Le secrétaire d'Etat aux Domaines de l'Etat et des Affaires foncières, Mabrouk Korchid, a annoncé, mercredi 7 décembre 2016 à Shems Fm, que les plaques d’immatriculation des voitures de fonction notamment celles réservées aux hauts responsables de l’Etat ne seront plus rouges comme à l’accoutumée. “Elles seront modifiées en plaques ordinaires, noires.” a-t-il précisé.
M. Korchid a fait savoir que cette nouvelle mesure a déjà été adoptée par certains ministères dont le ministère du Domaines de l'Etat et des Affaires foncières.
Il a précisé, par ailleurs, que près de 80 mille véhicules sont la propriété de l’Etat dont des bus et des camions.
Selon une étude menée par l’Association tunisienne de lutte contre la corruption, les frais divers en relation avec ces véhicules sont de l'ordre des 760 milliards de dinars dont 540 destinés à la consommation d'essence.
De son côté, le ministre de la Fonction publique et de la gouvernance, Abid Briki, a fait savoir lors d’une émission télévisée diffusée dans la soirée du 5 décembre, l’intention de son ministère de mettre fin à l’utilisation des voitures administratives.
Cette proposition a été évoquée, notamment, en 2014 par le gouvernement Mehdi Jomâa qui avait proposé de "remplacer les voitures de fonction au sein des institutions et établissements publics par une prime financière" et de "remplacer les bons d'essence par une prime financière compensatoire”.
Il est à rappeler que les réseaux sociaux jouent un rôle essentiel pour dénoncer les dépassements et les utilisations abusives des voitures de fonction. Plusieurs photos et vidéos y ont été publiées provoquant une remise en question de la politique de l’Etat à ce sujet. Des mesures disciplinaires ont été prises, dans ce cadre, comme la mise à l’arrêt d'un agent du ministère de l'Industrie à la suite de la publication d’une vidéo de lui en train d’utiliser un véhicule de fonction du ministère pour approvisionner en eau minérale un café de la ville de Béja.
M. Korchid a fait savoir que cette nouvelle mesure a déjà été adoptée par certains ministères dont le ministère du Domaines de l'Etat et des Affaires foncières.
Il a précisé, par ailleurs, que près de 80 mille véhicules sont la propriété de l’Etat dont des bus et des camions.
Selon une étude menée par l’Association tunisienne de lutte contre la corruption, les frais divers en relation avec ces véhicules sont de l'ordre des 760 milliards de dinars dont 540 destinés à la consommation d'essence.
De son côté, le ministre de la Fonction publique et de la gouvernance, Abid Briki, a fait savoir lors d’une émission télévisée diffusée dans la soirée du 5 décembre, l’intention de son ministère de mettre fin à l’utilisation des voitures administratives.
Cette proposition a été évoquée, notamment, en 2014 par le gouvernement Mehdi Jomâa qui avait proposé de "remplacer les voitures de fonction au sein des institutions et établissements publics par une prime financière" et de "remplacer les bons d'essence par une prime financière compensatoire”.
Il est à rappeler que les réseaux sociaux jouent un rôle essentiel pour dénoncer les dépassements et les utilisations abusives des voitures de fonction. Plusieurs photos et vidéos y ont été publiées provoquant une remise en question de la politique de l’Etat à ce sujet. Des mesures disciplinaires ont été prises, dans ce cadre, comme la mise à l’arrêt d'un agent du ministère de l'Industrie à la suite de la publication d’une vidéo de lui en train d’utiliser un véhicule de fonction du ministère pour approvisionner en eau minérale un café de la ville de Béja.
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