La création de la première organisation tunisienne spécialisée dans la lutte contre la traite des personnes “Not 4 Trade” (Pas pour le commerce) a été annoncée, jeudi, le 15 décembre.
Elle a ajouté que l’organisation internationale pour les migrations Tunisie (OIM) a détecté et assisté un total de 106 victimes de la traite au cours de la période s’étalant de 2012 à 2016.
Il existe, a-t-elle dit, des difficultés au niveau du recensement des cas de traite des personnes en Tunisie puisque les victimes informent les autorités officielles et ne s’adressent pas aux associations actives dans le domaine.
De même, a-t-elle ajouté, le bureau de l’OIM tente, seul, d’entrer en contact avec les victimes pour enregistrer les cas de traite, d’où la difficulté d’élaborer des données statistiques actualisées et globales sur cette question.
La Tunise, a-t-elle dit a reculé dans le classement des pays qui œuvrent à lutter contre la traite des personnes en raison du retard accusé dans la l’adoption de la loi organique n° 2016-61 du 3 août 2016, relative à la prévention et la lutte contre la traite des personnes.
Ce taux s’explique, selon Le Goff par le nombre élevé de migrants ivoiriens qui se trouvent en Tunisie (plus de 2000) après avoir été piégés par des agences de voyage locales qui lui ont promis que le fait de sen rendre en Tunisie leur permettra d’améliorer leurs situations financières et de faciliter leur déplacement vers l’Europe.
Il est à noter que la Tunisie est classée au niveau 2 dans le "Tier 2 Watch List", sur la liste des pays pratiquant la traite transnationale des personnes, selon le rapport de 2016 du département américain, elle ne respecte pas pleinement la loi sur la protection des victimes de la Traite (TVPA) mais elle fait des efforts dans ce sens.
L’expression “traite des personne”, telle que définie par l’article 3 du protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traie des personnes (Palerme, Italie 2000) désigne le recrutement, le transport, le transfert, l’hébergement ou l’accueil de personnes par la menace de recours ou le recours à la force ou d’autres formes de contrainte, par enlèvement, fraude, tromperie, abus d’autorité ou d’une situation de vulnérabilité, ou par l’offre ou l’acceptation de paiements ou d’avantages pour obtenir le consentement d’une personne ayant autorité sur une autre aux fins d'exploitation.
Servitude domestique, l'utilisation des enfants pour la mendicité ou dans des réseaux criminels, l'exploitation sexuelle... la traite des êtres humains englobe ces formes de violences à la fois physique et morale. Elle représente un fléau en Tunisie mais encore trop méconnu", a déploré le chef de bureau du Conseil de l'Europe, William Massolin lors d'un colloque international consacré à cette question en Tunisie, en janvier 2016.
La présidente de “Not 4 Trade”, Racha Haffar a souligné, lors d’une conférence de presse tenue au siège du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), que la création de cette organisation vise à détecter les violations dans le domaine de la traite des personnes en Tunisie, à mettre en place les mécanismes de contrôle et de protection qui empêchent de telles violations, à créer des centres d’accueil et d’hébergement des victimes et à unifier les efforts entre les différentes parties actives dans le domaine de la lutte contre la traite des personnes.
Elle a ajouté que l’organisation internationale pour les migrations Tunisie (OIM) a détecté et assisté un total de 106 victimes de la traite au cours de la période s’étalant de 2012 à 2016.
Il existe, a-t-elle dit, des difficultés au niveau du recensement des cas de traite des personnes en Tunisie puisque les victimes informent les autorités officielles et ne s’adressent pas aux associations actives dans le domaine.
De même, a-t-elle ajouté, le bureau de l’OIM tente, seul, d’entrer en contact avec les victimes pour enregistrer les cas de traite, d’où la difficulté d’élaborer des données statistiques actualisées et globales sur cette question.
La Tunise, a-t-elle dit a reculé dans le classement des pays qui œuvrent à lutter contre la traite des personnes en raison du retard accusé dans la l’adoption de la loi organique n° 2016-61 du 3 août 2016, relative à la prévention et la lutte contre la traite des personnes.
De son côté, Hélène LE GOFF, Chef de Projet protection des migrants Lutte contre la Traite à l’OIM Tunisie a déclaré à la TAP que les violations en matière de traite des migrants en Tunisie ont surtout touché les ivoiriens (79%) soit 84 cas sur un total de 106 victimes.
Ce taux s’explique, selon Le Goff par le nombre élevé de migrants ivoiriens qui se trouvent en Tunisie (plus de 2000) après avoir été piégés par des agences de voyage locales qui lui ont promis que le fait de sen rendre en Tunisie leur permettra d’améliorer leurs situations financières et de faciliter leur déplacement vers l’Europe.
Il est à noter que la Tunisie est classée au niveau 2 dans le "Tier 2 Watch List", sur la liste des pays pratiquant la traite transnationale des personnes, selon le rapport de 2016 du département américain, elle ne respecte pas pleinement la loi sur la protection des victimes de la Traite (TVPA) mais elle fait des efforts dans ce sens.
LIRE AUSSI: La Tunisie, classé au niveau 2 en matière de traite transnationale des personnes, selon le rapport du Département américain
L’expression “traite des personne”, telle que définie par l’article 3 du protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traie des personnes (Palerme, Italie 2000) désigne le recrutement, le transport, le transfert, l’hébergement ou l’accueil de personnes par la menace de recours ou le recours à la force ou d’autres formes de contrainte, par enlèvement, fraude, tromperie, abus d’autorité ou d’une situation de vulnérabilité, ou par l’offre ou l’acceptation de paiements ou d’avantages pour obtenir le consentement d’une personne ayant autorité sur une autre aux fins d'exploitation.
Servitude domestique, l'utilisation des enfants pour la mendicité ou dans des réseaux criminels, l'exploitation sexuelle... la traite des êtres humains englobe ces formes de violences à la fois physique et morale. Elle représente un fléau en Tunisie mais encore trop méconnu", a déploré le chef de bureau du Conseil de l'Europe, William Massolin lors d'un colloque international consacré à cette question en Tunisie, en janvier 2016.
LIRE AUSSI: Tunisie: Cette vidéo vous explique les formes de traite des êtres humains
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