La Tunisie se trouve encore sous le seuil de pauvreté hydrique, a affirmé, lundi, le ministre de l’Agriculture, Samir Taieb, dans une interview à Mosaique Fm.
Il a indiqué que le niveau des eaux collectées dans les barrages est de 504 millions m3 enregistrant ainsi une nette baisse par rapport à l’année précédente. Optimiste, M. Taieb a indiqué que les prévisions météo de ces prochains jours révèlent qu’il faut s’attendre à d’importante chutes de pluies. "Il faut atteindre 1800 millions de mètres cubes pour ne pas vivre les problèmes de l’été dernier" a-t-il dit en rappelant que la Tunisie a vécu près de trois ans de sécheresse.
M. Taieb a appelé, par ailleurs, les citoyens à rationaliser leur consommation d’eau en soulignant la nécessité de promouvoir de nouvelles stratégies pour éviter la crise hydrique de ces dernières années. Il a expliqué que la politique d’eau, longtemps adoptée, qui est basée sur les barrages et le transfert de l’eau du nord vers le sud ne suffit plus. Il a fait savoir que son ministère opte actuellement pour de nouvelles techniques comme le dessalement de l’eau de mer.
M. Taieb a révélé, par ailleurs, que les puits anarchiques sont une des principales raisons derrière la rareté d’eau notamment dans les nappes souterraines. Il a indiqué qu’en Tunisie, il y a 11 mille puits anarchiques dont 7000 se trouvent à Kébili. Des chiffres alarmants qui nécessitent des solutions urgentes pour combattre ce fléau qui ne cesse de nuire aux réserves d’eaux naturelles, a noté le ministre. “70% de la production tunisienne des dattes proviennent des oasis anarchiques de Kébili”, a-t-il ajouté.
Samir Taieb a annoncé, d’autre part, que son ministère a proposé la tenue d’un conseil ministériel pour évoquer la crise de l'eau et mettre en place une stratégie performante capable d’éviter les problèmes de l’année dernière. Un programme détaillé a été préparé à ce sujet, touchant tous les gouvernorats du pays, a précisé M. Taieb.
Le ministre a assuré, également, que pour l’année prochaine, 40 unités de dessalement d’eau de mer d’une capacité de 2000 m3 par jour et d’un coût de 200 millions de dinars seront installés, et ce dans le cadre du programme d’urgence du ministère. Il a précisé que 20 puits supplémentaires seront forés pour alimenter les réseaux d’eau potable et de l’irrigation.
Il a indiqué que le niveau des eaux collectées dans les barrages est de 504 millions m3 enregistrant ainsi une nette baisse par rapport à l’année précédente. Optimiste, M. Taieb a indiqué que les prévisions météo de ces prochains jours révèlent qu’il faut s’attendre à d’importante chutes de pluies. "Il faut atteindre 1800 millions de mètres cubes pour ne pas vivre les problèmes de l’été dernier" a-t-il dit en rappelant que la Tunisie a vécu près de trois ans de sécheresse.
M. Taieb a appelé, par ailleurs, les citoyens à rationaliser leur consommation d’eau en soulignant la nécessité de promouvoir de nouvelles stratégies pour éviter la crise hydrique de ces dernières années. Il a expliqué que la politique d’eau, longtemps adoptée, qui est basée sur les barrages et le transfert de l’eau du nord vers le sud ne suffit plus. Il a fait savoir que son ministère opte actuellement pour de nouvelles techniques comme le dessalement de l’eau de mer.
M. Taieb a révélé, par ailleurs, que les puits anarchiques sont une des principales raisons derrière la rareté d’eau notamment dans les nappes souterraines. Il a indiqué qu’en Tunisie, il y a 11 mille puits anarchiques dont 7000 se trouvent à Kébili. Des chiffres alarmants qui nécessitent des solutions urgentes pour combattre ce fléau qui ne cesse de nuire aux réserves d’eaux naturelles, a noté le ministre. “70% de la production tunisienne des dattes proviennent des oasis anarchiques de Kébili”, a-t-il ajouté.
Samir Taieb a annoncé, d’autre part, que son ministère a proposé la tenue d’un conseil ministériel pour évoquer la crise de l'eau et mettre en place une stratégie performante capable d’éviter les problèmes de l’année dernière. Un programme détaillé a été préparé à ce sujet, touchant tous les gouvernorats du pays, a précisé M. Taieb.
Le ministre a assuré, également, que pour l’année prochaine, 40 unités de dessalement d’eau de mer d’une capacité de 2000 m3 par jour et d’un coût de 200 millions de dinars seront installés, et ce dans le cadre du programme d’urgence du ministère. Il a précisé que 20 puits supplémentaires seront forés pour alimenter les réseaux d’eau potable et de l’irrigation.
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