TORTURE- Certaines détenues de la prison des femmes de la Manouba auraient été victimes de torture et de mauvais traitement, selon les dires de ces dernières, rapportées par la Ligue tunisienne des Droits de l'Homme (LTDH).
"Certaines prisonnières nous ont confié qu'elles étaient frappées, malmenées par les gardiennes de la prison, une d'elles a tenté de se suicider suite à cela", a déclaré Massoud Ben Romdhane, membre du bureau exécutif de la LTDH au HuffPost Tunisie.
Justement, dans ce cadre que les dix gardiennes, mises en cause, ont été convoquées, lundi 23 mai, afin d'être confrontées aux trois prisonnières en question.
La convocation a provoqué d'échauffourées entre les agents pénitentiaires et les détenues. Les agents sont solidaires de leurs collègues, rapporte Badereddine Rajhi, secrétaire général du syndicat des prisons et de la rééducation dans une intervention à la radio Shames Fm.
Il déplore également les vices de procédure qui ont entouré cette convocation: "Les agents ont été convoquées par téléphone et n’ont pas reçu de convocation officielle de la part du Tribunal comme la procédure l’exige".
Début mai, à l'issue d'une visite inopinée du ministre de la Justice à la prison de la Manouba, la directrice de la prison avait affirmé que les accusations de torture sont infondées, invitant les organisations nationales et internationales, et même à la presse à visiter la prison pour vérifier la véracité de telles allégations, avait rapporté Shems Fm.
Le directeur général des prisons et de la rééducation, Saber Khelifi abonde dans ce sens en précisant que la prison en question est dotée de 36 caméras de surveillance. Les enregistrements vidéo de tout un mois seront mis à la disposition du ministre de la Justice pour enquête, relate la même source.
"Certaines prisonnières nous ont confié qu'elles étaient frappées, malmenées par les gardiennes de la prison, une d'elles a tenté de se suicider suite à cela", a déclaré Massoud Ben Romdhane, membre du bureau exécutif de la LTDH au HuffPost Tunisie.
"Cependant, ce ne sont que des présomptions, il faut mener à bout l'enquête afin d'établir la vérité", nuance-t-il.
Justement, dans ce cadre que les dix gardiennes, mises en cause, ont été convoquées, lundi 23 mai, afin d'être confrontées aux trois prisonnières en question.
La convocation a provoqué d'échauffourées entre les agents pénitentiaires et les détenues. Les agents sont solidaires de leurs collègues, rapporte Badereddine Rajhi, secrétaire général du syndicat des prisons et de la rééducation dans une intervention à la radio Shames Fm.
Il déplore également les vices de procédure qui ont entouré cette convocation: "Les agents ont été convoquées par téléphone et n’ont pas reçu de convocation officielle de la part du Tribunal comme la procédure l’exige".
Début mai, à l'issue d'une visite inopinée du ministre de la Justice à la prison de la Manouba, la directrice de la prison avait affirmé que les accusations de torture sont infondées, invitant les organisations nationales et internationales, et même à la presse à visiter la prison pour vérifier la véracité de telles allégations, avait rapporté Shems Fm.
Le directeur général des prisons et de la rééducation, Saber Khelifi abonde dans ce sens en précisant que la prison en question est dotée de 36 caméras de surveillance. Les enregistrements vidéo de tout un mois seront mis à la disposition du ministre de la Justice pour enquête, relate la même source.
De son côté, Massoud Ben Romdhane signale que les cas de mauvais traitement sont récurrents dans les prisons au delà de ce cas d'espèce : "Notre rapport a relevé plusieurs dépassements en la matière. La torture n'est pas systématique et ne relève pas d'une politique de l'Etat mais elle existe et notre rôle est la signaler afin que des enquêtes soient menées dans le cadre de la loi, sans que personne ne soit lésé et pour mettre fin également à l'impunité si des accusations sont avérées", a-t-conclu.
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