Le ministère de la Justice Ghazi Jeribi a affirmé à la radio Mosaïque FM que le ministère public a décidé de demandé l'annulation de la décision du Tribunal de Première Instance du Kef, autorisant le mariage entre une mineure de 13 ans et le jeune homme qui l'a mise enceinte. Cette demande entraine la suspension de la décision.
"Le ministère public a bougé et a fait une demande (au Tribunal) pour revenir sur cette décision, et c'est pourquoi le mariage n'a pas eu lieu dimanche. Aujourd'hui on attend les suites judiciaires (à cette affaire)" a indiqué le ministre de la Justice rappelant l'indépendance de celle-ci: "Le pouvoir judiciaire n'a eu aucun injonction de la part de qui que ce soit, le ministère public a simplement joué son rôle et a fait ce qui était attendu de sa part".
La décision du Tribunal de première instance du Kef, qui a autorisé le mariage d'une fille de 13 ans avec un proche l'ayant mise enceinte, a suscité l'indignation.
Le porte-parole du tribunal de première instance du Kef, a affirmé que l'enfant "n'a pas été violée" provoquant la colère de la protection de l'enfance du Kef dont la responsable a rétorqué à l'AFP: "Quand il s'agit d'une enfant de 13 ans, on ne peut parler d'un rapport sexuel avec consentement. Il s'agit d'un viol".
Si une pétition a été mise en ligne afin de supprimer l'article 227 bis du Code pénal, qui enlève toute poursuite contre un violeur s'il épouse sa victime, un appel à manifestation a été lancé par de nombreuses organisations, mercredi à 13 heures devant l'Assemblée des représentants du peuple.
Pour rappel, l'article 227 bis du Code pénal tunisien prévoit une peine de prison de six ans pour toute personne ayant "fait subir sans violence l'acte sexuel à un enfant de sexe féminin âgé de moins de 15 ans accomplis", "le mariage du coupable avec la victime (...) arrête les poursuites".
"Le ministère public a bougé et a fait une demande (au Tribunal) pour revenir sur cette décision, et c'est pourquoi le mariage n'a pas eu lieu dimanche. Aujourd'hui on attend les suites judiciaires (à cette affaire)" a indiqué le ministre de la Justice rappelant l'indépendance de celle-ci: "Le pouvoir judiciaire n'a eu aucun injonction de la part de qui que ce soit, le ministère public a simplement joué son rôle et a fait ce qui était attendu de sa part".
La décision du Tribunal de première instance du Kef, qui a autorisé le mariage d'une fille de 13 ans avec un proche l'ayant mise enceinte, a suscité l'indignation.
Le porte-parole du tribunal de première instance du Kef, a affirmé que l'enfant "n'a pas été violée" provoquant la colère de la protection de l'enfance du Kef dont la responsable a rétorqué à l'AFP: "Quand il s'agit d'une enfant de 13 ans, on ne peut parler d'un rapport sexuel avec consentement. Il s'agit d'un viol".
Si une pétition a été mise en ligne afin de supprimer l'article 227 bis du Code pénal, qui enlève toute poursuite contre un violeur s'il épouse sa victime, un appel à manifestation a été lancé par de nombreuses organisations, mercredi à 13 heures devant l'Assemblée des représentants du peuple.
Pour rappel, l'article 227 bis du Code pénal tunisien prévoit une peine de prison de six ans pour toute personne ayant "fait subir sans violence l'acte sexuel à un enfant de sexe féminin âgé de moins de 15 ans accomplis", "le mariage du coupable avec la victime (...) arrête les poursuites".
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