Après une première séance très tendue – à l’issue de laquelle les députés ont décidé de reporter le vote à cause de l’absence de Sihem Ben Sedrine –, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a voté le budget de l’Instance vérité et dignité (IVD) pour l’année de 2017: ainsi, 10,910 million de dinars ont été accordés à l’IVD avec 121 voix pour, 21 abstentions et 28 contre.
La séance d’hier a été marquée par une grande tension surtout après que quelques députés du bloc du mouvement d’Ennahdha et de celui d’Al Horra aient boycotté la séance en signe de protestation contre ce qu’ils ont considéré comme des réponses vagues et évasives de la présidente de l’IVD aux questions des députés.
Les boycotteurs ont appelé Sihem Ben Seddrine à apporter des réponses plus structurées et plus claires auxdites questions d’autant plus qu’il s’agit de sujets extrêmement important.
D’autres élus ont choisi d’autres manières pour protester: exprimant leur déception du rendement de la présidente de l’Instance, ces députés ont carrément appelé cette dernière à présenter sa démission afin que le processus de la justice transitionnelle puisse continuer sur la bonne voie.
Walid Jalled a été parmi ces députés qui ont appelé à la démission. Intervenant lors de la même séance, l’élu est revenu sur les premières séances d’audition publique des victimes de l’oppression en expliquant que le choix des intervenants a été fait selon des critères purement politiques. Et d’ajouter que Sihem Ben Sedrine a clairement échoué à rassembler les personnes autour de son Instance.
Jalled n’a pas omis lors de sa déclaration que l’IVD n’a même pas daigné respecter les verdicts du Tribunal administratif relatifs aux affaires de Zouheir Makhlouf, de Lilia Bouguira et de Mustapha Baâzaoui.
De son côté, la députée du bloc d’Afek Tounes, Hager Ben Cheikh Ahmed, a assuré qu’au lieu de la vérité et de la dignité, "tout ce que nous avons obtenu de l’IVD n’était que arrogance et règlement de compte".
Ben Cheikh Ahmed a profité pour rappeler que, pour les mêmes auditions publiques, l’IVD a signé avec une chaîne étrangère avant même de le faire avec la télévision nationale. Et d’ajouter que les postes vacants de la même instance ne sont toujours pas expliqués ni comblés. Et de conclure que l’IVD est aujourd’hui devant une responsabilité historique et que "l’Histoire ne pardonne pas".
Pour Adnen Hadji, l’Instance est devenue douteuse à cause, surtout, des soupçons de corruption qui planent sur certains de ses recrutements. Selon le même député, l’IVD aurait recruté un retraité qui bénéficierait d’un important salaire.
Répondant à quelques-unes des critiques et des questions qui lui ont été posées, Sihem Ben Sedrine a assuré que le choix des intervenants des premières séances d’audition publique s'est fait sans aucune pression politique. "Et j’appelle d’ailleurs toutes les parties concernées à éviter de manipuler et d’instrumentaliser ces mêmes personnes pour des objectifs politiques", a-t-elle ajouté.
La séance d’hier a été marquée par une grande tension surtout après que quelques députés du bloc du mouvement d’Ennahdha et de celui d’Al Horra aient boycotté la séance en signe de protestation contre ce qu’ils ont considéré comme des réponses vagues et évasives de la présidente de l’IVD aux questions des députés.
Les boycotteurs ont appelé Sihem Ben Seddrine à apporter des réponses plus structurées et plus claires auxdites questions d’autant plus qu’il s’agit de sujets extrêmement important.
D’autres élus ont choisi d’autres manières pour protester: exprimant leur déception du rendement de la présidente de l’Instance, ces députés ont carrément appelé cette dernière à présenter sa démission afin que le processus de la justice transitionnelle puisse continuer sur la bonne voie.
Walid Jalled a été parmi ces députés qui ont appelé à la démission. Intervenant lors de la même séance, l’élu est revenu sur les premières séances d’audition publique des victimes de l’oppression en expliquant que le choix des intervenants a été fait selon des critères purement politiques. Et d’ajouter que Sihem Ben Sedrine a clairement échoué à rassembler les personnes autour de son Instance.
Jalled n’a pas omis lors de sa déclaration que l’IVD n’a même pas daigné respecter les verdicts du Tribunal administratif relatifs aux affaires de Zouheir Makhlouf, de Lilia Bouguira et de Mustapha Baâzaoui.
De son côté, la députée du bloc d’Afek Tounes, Hager Ben Cheikh Ahmed, a assuré qu’au lieu de la vérité et de la dignité, "tout ce que nous avons obtenu de l’IVD n’était que arrogance et règlement de compte".
Ben Cheikh Ahmed a profité pour rappeler que, pour les mêmes auditions publiques, l’IVD a signé avec une chaîne étrangère avant même de le faire avec la télévision nationale. Et d’ajouter que les postes vacants de la même instance ne sont toujours pas expliqués ni comblés. Et de conclure que l’IVD est aujourd’hui devant une responsabilité historique et que "l’Histoire ne pardonne pas".
Pour Adnen Hadji, l’Instance est devenue douteuse à cause, surtout, des soupçons de corruption qui planent sur certains de ses recrutements. Selon le même député, l’IVD aurait recruté un retraité qui bénéficierait d’un important salaire.
Répondant à quelques-unes des critiques et des questions qui lui ont été posées, Sihem Ben Sedrine a assuré que le choix des intervenants des premières séances d’audition publique s'est fait sans aucune pression politique. "Et j’appelle d’ailleurs toutes les parties concernées à éviter de manipuler et d’instrumentaliser ces mêmes personnes pour des objectifs politiques", a-t-elle ajouté.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.