Il y a de cela un mois, une réunion entre professeurs et étudiants s'est tenue à l'Institut Supérieur des Sciences Biologiques Appliquées de Tunis (ISSBAT), "une journée qualité", l'avaient-ils appelée.
Ce qu'il en ressort ensuite est un des exemples à suivre partout ailleurs, les professeurs voulaient écouter les attentes de leurs jeunes étudiants, et ces derniers ont revendiqué, entre autres, les activités associatives.
"Mon seul espoir, c'est la jeunesse tunisienne!" s'est exprimée, à ce sujet, l'une des professeures.
A l'ISSBAT, ils ont voulu voir le changement, alors ils l'ont créé.
Si les activités associatives et artistiques ne sont pas incluses dans le programme éducatif, eux, ils ont bien trouvé le temps pour les faire, en attendant de les institutionnaliser. Ils ont créé des clubs comme le club de bricolage et recyclage ou encore le club agri-food.
Encadrés par leurs enseignants, les étudiants de l'Institut Supérieur des Sciences Biologiques Appliquées de Tunis (ISSBAT), ont organisé, à l'occasion de la journée mondiale du climat, une journée dédiée à un grand problème qui touche le monde.
Outre l'objectif du projet qui est de sensibiliser au réchauffement climatique, les étudiants ont pu, à travers cette initiative, améliorer leurs compétences en matière de prise d'initiative, en savoir-être, en savoir faire et en communication.
Déterminé par les étudiants avec l'aide des professeurs, le programme était varié, entre ateliers, présentations et conférences.
Le HuffPost Tunisie était présent pour la journée du 7 décembre, un jour avant la journée mondiale du climat.
Après la projection d'un film et une discussion autour, les étudiants se sont organisés par groupes pour une simulation des négociations de la COP. Une mini-COP a donc eu lieu dans l'enceinte de l'ISSBAT, chaque groupe référait à une région du monde: Inde, Etats-Unis, Union Européenne, autres pays européens, pays en développement.
Débattant d'abord entre eux, ils ont commencé ensuite les négociations, en appelant un représentant de chaque pays à proposer les taux de réduction d'émission de gaz à effet de serre auxquels il s'engage.
Et à l'aide d'une application, ils ont calculé, comme à la COP, les résultats attendus en 2030.
Comme à la COP, les manifestations artistiques n'ont pas manqué au programme. Tout d'abord avec un défilé où des étudiantes se sont habillées en robes faites de sachets.
En effet, après un questionnaire, il s'est avéré qu'un Tunisien utilise en moyenne 50 sachets en plastique par mois. C'est donc avec 50 sachets qu'elles ont conçu chacune sa robe.
La présentation qui a suivi se penchait sur l'empreinte écologique et le développement durable, donnée par deux étudiantes, elles ont exposé les réels problèmes écologiques auxquels est confrontée la Tunisie, mais aussi la terre entière, mettant en avant les chiffres alarmants, dénonçant la sur-consommation et la sur-exploitation des ressources naturelles.
Elles ont ensuite utilisé une application pour calculer l'empreinte écologique de quelques présents.
Place aux travaux du club DBR, un club de bricolage et de recyclage au sein de l'ISSBAT, les étudiants ont assemblé des canettes vides pour fabriquer un petit fauteuil, le message étant d'inciter à la valorisation des déchets.
C'est aussi à l'aide de mégots de cigarettes qu'ils ont créé un tableau, un poumon, sain d'un côté, et celui d'un fumeur de l'autre.
L'après-midi était consacrée aux conférences. Avec la présence des associations comme Eco-conscience ou encore l'Association Tunisienne des Matériaux et de l'Environnement, de climatologues et bien d'autres invités.
La première partie fut consacré aux étudiants, qui ont présenté les résultats d'une enquête et d'un micro-trottoir, faits à l'intérieur et à l'extérieur de l'établissement, également, afin de découvrir le degré de conscience de la société tunisienne autour du souci climatique.
Sabria Barka, secrétaire générale de l'association Eco-conscience, a présenté les "Stratégies gouvernementales de lutte contre le réchauffement climatique", avec un regard critique, "Des maisons pieds dans l'eau? Bientôt ça sera "tête dans l'eau"!!", s'exclame-t-elle.
Diane Robert, journaliste et militante d'origine française, qui réside en Tunisie depuis 2 ans a présenté les enjeux économiques et socio-environnementaux des COP.
Quant à la place des médias dans cet enjeu, c'est Hafawa Rebhi, journaliste tunisienne, qui s'est occupée de ce volet.
En dernier lieu, Walim Mardassi, entrepreneur et conseiller auprès du ministre de l'Environnement, expert dans le tri et la valorisation des déchets, a partagé son expérience avec les étudiants. Par sa présentation il a mis en avant l'importance non seulement de l'écologie, mais aussi de l'entrepreneuriat.
