SOCIÉTÉ- Environ 45% des jeunes tunisiens se disent prêts à émigrer, même illégalement”, révèle une étude intitulée “Les jeunes et la migration clandestine en Tunisie: Etude de terrain des stéréotypes, des pratiques et des attentes”.
L’étude dirigée par 11 experts, dont 9 universitaires, a pour objectif d’analyser les aspects de la migration clandestine des jeunes tunisiens avant et après la révolution, et d’identifier les motifs qui les incitent à vouloir émigrer, a expliqué vendredi Romdhane Ben Amor, chargé de la communication au sein du FTDES, lors d’un entretien accordé à l’agence TAP.
“Le FTDES ne cesse de souligner l’échec du modèle du développement tunisien qui s’illustre par l’augmentation de la migration clandestine”, a-t-il souligné, près de 25 mille jeunes tunisiens ayant quitté clandestinement le pays durant les événements de la Révolution 2011.
Il a, en outre, indiqué que les chiffres ne cessent de grimper après 2011, accompagnés d’une hausse du nombre de disparus.
“Nous avons cru que les approches adoptées par les gouvernements successifs dans la gestion du dossier de la migration clandestine ont pu apporter des solutions alternatives, à part les accords signés avec l’Union Européenne, mais aucune amélioration n’a été observée dans le traitement de la situation économique et sociale des régions touchées par la migration clandestine”, a-t-il déploré.
L’étude a été réalisée en décembre 2015 sur un échantillon aléatoire composé de 1200 jeunes répartis sur 6 gouvernorats (Tunis, Le Kef, Gafsa, Kasserine, Médenine, Mahdia).
Les résultats de l’enquête indiquent que 21% des jeunes se disent prêts à adhérer à un projet de migration -même de manière illégale- si l’occasion se présente, et 15% affirment qu’ils sont en contact avec des passeurs.
Entre 22 et 25 mille tunisiens ont quitté clandestinement le pays après la révolution
Le nombre d’émigrés clandestins tunisiens a atteint entre 22 et 25 mille, durant les années post-révolution, a déclaré le secrétaire d’Etat à la Migration Radhouane Ayara, dimanche, à Chebba (gouvernorat de Mahdia).
Le gouvernement a pu réduire ce flux à 800, depuis une année ou deux, grâce à la coopération avec les pays voisins, dit-il estimant toutefois que ce nombre reste élevé.
Selon Radhouane Ayara, la solution à ce phénomène qui coûte la vie à des dizaines de Tunisiens chaque année est tributaire du rétablissement de la confiance entre les jeunes et l’Etat, l’élaboration de stratégies pour la création d’emplois, la promotion du développement dans les régions et la facilitation de la migration organisée.
Un projet sera, prochainement, soumis au conseil ministériel visant à orienter les transferts de fonds des Tunisiens résidents à l’étranger vers l’investissement dans les régions de l’intérieur, fait savoir le secrétaire d’Etat à la Migration lors d’une tribune de dialogue avec les jeunes. Des tribunes similaires seront organisées avec les jeunes tunisiens en France, Allemagne et Italie, a-t-il indiqué.
Il est à noter que 772 tunisiens ont été expulsés de France en 2015 affirme le Parisien dans un article publié le mardi 28 juin 2016.
Ainsi, les immigrés tunisiens font partie des "plus expulsés de France" affirme le Parisien juste derrière les immigrés roumains (2422 ressortissants expulsés), albanais (1934) et algériens (831) et juste devant les marocains (731).
"A elles cinq, ces nationalités totalisent ainsi 63 % de l'ensemble des expulsions." affirme le Parisien.
Selon cette étude, réalisée par le Forum Tunisien pour les Droits Economiques Sociaux (FTDES) en partenariat avec la Fondation “Rosa Luxemburg Stiftung” (RLS), 81% des jeunes interrogés sont disposés à financer la migration clandestine.
