à l’inauguration dudit congrès. Après qu’il ait ouvert la rencontre, Abdelfattah Mourou, vice-président d’Ennahdha, a donné la parole au chef de l’État.
Béji Caïd Essebsi a avoué avoir beaucoup hésité avant de prendre la décision d’assister au démarrage des travaux du dixième congrès du mouvement. Expliquant qu’il existe en Tunisie 204 partis légaux, BCE a indiqué avoir fini par assister à la rencontre pour témoigner de sa reconnaissance envers "les efforts fournis par Ennahdha pour que règnent la démocratie et l’esprit du dialogue en Tunisie".
Caïd Essebsi a tenu à préciser que "le soutien d’Ennahdha au projet de la réconciliation nationale démontre que le mouvement a réellement connu d’importantes évolutions".
Avant de quitter la cérémonie, le chef de l’Etat a insisté sur "l’importance de la sauvegarde du modèle sociétal, progressiste et ouvert sur toutes les autres cultures, du peuple tunisien musulman". Béji Caïd Essebsi a tout de même insité sur "l’importance de la mutation d’Ennahdha vers un parti civil vu que l’Etat tunisien est un Etat civil, comme le stipule la Constitution".
Plusieurs autres personnalités nationales ont assisté à ce coup d’envoi: le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Mohamed Ennaceur, l’ancien chef du gouvernement, Mehdi Jomaâ – qui aurait quitté la cérémonie avant de changer d’avis–, Lotfi Ben Jeddou, l’ancien ministre de l’Intérieur, Samir Cheffi, secrétaire-général adjoint de l’UGTT, quelques figures du mouvement de Nidaa Tounes et des ministres ayant collaboré avec la Troïka.
Par ailleurs, cent-trente personnalités internationales ont marqué leur présence à Rades aujourd’hui. Rappelons que plusieurs personnalités turques ont répondu présentes à l’invitation de Rached Ghannouchi.
Le correspondant de Nessma TV, présent sur place, a indiqué que cinq membres se sont portés candidats pour présider ce dixième congrès.
Il s’agit de: Abdellatif Mekki, Abdelkrim Harouni, Nourredine Bhiri, Ali Laârayedh et Farida Laâbidi. Le président de la choura, Fathi Ayedi, s’est retiré de la course à la dernière minute.
Dans une déclaration accordée à Nessma TV, Ali Laârayedh a assuré qu’Ennahdha optera pour "l’islam démocratie" délaissant, ainsi, "l’islam politique".
Lors de son allocation, Rached Ghannouchi a estimé que l’inauguration de ce 10ème congrès aurait du avoir lieu dans un lieu public afin que tout le monde puisse y assister, faisant ainsi allusion à ceux qui "ne connaissent pas le réel poids d’Ennahdha".
Ghannouchi a rappelé que son mouvement a toujours tout fait pour tenir ses congrès et ce même lorsqu’il était contrôlé par le pouvoir avant d’ajouter qu’Ennahdha est le seul parti dans le pays à organiser son dixième congrès.
Sur le volet de la lutte contre le terrorisme, Rached Ghannouchi a assuré qu’Ennahdha soutient inconditionnellement l’Etat dans sa guerre contre les terroristes.
Il a en outre a renouvelé le soutien d’Ennahdha à la politique du consensus et du dialogue avant d’ajouter que son mouvement soutient, encore et toujours, le gouvernement d’Habib Essid et la coalition des partis au pouvoir.
Le chef d’Ennahdha a tenu à préciser que son mouvement travaille pour la neutralité des mosquées et contre l’exclusion de l’islam de la vie publique.
Pour ce long discours, Rached Ghannouchi a choisi une nouvelle stratégie de communication: on a vu l’homme pleurer en évoquant les efforts déployés par sa mère et ses sœurs pour que ses frères et lui-même puissent aller à l’école. Ghannouchi a choisi ce souvenir pour rendre un hommage à la femme tunisienne.
Après cette cérémonie d’inauguration, les travaux du 10ème congrès se poursuivront à Hammamet, tout au long du week-end.
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