POLITIQUE- Signé en juillet dernier par neuf partis politiques et trois organisations nationales, le pacte de Carthage a permis à l’initiative présidentielle – annoncée le 2 juin 2016 par Béji Caïd Essebsi – de se concrétiser et de voir le jour avec la formation d’un gouvernement d’union nationale présidé par Youssef Chahed, dirigeant du mouvement de Nidaa Tounes.
Quelques mois après, le document en question est devenu une source d’inquiétudes et de remises en questions. Cela a commencé avec l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) qui, dès que le projet de la loi des Finances de 2017 a été déposé par le gouvernement à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), a déploré le viol dudit pacte par le gouvernement d’union nationale.
La centrale syndicale estime avoir été l’un des acteurs principaux dans la rédaction du document et que ce dernier a été rompu puisque le gouvernement a décidé de rompre la continuité de l’Etat tunisien en refusant de respecter ses engagements antérieurs.
Intervenant sur les ondes de la radio Mosaïque FM, le secrétaire général du Mouvement projet pour la Tunisie (MPT), Mohsen Marzouk, a considéré que le pacte de Carthage a été "déchiré". Marzouk est revenu sur l’incident survenu lors de la Conférence internationale sur l’investissement – Marzouk s’en était retiré avec le président de l’Union patriotique libre (UPL), Slim Riahi – en expliquant que le protocole de la présidence de la République lui a indiqué que les places ont été réparties selon l’appartenance ou pas au gouvernement.
Or, le secrétaire général du MPT considère que tous ceux qui ont signé le pacte de Carthage ne doivent pas être traités différemment les uns des autres. Pour Marzouk, cette manière de privilégier les partis représentés au sein du gouvernement démontre un message politique important qui va dans le sens d’une rupture totale avec le pacte de Carthage.
De son côté, et à l’issu de la réunion de son bureau politique, le parti Al Massar a publié un communiqué où il a vivement appelé le président de la République à organiser une réunion entre tous les signataires du pacte de Carthage. Appelant toutes les parties concernées à privilégier le consensus et l’intérêt général du pays, Al Massar a exprimé ses inquiétudes quant au climat social du pays.
Quelques mois après, le document en question est devenu une source d’inquiétudes et de remises en questions. Cela a commencé avec l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) qui, dès que le projet de la loi des Finances de 2017 a été déposé par le gouvernement à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), a déploré le viol dudit pacte par le gouvernement d’union nationale.
La centrale syndicale estime avoir été l’un des acteurs principaux dans la rédaction du document et que ce dernier a été rompu puisque le gouvernement a décidé de rompre la continuité de l’Etat tunisien en refusant de respecter ses engagements antérieurs.
Intervenant sur les ondes de la radio Mosaïque FM, le secrétaire général du Mouvement projet pour la Tunisie (MPT), Mohsen Marzouk, a considéré que le pacte de Carthage a été "déchiré". Marzouk est revenu sur l’incident survenu lors de la Conférence internationale sur l’investissement – Marzouk s’en était retiré avec le président de l’Union patriotique libre (UPL), Slim Riahi – en expliquant que le protocole de la présidence de la République lui a indiqué que les places ont été réparties selon l’appartenance ou pas au gouvernement.
Or, le secrétaire général du MPT considère que tous ceux qui ont signé le pacte de Carthage ne doivent pas être traités différemment les uns des autres. Pour Marzouk, cette manière de privilégier les partis représentés au sein du gouvernement démontre un message politique important qui va dans le sens d’une rupture totale avec le pacte de Carthage.
De son côté, et à l’issu de la réunion de son bureau politique, le parti Al Massar a publié un communiqué où il a vivement appelé le président de la République à organiser une réunion entre tous les signataires du pacte de Carthage. Appelant toutes les parties concernées à privilégier le consensus et l’intérêt général du pays, Al Massar a exprimé ses inquiétudes quant au climat social du pays.
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