Le président de l’Union patriotique libre (UPL) et du Club Africain (CA), Slim Riahi, était l’invité de l’émission politique controversé ‘A celui qui ose seulement’ sur la chaîne privé d’El Hiwar Ettounssi.
Lors de la première partie de l’interview, Slim Riahi, est revenu sur la situation économique du pays en estimant qu’elle est devenue catastrophique et qu’elle a amené toutes les classes sociales confondues à se révolter contre le système. Enchaînant sur la même idée, le président de l’UPL a estimé qu’il est temps pour le chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi, de quitter le pouvoir. "Béji Caïd Essebsi devrait faire ce que n’a pas pu faire feu Habib Bourguiba : organiser des élections législatives, municipales et Présidentielle et quitter le pouvoir avant la fin de son mandat".
En ce qui concerne le gouvernement d’union nationale, Slim Riahi a expliqué qu’il "ne reste de l’union nationale que l'appellation".
Considérant que le chef du gouvernement n’a qu’une marge de 5% de pouvoir, le président de l’UPL a déclaré que les membres du cabinet présidentiel – qui, soit dit en passant, sont ceux qui gouvernent réellement selon lui – ne sont pas aptes à diriger le pays. Slim Riahi a déploré le fait que le palais présidentiel interfère dans le travail de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et a assuré que dans un régime parlementaire, le Parlement doit être soutenu uniquement par les partis politiques et non pas par d’autres institutions.
Questionné sur sa fortune et sur les raisons qui l’empêchent d’investir en Tunisie, Slim Riahi, qui est aussi homme d’affaires, a révélé l’existence d’une enquête à son encontre : selon lui, l’ancien président provisoire de la République, Mohamed Moncef Marzouki, a déposé une plainte pour blanchiment d’argent à son encontre auprès de la Banque centrale.
Pour Riahi – qui a refusé, tout au long de l’émission, de donner un chiffre sur sa vraie fortune – cette manœuvre a été initiée par Marzouki pour le contrer dans sa campagne présidentielle. Slim Riahi a donc annoncé avoir fait l’objet d’un interrogatoire devant le juge d’instruction numéro 1 du pôle financier après la fin de sa campagne électorale. Expliquant que le juge n’a rien trouvé de louche à son encontre, le président de l’UPL a indiqué qu’il attendait que l’affaire soit close pour pouvoir investir en Tunisie. ‘Sans un non-lieu, je n’en ferais rien !’ a-t-il ajouté.
Lors de la première partie de l’interview, Slim Riahi, est revenu sur la situation économique du pays en estimant qu’elle est devenue catastrophique et qu’elle a amené toutes les classes sociales confondues à se révolter contre le système. Enchaînant sur la même idée, le président de l’UPL a estimé qu’il est temps pour le chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi, de quitter le pouvoir. "Béji Caïd Essebsi devrait faire ce que n’a pas pu faire feu Habib Bourguiba : organiser des élections législatives, municipales et Présidentielle et quitter le pouvoir avant la fin de son mandat".
En ce qui concerne le gouvernement d’union nationale, Slim Riahi a expliqué qu’il "ne reste de l’union nationale que l'appellation".
Considérant que le chef du gouvernement n’a qu’une marge de 5% de pouvoir, le président de l’UPL a déclaré que les membres du cabinet présidentiel – qui, soit dit en passant, sont ceux qui gouvernent réellement selon lui – ne sont pas aptes à diriger le pays. Slim Riahi a déploré le fait que le palais présidentiel interfère dans le travail de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et a assuré que dans un régime parlementaire, le Parlement doit être soutenu uniquement par les partis politiques et non pas par d’autres institutions.
Questionné sur sa fortune et sur les raisons qui l’empêchent d’investir en Tunisie, Slim Riahi, qui est aussi homme d’affaires, a révélé l’existence d’une enquête à son encontre : selon lui, l’ancien président provisoire de la République, Mohamed Moncef Marzouki, a déposé une plainte pour blanchiment d’argent à son encontre auprès de la Banque centrale.
Pour Riahi – qui a refusé, tout au long de l’émission, de donner un chiffre sur sa vraie fortune – cette manœuvre a été initiée par Marzouki pour le contrer dans sa campagne présidentielle. Slim Riahi a donc annoncé avoir fait l’objet d’un interrogatoire devant le juge d’instruction numéro 1 du pôle financier après la fin de sa campagne électorale. Expliquant que le juge n’a rien trouvé de louche à son encontre, le président de l’UPL a indiqué qu’il attendait que l’affaire soit close pour pouvoir investir en Tunisie. ‘Sans un non-lieu, je n’en ferais rien !’ a-t-il ajouté.
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