L’étude dirigée par 11 experts, dont 9 universitaires, a pour objectif d’analyser les aspects de la migration clandestine des jeunes tunisiens avant et après la révolution, et d’identifier les motifs qui les incitent à vouloir émigrer, a expliqué vendredi Romdhane Ben Amor, chargé de la communication au sein du FTDES, lors d’un entretien accordé à l’agence TAP.
LIRE AUSSI: Tunisie: Libertés bafouées, discriminations, manque de perspectives... certains jeunes tunisiens voient leur avenir ailleurs (TÉMOIGNAGES)
“Le FTDES ne cesse de souligner l’échec du modèle du développement tunisien qui s’illustre par l’augmentation de la migration clandestine”, a-t-il souligné, près de 25 mille jeunes tunisiens ayant quitté clandestinement le pays durant les événements de la Révolution 2011.
Il a, en outre, indiqué que les chiffres ne cessent de grimper après 2011, accompagnés d’une hausse du nombre de disparus.
“Nous avons cru que les approches adoptées par les gouvernements successifs dans la gestion du dossier de la migration clandestine ont pu apporter des solutions alternatives, à part les accords signés avec l’Union Européenne, mais aucune amélioration n’a été observée dans le traitement de la situation économique et sociale des régions touchées par la migration clandestine”, a-t-il déploré.
L’étude a été réalisée en décembre 2015 sur un échantillon aléatoire composé de 1200 jeunes répartis sur 6 gouvernorats (Tunis, Le Kef, Gafsa, Kasserine, Médenine, Mahdia).
L’échantillon est réparti entre 53,3% d’hommes et 46,7% de femmes. S’agissant du niveau d’enseignement des interrogés: 50% des jeunes interrogés ont interrompu leurs études au secondaire, 27,6% ont un niveau universitaire, et 17% ont un niveau primaire. Parmi les interrogés, 24 % sont chômeurs et 70% sont demandeurs d’emploi.
Les résultats de l’enquête indiquent que 21% des jeunes se disent prêts à adhérer à un projet de migration -même de manière illégale- si l’occasion se présente, et 15% affirment qu’ils sont en contact avec des passeurs.
Entre 22 et 25 mille tunisiens ont quitté clandestinement le pays après la révolution
Le nombre d’émigrés clandestins tunisiens a atteint entre 22 et 25 mille, durant les années post-révolution, a déclaré le secrétaire d’Etat à la Migration Radhouane Ayara, dimanche, à Chebba (gouvernorat de Mahdia).
Le gouvernement a pu réduire ce flux à 800, depuis une année ou deux, grâce à la coopération avec les pays voisins, dit-il estimant toutefois que ce nombre reste élevé.
Selon Radhouane Ayara, la solution à ce phénomène qui coûte la vie à des dizaines de Tunisiens chaque année est tributaire du rétablissement de la confiance entre les jeunes et l’Etat, l’élaboration de stratégies pour la création d’emplois, la promotion du développement dans les régions et la facilitation de la migration organisée.
Un projet sera, prochainement, soumis au conseil ministériel visant à orienter les transferts de fonds des Tunisiens résidents à l’étranger vers l’investissement dans les régions de l’intérieur, fait savoir le secrétaire d’Etat à la Migration lors d’une tribune de dialogue avec les jeunes. Des tribunes similaires seront organisées avec les jeunes tunisiens en France, Allemagne et Italie, a-t-il indiqué.
Il est à noter que 772 tunisiens ont été expulsés de France en 2015 affirme le Parisien dans un article publié le mardi 28 juin 2016.
Ainsi, les immigrés tunisiens font partie des "plus expulsés de France" affirme le Parisien juste derrière les immigrés roumains (2422 ressortissants expulsés), albanais (1934) et algériens (831) et juste devant les marocains (731).
"A elles cinq, ces nationalités totalisent ainsi 63 % de l'ensemble des expulsions." affirme le Parisien.
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