Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a annoncé tôt lundi matin sa démission, qu'il remettra lundi au président italien Sergio Mattarella.
"Mon expérience de chef de gouvernement s'arrête là", a déclaré M. Renzi, ému, après sa défaite au référendum sur la réforme constitutionnelle, précisant qu'il remettrait sa démission lundi à l'issue d'un conseil des ministres.
"Aujourd'hui, le peuple italien a parlé sans équivoque. J'embrasse fort mes amis du oui, on a essayé", a-t-il ajouté en adressant ses "félicitations au front du non et en lui souhaitant d'oeuvrer pour le bien de l'Italie et des Italiens".
Les Italiens ont massivement rejeté dimanche, par référendum, la réforme constitutionnelle portée par le jeune chef du gouvernement, âgé de 41 ans, arrivé au pouvoir en février 2014.
Selon des résultats partiels portant sur plus de la moitié des bureaux de vote, le non l'emporterait à plus de 60%.
Une large majorité de la classe politique, de la droite classique aux populistes du Mouvement 5 Etoiles (M5S) ou de la Ligue du Nord, en passant par tous les extrêmes et même des "frondeurs" du Parti démocrate (PD) de M. Renzi, avait appelé à voter "non", en dénonçant une trop forte concentration des pouvoirs dans les mains du chef du gouvernement.
La démission de M. Renzi ouvre une période d'incertitude à la fois politique et économique en Italie. Après le choc du Brexit et la montée des mouvements populistes, une nouvelle phase d'instabilité dans la troisième économie de la zone euro est possible.
L'euro fléchissait lundi face au dollar, tombant au plus bas depuis 20 mois dans les premiers échanges asiatiques après cette victoire sans appel du non.
"Mon expérience de chef de gouvernement s'arrête là", a déclaré M. Renzi, ému, après sa défaite au référendum sur la réforme constitutionnelle, précisant qu'il remettrait sa démission lundi à l'issue d'un conseil des ministres.
"Aujourd'hui, le peuple italien a parlé sans équivoque. J'embrasse fort mes amis du oui, on a essayé", a-t-il ajouté en adressant ses "félicitations au front du non et en lui souhaitant d'oeuvrer pour le bien de l'Italie et des Italiens".
Les Italiens ont massivement rejeté dimanche, par référendum, la réforme constitutionnelle portée par le jeune chef du gouvernement, âgé de 41 ans, arrivé au pouvoir en février 2014.
Selon des résultats partiels portant sur plus de la moitié des bureaux de vote, le non l'emporterait à plus de 60%.
Une large majorité de la classe politique, de la droite classique aux populistes du Mouvement 5 Etoiles (M5S) ou de la Ligue du Nord, en passant par tous les extrêmes et même des "frondeurs" du Parti démocrate (PD) de M. Renzi, avait appelé à voter "non", en dénonçant une trop forte concentration des pouvoirs dans les mains du chef du gouvernement.
La démission de M. Renzi ouvre une période d'incertitude à la fois politique et économique en Italie. Après le choc du Brexit et la montée des mouvements populistes, une nouvelle phase d'instabilité dans la troisième économie de la zone euro est possible.
L'euro fléchissait lundi face au dollar, tombant au plus bas depuis 20 mois dans les premiers échanges asiatiques après cette victoire sans appel du non.
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