ÉTATS-UNIS - Un homme a blessé ce lundi 28 novembre onze passants avec une voiture et un couteau de boucher sur un campus du nord des États-Unis avant d'être tué par la police, qui n'écarte aucune piste y compris "terroriste".
"Je n'en peux plus. Amérique! Cesse ton ingérence dans les pays étrangers, surtout dans la 'Oumma' (communauté, ndlr) musulmane. Nous ne sommes pas faibles. Nous ne sommes pas faibles, souviens-toi de ça", explique, selon la chaîne ABC, une entrée sur une page Facebook qui a été désactivée après l'attaque. "Nous ne vous laisserons pas en paix tant que vous ne laisserez pas les musulmans en paix". Les médias américains ont indiqué qu'il était d'origine somalienne, mais les autorités n'ont pas confirmé cette information.
"Cela doit être confirmé, mais nous pensons qu'il est né en 1998", a ajouté Michael Drake, président de l'université.
La "possibilité" d'un acte terroriste
Un étudiant identifié comme Abdul Razak Artan avait fait l'objet d'un article du journal étudiant The Lantern au mois d'août. Il faisait état de sa foi musulmane et se plaignait de l'absence de salle de prière pour les musulmans sur le campus. Le jeune homme, présenté comme étudiant en troisième année de logistique, disait être inquiet de la manière dont les autres pouvaient le percevoir, regrettant que les médias donnent selon lui une fausse image des musulmans.
Un policier venu en renfort a visé le suspect et l'a tué, selon Michael Drake. Aucune piste n'est écartée, a indiqué lors de cette même conférence de presse, la chef de la police de Columbus, Kim Jacobs.
Interrogée pour savoir s'il s'agissait d'un acte "terroriste", la responsable de la police municipale a répondu: "Je pense que nous devons étudier cela, cette possibilité", en notant qu'un homme avait déjà mené une attaque au couteau dans la ville cette année.
"Situation difficile"
Cette attaque n'est pas sans rappeler celle d'un Américain d'origine somalienne "radicalisé" qui avait blessé au couteau dix personnes dans un centre commercial du Minnesota mi-septembre avant d'être abattu par la police. L'attaque avait été revendiquée par le groupe jihadiste État islamique.
Le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest a confirmé que la police fédérale (FBI) aidait les forces de l'ordre locales dans cette enquête. "Il y a encore beaucoup d'informations à étudier et à recueillir. Il s'agit à l'évidence d'une situation difficile", a-t-il déclaré lors de son briefing quotidien.
La chaîne CBS, citant un responsable de la police fédérale, a indiqué que le suspect avait été "identifié comme étant un jeune homme d'origine somalienne", âgé d'une vingtaine d'années. D'autres sources policières ont affirmé à la chaîne NBC qu'il s'agissait d'un étudiant de l'université de l'Ohio âgé de 18 ans, un réfugié somalien résident légal aux États-Unis.
Le gouverneur de l'Ohio, John Kasich, a salué la réaction des forces de l'ordre qui sont parvenues à "contenir efficacement l'incident avant que davantage de mal puisse être fait".
"Les gens couraient, hurlaient"
L'université a d'abord signalé la présence sur le campus d'un "tireur actif", invitant étudiants et personnel à s'abriter, puis a levé son alerte au confinement une heure environ après la neutralisation du suspect. De nombreuses ambulances et camions de pompiers ainsi que des véhicules de la brigade d'intervention spécialisée de la police (Swat) se sont rendus sur place.
Une autre étudiante, Nicole Kreinbrink, a raconté sur MSNBC avoir vu un véhicule heurter un groupe de gens. "J'ai vu une voiture arriver. J'ai attendu et le véhicule a fait une embardée et il a heurté comme s'il rentrait dans un groupe de gens", a-t-elle rapporté. "Tous les gens couraient, hurlaient et ces filles m'ont dit, lève toi, lève toi. Et je me suis mise à courir avec elles", a-t-elle ajouté.
Le campus de Columbus d'environ 770 hectares est fréquenté par près de 60.000 étudiants.
L'auteur a été identifié par les autorités comme étant Abdul Razak Ali Artan, un étudiant de l'université, a déclaré le chef de la police de l'université, Craig Stone, lors d'une conférence de presse. D'après les médias américains, Artan aurait proféré des menaces contre les États-Unis sur Facebook quelques minutes avant l'agression.
