INTERNATIONAL-Angela Merkel a officiellement annoncé dimanche 20 novembre, lors d'une conférence de presse, qu'elle serait candidate à un quatrième mandat de chancelière lors des élections législatives de 2017.
Angela Merkel, 62 ans, avait indiqué plus tôt dans la journée aux autres dirigeants de son parti conservateur (CDU), réunis à Berlin, qu'elle ambitionnait à la fois d'être réélue à la présidence de la CDU lors d'un congrès en décembre, puis de candidater à nouveau pour la chancellerie lors des législatives, selon ces sources.
En poste depuis onze ans, elle détient déjà le record de longévité au pouvoir dans les pays occidentaux et a été couronnée à plusieurs reprises ces dernières années "personnalité de l'année" ou "femme la plus puissante" de la planète.
Au vu des sondages, elle a toutes les chances de sortir des législatives avec un quatrième mandat pour la chancellerie. Elle serait alors en mesure de rentrer dans l'histoire en battant le record au pouvoir en Allemagne du chancelier iconique d'après-guerre Konrad Adenauer (14 ans) et en égalant celui de son propre père en politique, Helmut Kohl (16 ans).
Situation paradoxale en Allemagne et à l'étranger
Selon un sondage publié dimanche, 55% des Allemands souhaitent qu'Angela Merkel reste en poste, contre 39% d'avis contraires. En août la proportion favorable n'était que de 50%.
Elle se trouve néanmoins dans une situation paradoxale: fêtée à l'étranger, où les attentes à son égard ont décuplé depuis le succès de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine, elle attaque l'année électorale affaiblie sur le plan intérieur suite à l'arrivée controversée d'un million de réfugiés dans le pays.
Parallèlement, "dans son pays, son pouvoir s'effrite", nuance l'hebdomadaire Die Zeit. Certes sa popularité remonte après avoir chuté avec la crise migratoire, mais sa famille politique n'est créditée que de 32% ou 33% des intentions de vote, près de dix points de moins que lors de l'élection précédente de 2013.
"Le combat pour nos valeurs" démocratiques et de liberté, ainsi que la défense "de notre mode de vie" seront l'un des éléments clés de son programme, a déclaré à la presse la chancelière à l'issue d'une réunion de son parti conservateur (CDU) à Berlin. Angela Merkel a souligné que sa candidature interviendrait dans un contexte mondial agité "avec une situation internationale qui doit être réajustée après l'élection américaine" marquée par la victoire de Donald Trump.
Angela Merkel, 62 ans, avait indiqué plus tôt dans la journée aux autres dirigeants de son parti conservateur (CDU), réunis à Berlin, qu'elle ambitionnait à la fois d'être réélue à la présidence de la CDU lors d'un congrès en décembre, puis de candidater à nouveau pour la chancellerie lors des législatives, selon ces sources.
En poste depuis onze ans, elle détient déjà le record de longévité au pouvoir dans les pays occidentaux et a été couronnée à plusieurs reprises ces dernières années "personnalité de l'année" ou "femme la plus puissante" de la planète.
Au vu des sondages, elle a toutes les chances de sortir des législatives avec un quatrième mandat pour la chancellerie. Elle serait alors en mesure de rentrer dans l'histoire en battant le record au pouvoir en Allemagne du chancelier iconique d'après-guerre Konrad Adenauer (14 ans) et en égalant celui de son propre père en politique, Helmut Kohl (16 ans).
Situation paradoxale en Allemagne et à l'étranger
Selon un sondage publié dimanche, 55% des Allemands souhaitent qu'Angela Merkel reste en poste, contre 39% d'avis contraires. En août la proportion favorable n'était que de 50%.
Elle se trouve néanmoins dans une situation paradoxale: fêtée à l'étranger, où les attentes à son égard ont décuplé depuis le succès de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine, elle attaque l'année électorale affaiblie sur le plan intérieur suite à l'arrivée controversée d'un million de réfugiés dans le pays.
Face aux tendances autoritaires dans le monde, le New York Times voit même en elle "le dernier défenseur des valeurs humanistes de l'Occident". Elle a tenu bon sur sa politique d'immigration généreuse et vient de rappeler clairement à Donald Trump l'importance des valeurs démocratiques.
Parallèlement, "dans son pays, son pouvoir s'effrite", nuance l'hebdomadaire Die Zeit. Certes sa popularité remonte après avoir chuté avec la crise migratoire, mais sa famille politique n'est créditée que de 32% ou 33% des intentions de vote, près de dix points de moins que lors de l'élection précédente de 2013.
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