La conférence plénière "La Tunisie plateforme de services ouverte sur les marchés mondiaux" qui s'est tenue dans l'après-midi du 29 novembre 2016 dans le cadre de la Conférence internationale de l'Investissement Tunisia 2020 a permis de passer en revue ce qui entrave la relance économique tunisienne et l'attractivité du pays.
En présence du ministre de l'Investissement, du développement et de la coopération internationale Fadhel Abdelkefi, de la directrice de l'international et de l'Université BPI France Isabelle Bébéar, du président-directeur général d'Attijariwafa Bank Mohamed El Kettani et de Mouayed Makhlouf, directeur Middle East and North Africa de la société financière internationale (groupe privé de la Banque mondiale), ce panel a abordé plusieurs points pour relancer l'économie tunisienne.
Les voici:
En présence du ministre de l'Investissement, du développement et de la coopération internationale Fadhel Abdelkefi, de la directrice de l'international et de l'Université BPI France Isabelle Bébéar, du président-directeur général d'Attijariwafa Bank Mohamed El Kettani et de Mouayed Makhlouf, directeur Middle East and North Africa de la société financière internationale (groupe privé de la Banque mondiale), ce panel a abordé plusieurs points pour relancer l'économie tunisienne.
Les voici:
- Déblayer le cadre juridique est une des priorités pour attirer les investisseurs étrangers vers la Tunisie. Un process simple et clair ferait moins rebuter ceux que la Tunisie attire.
- Réfléchir aux moyens de préserver la compétitivité: garder un oeil sur ce qui se passe ailleurs et maintenir la Tunisie au même diapason est un des moyens de rester dans le radar des investisseurs
- Améliorer le climat social: Le poids des grèves pèse sur la Tunisie tant économiquement qu'en termes de réputation. Apaiser ce climat ambiant rassurerait à l'étranger et amènerait plus d'efficacité aux projets en cours.
- Solidifier le processus institutionnel pour consolider et protéger les investisseurs, faire du changement et faire accepter ceux qui y sont réfractaires en veillant à ce que soient mises en oeuvre des réformes juridiques: "Nous avançons avec un système archaïque", a déclaré Abdelkéfi. Une révision du cadre légal serait à même de rassurer les interlocuteurs étrangers. Il est important aussi de simplifier et clarifier les procédures administratives.
- Réformer certains secteurs importants dont le tourisme, l'industrie et l'énergie.
- Lutter contre la corruption et contre le secteur informel, deux fléaux dévastateurs pour l'économie permettant un enrichissement rapide et nuisant fortement à l'économie du pays.
- Assurer la relance du marché maghrébin: "L'Union du Maghreb est un projet que nos petits enfants verront peut-être un jour" d'après M. Kettani. En l'absence de pareille Union, le manque à gagner est de 1.5 à 2% dans le PIB des différents pays concernés. Kettani s'est d'ailleurs dit "un maghrébin convaincu" invitant à ce que l'on persévère dans ce sens dans l'intérêt des entreprises maghrébines.
- Être à temps pour la construction de la Libye: L'économie tunisienne a perdu un marché important à savoir celui libyen, d'après Fadhel Abdelkéfi. La Libye est d'ailleurs un point important du pitch du ministre tunisien dans la mesure où le jour où ce pays sera à reconstruire après avoir acquis une certaine stabilité, la Tunisie en sera une des portes d'accès, vu la proximité géographique et culturelle.
- Fluidifier les échanges avec l'Algérie, un partenaire avec lequel les accords de libre échange sont à consolider.
- Viser l'Afrique ensemble: L'Afrique subsaharienne, la compétence tunisienne y est déjà installée d'après le ministre tunisien. Des PME africaines y sont demandeuses d'expertises tunisiennes. Toutefois, une synergie entre les différents pays dont la Tunisie et le Maroc, d'après Kettani permettrait de viser les marchés africains d'une manière plus efficiente.
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