"Je n'en peux plus. Amérique! Cesse ton ingérence dans les pays étrangers, surtout dans la 'Oumma' (communauté, ndlr) musulmane. Nous ne sommes pas faibles. Nous ne sommes pas faibles, souviens-toi de ça", explique, selon la chaîne ABC, une entrée sur une page Facebook qui a été désactivée après l'attaque. "Nous ne vous laisserons pas en paix tant que vous ne laisserez pas les musulmans en paix". Les médias américains ont indiqué qu'il était d'origine somalienne, mais les autorités n'ont pas confirmé cette information.
"Cela doit être confirmé, mais nous pensons qu'il est né en 1998", a ajouté Michael Drake, président de l'université.
La "possibilité" d'un acte terroriste
Un étudiant identifié comme Abdul Razak Artan avait fait l'objet d'un article du journal étudiant The Lantern au mois d'août. Il faisait état de sa foi musulmane et se plaignait de l'absence de salle de prière pour les musulmans sur le campus. Le jeune homme, présenté comme étudiant en troisième année de logistique, disait être inquiet de la manière dont les autres pouvaient le percevoir, regrettant que les médias donnent selon lui une fausse image des musulmans.
Onze personnes ont été blessées, dont une grièvement dans cette attaque qui s'est produite sur le campus de l'Université de l'Ohio à Columbus, selon les autorités. "Vers 9h52 heure locale, un suspect mâle a pris un virage avec une voiture sur la 19e rue West (...) et a heurté des passants. Il est sorti du véhicule et a utilisé un couteau de boucher en commençant à poignarder des passants", a rapporté Craig Stone.
Un policier venu en renfort a visé le suspect et l'a tué, selon Michael Drake. Aucune piste n'est écartée, a indiqué lors de cette même conférence de presse, la chef de la police de Columbus, Kim Jacobs.
Interrogée pour savoir s'il s'agissait d'un acte "terroriste", la responsable de la police municipale a répondu: "Je pense que nous devons étudier cela, cette possibilité", en notant qu'un homme avait déjà mené une attaque au couteau dans la ville cette année.
"Situation difficile"
Cette attaque n'est pas sans rappeler celle d'un Américain d'origine somalienne "radicalisé" qui avait blessé au couteau dix personnes dans un centre commercial du Minnesota mi-septembre avant d'être abattu par la police. L'attaque avait été revendiquée par le groupe jihadiste État islamique.
Le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest a confirmé que la police fédérale (FBI) aidait les forces de l'ordre locales dans cette enquête. "Il y a encore beaucoup d'informations à étudier et à recueillir. Il s'agit à l'évidence d'une situation difficile", a-t-il déclaré lors de son briefing quotidien.
La chaîne CBS, citant un responsable de la police fédérale, a indiqué que le suspect avait été "identifié comme étant un jeune homme d'origine somalienne", âgé d'une vingtaine d'années. D'autres sources policières ont affirmé à la chaîne NBC qu'il s'agissait d'un étudiant de l'université de l'Ohio âgé de 18 ans, un réfugié somalien résident légal aux États-Unis.
Le gouverneur de l'Ohio, John Kasich, a salué la réaction des forces de l'ordre qui sont parvenues à "contenir efficacement l'incident avant que davantage de mal puisse être fait".
"Les gens couraient, hurlaient"
L'université a d'abord signalé la présence sur le campus d'un "tireur actif", invitant étudiants et personnel à s'abriter, puis a levé son alerte au confinement une heure environ après la neutralisation du suspect. De nombreuses ambulances et camions de pompiers ainsi que des véhicules de la brigade d'intervention spécialisée de la police (Swat) se sont rendus sur place.
"J'étais assis dans ma chambre avec mon colocataire en train de me préparer pour aller en cours quand j'ai entendu cinq à six coups de feu et puis tout de suite (on a entendu) les sirènes", a raconté un étudiant, Steven Yukker sur MSNBC. Ce même étudiant a indiqué avoir vu de sa fenêtre un corps étendu à terre.
Une autre étudiante, Nicole Kreinbrink, a raconté sur MSNBC avoir vu un véhicule heurter un groupe de gens. "J'ai vu une voiture arriver. J'ai attendu et le véhicule a fait une embardée et il a heurté comme s'il rentrait dans un groupe de gens", a-t-elle rapporté. "Tous les gens couraient, hurlaient et ces filles m'ont dit, lève toi, lève toi. Et je me suis mise à courir avec elles", a-t-elle ajouté.
Le campus de Columbus d'environ 770 hectares est fréquenté par près de 60.000 étudiants.
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