Moins de 48 heures nous séparent de l’ultimatum lancé par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) au gouvernement de Youssef Chahed: si d’ici le 7 décembre au soir le gouvernement d’union nationale ne réussit pas à trouver un compromis en ce qui concerne le report des augmentations salariales, la centrale syndicale donnera le coup d’envoi pour une grève générale du secteur public qui sera observée le 8 décembre courant.
Revenant sur le blocage qui les oppose à l’UGTT, la ministre des Finances, Lamia Zribi, a donné une déclaration qui marque une première depuis le début des négociations: la ministre a en effet évoqué, pour la première fois, le Fonds monétaire international (FMI) qui a expliqué à l’État tunisien que les augmentations salariales dans la fonction publique sont "une ligne rouge à ne pas franchir". Et d’ajouter qu’une solution doit être trouvée et ce avant de l’année courante. Au cas échéant, les accords entre le FMI et la Tunisie seront voués à l’échec et tout le processus tombera à l’eau.
Les pharmaciens menacent
Dans un communiqué publié en début de la semaine, le syndicat des pharmaciens a informé l’opinion publique de sa décision d’observer une grève générale dont la date sera fixée prochainement. Les pharmaciens expliquent qu’ils s’opposent fermement à l’un des articles du projet de la loi des Finances de 2017 qui stipule que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les médicaments importés sera augmentée de 6% sans que les prix desdits médicaments n’augmentent.
Lors d’une intervention accordée à la radio Shems FM, le secrétaire-général du syndicat, Rached Garr, a assuré que si jamais cet article n’était pas abandonné par le gouvernement, les pharmacies, et surtout celles se trouvant à l’intérieur du pays, perdraient entre 30 et 40% de leurs bénéfices.
Appelant le gouvernement à plus de raison, Rached Garr a insisté sur l’importance d’une solution qui ne doit, en aucun cas, toucher au pouvoir d’achat du citoyen tunisien.
Les avocats en rang serré
Ayant choisi, depuis le début du dépôt du projet de la loi des Finances à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) par le gouvernement, une méthode de protestation virulentes, l’Ordre national des avocats tunisiens (ONAT), a annoncé, dimanche, une grève générale ouverte qui sera suivie par une grande marche de protestation qui se dirigera vers le palais de la Kasbah là où sied le gouvernement.
Réuni au cours de l’après-midi du lundi, le Conseil des bâtonniers a exprimé son soutien au bâtonnier actuel, Ameur Maherzi. Dans un communiqué publié suite à la même réunion, le Conseil a considéré que l’article concernant les timbres fiscaux pour les avocats démontre qu’il existe une réelle intention de viser le corps des avocats et son indépendance.
Quelques heures plus tard, Ameur Maherzi, accompagné par d’autres avocats, se sont entretenus avec le chef d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, au siège central du mouvement. En la présence de Lotfi Zitoun et de Faouzi Kamoun, cette rencontre s’est penchée sur les récentes évolutions au sujet des avocats.
Les enseignants appellent à une grève sectorielle le 5 janvier prochain
Moins d’une semaine après le rassemblement du 30 novembre – un rassemblement ayant suscité plusieurs critiques sévères à l’encontre des professeurs et des enseignants à cause des slogans jugés hostiles par certains scandés à l’encontre du ministre de l’Education nationale, Néji Jalloul – le syndicat de l’enseignement secondaire a publié un communiqué où il a annoncé une série de nouvelles mesures visant l’actuel ministre.
Ainsi, le syndicat a décidé d’observer une grève sectorielle nationale générale le 5 janvier 2017, d’organiser des grèves régionales régulières pendant trois semaines qui seront accompagnées par des rassemblements devant les établissements régionaux du ministère de l’Education nationale et d’organiser un rassemblement central devant le même ministère le 12 janvier, au cours des vacances d’hiver.
Revenant sur le blocage qui les oppose à l’UGTT, la ministre des Finances, Lamia Zribi, a donné une déclaration qui marque une première depuis le début des négociations: la ministre a en effet évoqué, pour la première fois, le Fonds monétaire international (FMI) qui a expliqué à l’État tunisien que les augmentations salariales dans la fonction publique sont "une ligne rouge à ne pas franchir". Et d’ajouter qu’une solution doit être trouvée et ce avant de l’année courante. Au cas échéant, les accords entre le FMI et la Tunisie seront voués à l’échec et tout le processus tombera à l’eau.
Les pharmaciens menacent
Dans un communiqué publié en début de la semaine, le syndicat des pharmaciens a informé l’opinion publique de sa décision d’observer une grève générale dont la date sera fixée prochainement. Les pharmaciens expliquent qu’ils s’opposent fermement à l’un des articles du projet de la loi des Finances de 2017 qui stipule que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les médicaments importés sera augmentée de 6% sans que les prix desdits médicaments n’augmentent.
Lors d’une intervention accordée à la radio Shems FM, le secrétaire-général du syndicat, Rached Garr, a assuré que si jamais cet article n’était pas abandonné par le gouvernement, les pharmacies, et surtout celles se trouvant à l’intérieur du pays, perdraient entre 30 et 40% de leurs bénéfices.
Appelant le gouvernement à plus de raison, Rached Garr a insisté sur l’importance d’une solution qui ne doit, en aucun cas, toucher au pouvoir d’achat du citoyen tunisien.
Les avocats en rang serré
Ayant choisi, depuis le début du dépôt du projet de la loi des Finances à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) par le gouvernement, une méthode de protestation virulentes, l’Ordre national des avocats tunisiens (ONAT), a annoncé, dimanche, une grève générale ouverte qui sera suivie par une grande marche de protestation qui se dirigera vers le palais de la Kasbah là où sied le gouvernement.
Réuni au cours de l’après-midi du lundi, le Conseil des bâtonniers a exprimé son soutien au bâtonnier actuel, Ameur Maherzi. Dans un communiqué publié suite à la même réunion, le Conseil a considéré que l’article concernant les timbres fiscaux pour les avocats démontre qu’il existe une réelle intention de viser le corps des avocats et son indépendance.
Quelques heures plus tard, Ameur Maherzi, accompagné par d’autres avocats, se sont entretenus avec le chef d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, au siège central du mouvement. En la présence de Lotfi Zitoun et de Faouzi Kamoun, cette rencontre s’est penchée sur les récentes évolutions au sujet des avocats.
Les enseignants appellent à une grève sectorielle le 5 janvier prochain
Moins d’une semaine après le rassemblement du 30 novembre – un rassemblement ayant suscité plusieurs critiques sévères à l’encontre des professeurs et des enseignants à cause des slogans jugés hostiles par certains scandés à l’encontre du ministre de l’Education nationale, Néji Jalloul – le syndicat de l’enseignement secondaire a publié un communiqué où il a annoncé une série de nouvelles mesures visant l’actuel ministre.
Ainsi, le syndicat a décidé d’observer une grève sectorielle nationale générale le 5 janvier 2017, d’organiser des grèves régionales régulières pendant trois semaines qui seront accompagnées par des rassemblements devant les établissements régionaux du ministère de l’Education nationale et d’organiser un rassemblement central devant le même ministère le 12 janvier, au cours des vacances d’hiver.
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