Le tribunal de première instance à Gabès a ordonné, mercredi, un non-lieu en faveur de douze jeunes chômeurs diplômés du supérieur arrêtés, jeudi dernier, pour entrave à la bonne marche du travail à la direction régionale des usines du Groupe chimique tunisien à Gabès (GCT), rapporte la TAP.
Ces jeunes ont été interpellés suite à un mouvement de protestation qu’ils ont observé devant le bâtiment de la direction régionale pour réclamer la transparence et la crédibilité concernant le concours du recrutement de la société environnementale SEPJ. Ces derniers ont organisé des sit-ins depuis plusieurs semaines appelant à la publication des détails des résultats du concours, indique la page Facebook Gabès Book.
Suite à leur arrestation le 1er décembre courant, la tension est montée d’un cran à El Hamma. Des manifestants revendiquant la libération des 12 personnes arrêtées ont brûlé des pneus et ont bloqué la route principale de la ville.
Tout au long de cette arrestation, les familles des détenus ainsi que plusieurs jeunes et militants de la société civile dont des affiliés à l’Union des sans-emploi ont mené des manifestations, exigeant leur mise en liberté et leur insertion professionnelle. Il se sont, par ailleurs, rassemblés, mercredi matin, devant le tribunal.
Dans une déclaration donnée à African Manager, le gouverneur de Gabès a affirmé qu'il y a 24 mille chômeurs dont près de 9 mille sont des diplômés de l’enseignement supérieur en avril 2016, faisant de la région, la 3eme du pays la plus touchée par le taux de chômage.
Le Groupe chimique tunisien est un des principaux groupes industriels en Tunisie. Sa production est divisée sur de nombreuses villes. Son activité, qui a débuté dans les années 70 dans la région consiste à transformer et valoriser le phosphate brut, il compte aujourd'hui 4 pôles industriels, à Sfax, M’dhilla, Gabès et Shkira.
Ces jeunes ont été interpellés suite à un mouvement de protestation qu’ils ont observé devant le bâtiment de la direction régionale pour réclamer la transparence et la crédibilité concernant le concours du recrutement de la société environnementale SEPJ. Ces derniers ont organisé des sit-ins depuis plusieurs semaines appelant à la publication des détails des résultats du concours, indique la page Facebook Gabès Book.
Suite à leur arrestation le 1er décembre courant, la tension est montée d’un cran à El Hamma. Des manifestants revendiquant la libération des 12 personnes arrêtées ont brûlé des pneus et ont bloqué la route principale de la ville.
Tout au long de cette arrestation, les familles des détenus ainsi que plusieurs jeunes et militants de la société civile dont des affiliés à l’Union des sans-emploi ont mené des manifestations, exigeant leur mise en liberté et leur insertion professionnelle. Il se sont, par ailleurs, rassemblés, mercredi matin, devant le tribunal.
Dans une déclaration donnée à African Manager, le gouverneur de Gabès a affirmé qu'il y a 24 mille chômeurs dont près de 9 mille sont des diplômés de l’enseignement supérieur en avril 2016, faisant de la région, la 3eme du pays la plus touchée par le taux de chômage.
Le Groupe chimique tunisien est un des principaux groupes industriels en Tunisie. Sa production est divisée sur de nombreuses villes. Son activité, qui a débuté dans les années 70 dans la région consiste à transformer et valoriser le phosphate brut, il compte aujourd'hui 4 pôles industriels, à Sfax, M’dhilla, Gabès et Shkira.
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