Ce qu'il en ressort ensuite est un des exemples à suivre partout ailleurs, les professeurs voulaient écouter les attentes de leurs jeunes étudiants, et ces derniers ont revendiqué, entre autres, les activités associatives.
"Mon seul espoir, c'est la jeunesse tunisienne!" s'est exprimée, à ce sujet, l'une des professeures.
A l'ISSBAT, ils ont voulu voir le changement, alors ils l'ont créé.
Si les activités associatives et artistiques ne sont pas incluses dans le programme éducatif, eux, ils ont bien trouvé le temps pour les faire, en attendant de les institutionnaliser. Ils ont créé des clubs comme le club de bricolage et recyclage ou encore le club agri-food.
Encadrés par leurs enseignants, les étudiants de l'Institut Supérieur des Sciences Biologiques Appliquées de Tunis (ISSBAT), ont organisé, à l'occasion de la journée mondiale du climat, une journée dédiée à un grand problème qui touche le monde.
Outre l'objectif du projet qui est de sensibiliser au réchauffement climatique, les étudiants ont pu, à travers cette initiative, améliorer leurs compétences en matière de prise d'initiative, en savoir-être, en savoir faire et en communication.
"Cet événement c'est par eux et pour eux," dit l'une de leurs professeurs, "L'un des soucis majeurs, que les étudiants mêmes ont souligné, dans l'éducation c'est le manque d'événements culturels, c'est eux qui ont demandé à s'impliquer, quelques parents ont même apporté leurs aides, avec les badges et les affiches par exemple."
Déterminé par les étudiants avec l'aide des professeurs, le programme était varié, entre ateliers, présentations et conférences.
Le HuffPost Tunisie était présent pour la journée du 7 décembre, un jour avant la journée mondiale du climat.
Après la projection d'un film et une discussion autour, les étudiants se sont organisés par groupes pour une simulation des négociations de la COP. Une mini-COP a donc eu lieu dans l'enceinte de l'ISSBAT, chaque groupe référait à une région du monde: Inde, Etats-Unis, Union Européenne, autres pays européens, pays en développement.
Débattant d'abord entre eux, ils ont commencé ensuite les négociations, en appelant un représentant de chaque pays à proposer les taux de réduction d'émission de gaz à effet de serre auxquels il s'engage.
Et à l'aide d'une application, ils ont calculé, comme à la COP, les résultats attendus en 2030.
Comme à la COP, les manifestations artistiques n'ont pas manqué au programme. Tout d'abord avec un défilé où des étudiantes se sont habillées en robes faites de sachets.
En effet, après un questionnaire, il s'est avéré qu'un Tunisien utilise en moyenne 50 sachets en plastique par mois. C'est donc avec 50 sachets qu'elles ont conçu chacune sa robe.
La présentation qui a suivi se penchait sur l'empreinte écologique et le développement durable, donnée par deux étudiantes, elles ont exposé les réels problèmes écologiques auxquels est confrontée la Tunisie, mais aussi la terre entière, mettant en avant les chiffres alarmants, dénonçant la sur-consommation et la sur-exploitation des ressources naturelles.
Elles ont ensuite utilisé une application pour calculer l'empreinte écologique de quelques présents.
Place aux travaux du club DBR, un club de bricolage et de recyclage au sein de l'ISSBAT, les étudiants ont assemblé des canettes vides pour fabriquer un petit fauteuil, le message étant d'inciter à la valorisation des déchets.
C'est aussi à l'aide de mégots de cigarettes qu'ils ont créé un tableau, un poumon, sain d'un côté, et celui d'un fumeur de l'autre.
L'après-midi était consacrée aux conférences. Avec la présence des associations comme Eco-conscience ou encore l'Association Tunisienne des Matériaux et de l'Environnement, de climatologues et bien d'autres invités.
La première partie fut consacré aux étudiants, qui ont présenté les résultats d'une enquête et d'un micro-trottoir, faits à l'intérieur et à l'extérieur de l'établissement, également, afin de découvrir le degré de conscience de la société tunisienne autour du souci climatique.
Sabria Barka, secrétaire générale de l'association Eco-conscience, a présenté les "Stratégies gouvernementales de lutte contre le réchauffement climatique", avec un regard critique, "Des maisons pieds dans l'eau? Bientôt ça sera "tête dans l'eau"!!", s'exclame-t-elle.
Diane Robert, journaliste et militante d'origine française, qui réside en Tunisie depuis 2 ans a présenté les enjeux économiques et socio-environnementaux des COP.
Quant à la place des médias dans cet enjeu, c'est Hafawa Rebhi, journaliste tunisienne, qui s'est occupée de ce volet.
En dernier lieu, Walim Mardassi, entrepreneur et conseiller auprès du ministre de l'Environnement, expert dans le tri et la valorisation des déchets, a partagé son expérience avec les étudiants. Par sa présentation il a mis en avant l'importance non seulement de l'écologie, mais aussi de l'entrepreneuriat.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.