Un groupe composé de neuf personnes a été arrêté, mardi 29 novembre, à la ville de Gafsa (sud de la Tunisie) par les brigades de lutte anti-terroriste de la garde nationale sur place. Selon le témoignage d'un des arrêtés (la vidéo ci- dessous) sur les circonstances de cette arrestation, les agents les ont fouillé et consulté leur téléphones portables, en leur reprochant de s'être convertis au christianisme.
"Si nous sommes des terroristes, les terroristes sont quoi alors!", s'exclame le jeune homme, qui relate les menaces du président de la brigade anti-terroriste de le trainer devant la justice pour prosélytisme et le conjurant de suivre la religion islamique. Il dit subir des harcèlements de la part des policiers sur place, qui le convoque constamment à la poste.
La conversion au christianisme ou à une toute autre confession est-il un crime en Tunisie? Selon la Constitution tunisienne, l'Etat garantit la liberté de croyance, de conscience et le libre exercice des cultes et rien dans la loi ne condamne la conversion ou même le prosélytisme, selon l'avocate Fadoua Brahem, contactée par le HuffPost Tunisie.
L'Association Tunisienne de Soutien des Minorités a condamné via un communiqué cette arrestation qui "confirme les restrictions imposées en pratique à la liberté de conscience et de culte soulevées à maintes reprises en rapport avec les minorités religieuses".
Selon le site Assabahnews citant une source sécuritaire , les raisons de l'arrestation ne seraient pas dues au fait qu'ils soient chrétiens mais à cause "d'un comportement suspect".
"Si nous sommes des terroristes, les terroristes sont quoi alors!", s'exclame le jeune homme, qui relate les menaces du président de la brigade anti-terroriste de le trainer devant la justice pour prosélytisme et le conjurant de suivre la religion islamique. Il dit subir des harcèlements de la part des policiers sur place, qui le convoque constamment à la poste.
La conversion au christianisme ou à une toute autre confession est-il un crime en Tunisie? Selon la Constitution tunisienne, l'Etat garantit la liberté de croyance, de conscience et le libre exercice des cultes et rien dans la loi ne condamne la conversion ou même le prosélytisme, selon l'avocate Fadoua Brahem, contactée par le HuffPost Tunisie.
L'Association Tunisienne de Soutien des Minorités a condamné via un communiqué cette arrestation qui "confirme les restrictions imposées en pratique à la liberté de conscience et de culte soulevées à maintes reprises en rapport avec les minorités religieuses".
Selon le site Assabahnews citant une source sécuritaire , les raisons de l'arrestation ne seraient pas dues au fait qu'ils soient chrétiens mais à cause "d'un comportement suspect".
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