FAIT DIVERS- Le porte-parole du tribunal de première instance de Médnine (Sud de la Tunisie), Abdelmajid Lachib a confirmé le meurtre, le 19 novembre, d'un touriste britannique à Midoune (Djerba), retrouvé à sa maison avec des traces d'étranglement. Les deux suspects ont été arrêtés, a-t-il avancé, le 20 novembre.
Il a expliqué par ailleurs que l'enquête est en cours et que les deux présumés coupables âgés de 18 et 21 ans entretenaient une relation "contraire à la morale" avec la victime.
Pour l'association Shams,"il s'agit d'un énième meurtre d'un homosexuel en Tunisie après la révolution", a affirmé son président, Mounir Baatour, au HuffPost Tunisie.
En effet, selon lui, la victime aurait eu des relations sexuelles avec les présumés coupables, ce qui sous-entend également Abdelmajid Lachib.
Ce type d'affaires est-il en recrudescence ? Le représentant de Shams se base sur une documentation faite par l'association Damj, qui recense 15 meurtres homophobes après la révolution. Celui-là étant le 16ème. "Parmi les 16 meurtres il y a 9 étrangers visés", ajoute-t-il. Et d'ajouter qu'on n'a pas de statistiques d'avant la révolution vue l'opacité qui régnait en la matière à l'époque de Ben Ali".
Sur l'ensemble des affaires recensées par l'association Damj, la majorité concerne des étrangers. Mounir Baatour, avocat lui-même, explique que "c'est souvent des crimes crapuleux qui touchent des étrangers résidents en Tunisie qui vivent seuls, ont de l'argent et qui sont connus par leur homosexualité. Les meurtres sont souvent motivés par le vol".
Il a expliqué par ailleurs que l'enquête est en cours et que les deux présumés coupables âgés de 18 et 21 ans entretenaient une relation "contraire à la morale" avec la victime.
Pour l'association Shams,"il s'agit d'un énième meurtre d'un homosexuel en Tunisie après la révolution", a affirmé son président, Mounir Baatour, au HuffPost Tunisie.
En effet, selon lui, la victime aurait eu des relations sexuelles avec les présumés coupables, ce qui sous-entend également Abdelmajid Lachib.
Ce type d'affaires est-il en recrudescence ? Le représentant de Shams se base sur une documentation faite par l'association Damj, qui recense 15 meurtres homophobes après la révolution. Celui-là étant le 16ème. "Parmi les 16 meurtres il y a 9 étrangers visés", ajoute-t-il. Et d'ajouter qu'on n'a pas de statistiques d'avant la révolution vue l'opacité qui régnait en la matière à l'époque de Ben Ali".
Sur l'ensemble des affaires recensées par l'association Damj, la majorité concerne des étrangers. Mounir Baatour, avocat lui-même, explique que "c'est souvent des crimes crapuleux qui touchent des étrangers résidents en Tunisie qui vivent seuls, ont de l'argent et qui sont connus par leur homosexualité. Les meurtres sont souvent motivés par le vol".
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