Après plusieurs mois de bras de fer entre l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) et le gouvernement sur les majorations salariales dans le secteur public, un compromis a été trouvé, mercredi 07 décembre 2016 a indiqué la centrale syndicale.
En conséquence, la grève générale prévue demain, 08 décembre 2016 a été annulée précise le communiqué.
Selon la radio Mosaïque FM, voici les termes de l'accord signé entre l'UGTT et le gouvernement:
Intervenant sur les ondes de la radio Shems Fm, le porte-parole de la centrale syndicale Sami Tahri a indiqué que le gouvernement ne voulait pas du tout de majorations au départ: "Nous avons réussi à confirmer notre droit, et c'est notre mérite" a t-il indiqué avant d'ajouter que l'UGTT a toujours été ouverte au dialogue.
Alors que le gouvernement tunisien avait présenté une nouvelle proposition concernant l’augmentation salariale pour 2017 et proposé de verser la majoration salariale, prévue au titre de l’année 2017, au mois de novembre 2017, la centrale syndicale avait refusé catégoriquement cette proposition le 17 novembre dernier, menaçant d'une grève général si un accord n'était pas trouvé rapidement.
L'UGTT avait alors exprimé sa "protestation contre le gouvernement d'union nationale et ses politiques qui appellent à revenir sur des décisions signées et sur l'Accord de Carthage" et rejeté "toute responsabilité" sur le gouvernement de quelconques "tensions du climat social".
Rappelons que la centrale syndicale avait signé avec le gouvernement Essid une hausse des salaires dans le secteur public pour l'année 2017 et avait indiqué que tout report des augmentations salariales signifierait que le gouvernement de Youssef Chahed a violé l'accord de Carthage et que l’Etat n’est plus en mesure de respecter ses engagements.
En conséquence, la grève générale prévue demain, 08 décembre 2016 a été annulée précise le communiqué.
Selon la radio Mosaïque FM, voici les termes de l'accord signé entre l'UGTT et le gouvernement:
- Le versement de 50% des majorations au titre de 2017 entre janvier et novembre 2017. La majoration sera versée entièrement durant le mois de décembre 2017.
- Le versement de 50% de la prime spécifique à partir du mois d'avril 2017 et jusqu'au mois de novembre de la même année. Cette prime sera versée dans sa globalité au mois de décembre 2017.
- Le versement des 50% des majorations restantes (générale et spécifique) durant les mois de janvier, février et Mars 2018.
- L'application de l'accord conclu entre le gouvernement et l'UGTT à partir de 2017.
- Le versement des primes des instituteurs et des professeurs dont la prime de rentrée scolaire et le paiement des frais de travail durant les examens avant le 12 décembre 2016.
- La révision de l'échelle des impôts en se basant sur le principe de la justice fiscale.
- Accélérer l'adoption de la loi portant création du conseil national du dialogue national.
- Ouvrir les prochaines négociations sociales au mois d'avril 2018.
Intervenant sur les ondes de la radio Shems Fm, le porte-parole de la centrale syndicale Sami Tahri a indiqué que le gouvernement ne voulait pas du tout de majorations au départ: "Nous avons réussi à confirmer notre droit, et c'est notre mérite" a t-il indiqué avant d'ajouter que l'UGTT a toujours été ouverte au dialogue.
Alors que le gouvernement tunisien avait présenté une nouvelle proposition concernant l’augmentation salariale pour 2017 et proposé de verser la majoration salariale, prévue au titre de l’année 2017, au mois de novembre 2017, la centrale syndicale avait refusé catégoriquement cette proposition le 17 novembre dernier, menaçant d'une grève général si un accord n'était pas trouvé rapidement.
L'UGTT avait alors exprimé sa "protestation contre le gouvernement d'union nationale et ses politiques qui appellent à revenir sur des décisions signées et sur l'Accord de Carthage" et rejeté "toute responsabilité" sur le gouvernement de quelconques "tensions du climat social".
Rappelons que la centrale syndicale avait signé avec le gouvernement Essid une hausse des salaires dans le secteur public pour l'année 2017 et avait indiqué que tout report des augmentations salariales signifierait que le gouvernement de Youssef Chahed a violé l'accord de Carthage et que l’Etat n’est plus en mesure de respecter ses engagements.
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