FAUSSE COUCHE - Quand Alicia parle de sa fausse-couche, elle met d'abord en avant le choc. "Je suis restée sans voix", explique cette illustratrice interrogée par Le HuffPost. "Seule la douleur était là. Voilà pourquoi j'ai dessiné cette 'fable muette'".
Dimanche 4 décembre, Alicia a décidé de publier une série de dessins sur son blog pour raconter ce qu'elle a ressenti, la joie, les larmes, soit, "de véritables et géantes montagnes russes". La jeune femme a été surprise par les nombreuses réactions qu'elle a reçues depuis cette publication et qui "lui ont fait un bien fou".
"Ça me conforte dans l'idée que j'ai bien fait d'en parler, car on est beaucoup dans ce cas-là, à en souffrir en silence, par culpabilité ou autre. Il faut, les femmes, qu'on se soutienne là-dessus, car quand on voit qu'on n'est pas seule à vivre un tel événement, mine de rien ça enlève un gros poids."
Quand Alicia a vécu cette fausse couche, elle est d'ailleurs allée chercher du réconfort sur Internet. "Je n'ai trouvé que peu de vidéos et d'articles. Des témoignages vidéos (principalement de Québécoises d'ailleurs) m'ont permis de décomplexer par rapport à ma façon de vivre l'événement", raconte-t-elle encore.
Alors la jeune femme a décidé de prendre la parole pour ouvrir le débat et peut-être aider d'autres femmes qui ont vécu la même chose.
"Je témoigne pour les femmes qui sont comme moi perdues et traumatisées par un tel événement de vie. J'ai envie de vous dire que vous n'êtes pas seules. Qu'il n'y a aucune culpabilité à avoir. Je ne vous dirai pas ces phrases que je n'ai pas aimé entendre 'ça sera pour la prochaine fois', 'tu sais c'est courant', 'si c'est arrivé c'est qu'il le fallait' etc... Parce que ça n'enlève pas la peine et la sensation de vide. Seul le temps le permet."
Dimanche 4 décembre, Alicia a décidé de publier une série de dessins sur son blog pour raconter ce qu'elle a ressenti, la joie, les larmes, soit, "de véritables et géantes montagnes russes". La jeune femme a été surprise par les nombreuses réactions qu'elle a reçues depuis cette publication et qui "lui ont fait un bien fou".
"Ça me conforte dans l'idée que j'ai bien fait d'en parler, car on est beaucoup dans ce cas-là, à en souffrir en silence, par culpabilité ou autre. Il faut, les femmes, qu'on se soutienne là-dessus, car quand on voit qu'on n'est pas seule à vivre un tel événement, mine de rien ça enlève un gros poids."
Quand Alicia a vécu cette fausse couche, elle est d'ailleurs allée chercher du réconfort sur Internet. "Je n'ai trouvé que peu de vidéos et d'articles. Des témoignages vidéos (principalement de Québécoises d'ailleurs) m'ont permis de décomplexer par rapport à ma façon de vivre l'événement", raconte-t-elle encore.
Alors la jeune femme a décidé de prendre la parole pour ouvrir le débat et peut-être aider d'autres femmes qui ont vécu la même chose.
"Je témoigne pour les femmes qui sont comme moi perdues et traumatisées par un tel événement de vie. J'ai envie de vous dire que vous n'êtes pas seules. Qu'il n'y a aucune culpabilité à avoir. Je ne vous dirai pas ces phrases que je n'ai pas aimé entendre 'ça sera pour la prochaine fois', 'tu sais c'est courant', 'si c'est arrivé c'est qu'il le fallait' etc... Parce que ça n'enlève pas la peine et la sensation de vide. Seul le temps le permet."
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