ÉCONOMIE-Après la reprise de 2.9% des exportations tunisiennes enregistrées au cours des 10 premiers mois de l’année en cours, le Produit Intérieur Brut (PIB) a poursuivi sa tendance positive en enregistrant une croissance cumulée de 1.2% au terme des 9 premiers mois 2016. Une évolution positive mais qui reste infime compte tenue des défis socio-économiques à relever.
La croissance a été tirée vers le haut grâce à l’évolution positive de la valeur ajoutée du secteur des industries manufacturières et des services marchands contre un fléchissement pour l’industrie non manufacturière de 5.6% et du secteur de l’agriculture et de la pêche de 3.7%.
Hausse de 72% des nuitées globales
Pour ce qui est du secteur des services marchands qui a enregistré un accroissement de 3.7% de la valeur ajoutée, la même source souligne une hausse importante des services liés à l’hôtellerie et à la restauration en raison de la reprise de 72% des nuitées globales enregistrées dans les unités hôtelières tunisiennes au cours de la même période de référence.
0.7 million tonnes de phosphates produits au cours du 3ème trimestre 2016
En ce qui concerne l’évolution de la production du secteur des industries non manufacturières, une baisse de 5.6% de la valeur ajoutée a été enregistrée par le secteur. Une baisse expliquée par le repli de 8.7% dans l’extraction du pétrole et gaz naturel et de 20.7% dans la production du phosphate. 0.7
Une évolution mitigée de la croissance économique qui reste très loin des prévisions budgétaires au titre de l’exercice 2016, qui tablaient sur une croissance de 2.5%. La croissance devra s’établir cette année à un taux de 1.5%. Le budget 2017 prévoit quant à lui un taux de croissance de 2.5%.
Un objectif qui reste néanmoins conditionné par un certain nombre d’hypothèses dont la contraction de la masse salariale à 13.9% du PIB, un taux de change du dollar de 2.250 dinars et des contributions exceptionnelles de l’ordre de 900 MDT.
Des scenarios jusque-là improbables au rythme des négociations actuelles avec les différents antagonistes de la loi de finances 2017 en cours d’examen.
La croissance a été tirée vers le haut grâce à l’évolution positive de la valeur ajoutée du secteur des industries manufacturières et des services marchands contre un fléchissement pour l’industrie non manufacturière de 5.6% et du secteur de l’agriculture et de la pêche de 3.7%.
Hausse de 72% des nuitées globales
Par secteur d’activité, le bulletin de l’INS note une reprise de la production dans les industries agricole et agroalimentaire, dans les industries chimiques et dans les industries mécaniques et électroniques respectivement de 2.1%, de 1.6% et de 2.1%.
Pour ce qui est du secteur des services marchands qui a enregistré un accroissement de 3.7% de la valeur ajoutée, la même source souligne une hausse importante des services liés à l’hôtellerie et à la restauration en raison de la reprise de 72% des nuitées globales enregistrées dans les unités hôtelières tunisiennes au cours de la même période de référence.
0.7 million tonnes de phosphates produits au cours du 3ème trimestre 2016
En ce qui concerne l’évolution de la production du secteur des industries non manufacturières, une baisse de 5.6% de la valeur ajoutée a été enregistrée par le secteur. Une baisse expliquée par le repli de 8.7% dans l’extraction du pétrole et gaz naturel et de 20.7% dans la production du phosphate. 0.7
Million tonnes de phosphates produits au cours du troisième trimestre 2016 contre 1.1 million tonnes produits une année auparavant. Les tensions sociales dans le bassin minier continuent de peser de tout leur poids sur la production de l’or blanc. Un dossier alambiqué surtout que les différents gouvernements successifs ont échoué à trouver une solution à cette "éternelle poudrière".
Une évolution mitigée de la croissance économique qui reste très loin des prévisions budgétaires au titre de l’exercice 2016, qui tablaient sur une croissance de 2.5%. La croissance devra s’établir cette année à un taux de 1.5%. Le budget 2017 prévoit quant à lui un taux de croissance de 2.5%.
Un objectif qui reste néanmoins conditionné par un certain nombre d’hypothèses dont la contraction de la masse salariale à 13.9% du PIB, un taux de change du dollar de 2.250 dinars et des contributions exceptionnelles de l’ordre de 900 MDT.
Des scenarios jusque-là improbables au rythme des négociations actuelles avec les différents antagonistes de la loi de finances 2017 en cours d’examen.
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