Le ministère de l’Intérieur annonce, vendredi, dans un communiqué la nomination de Ramzi Rajhi au poste de Directeur général de la sûreté nationale en remplacement de Abderrahman Hadj Ali qui vient de démissionner.
Rajhi avait occupé plusieurs postes de responsabilité dans les gouvernorats de Bizerte, Kairouan et de l’Ariana. Il était, également, directeur de l’unité nationale de recherches dans les crimes terroristes, directeur régional des renseignements généraux et directeur central de la lutte antiterroriste.
La démission de Abderrahman Hadj Ali est due selon une source au ministère de l'Intérieur, contacté par le HuffPost Tunisie au fait que le ministère connait quelques tensions: "Nous vivons une situation délicate avec la pression terroriste. Ce n'est rien, il reviendra à de meilleurs sentiments" réfutant les tensions supposées entre celui-ci et le ministre de l'Intérieur.
Si le communiqué de ministère de l'Intérieur évoque des "raisons personnelles", de nombreux médias évoquent l'ingérence de partis politiques et de lobbys financiers dans la prise de décision sécuritaire.
Selon Business News, ce dernier aurait affirmé lui qu'il lui estimpossible "de pouvoir travailler dans les conditions actuelles" justifiant cela par les ingérences de partis politiques dans son travail.
De son côté le site Akher Khabar a fait état d'un "débat houleux" entre le DG de la sûreté nationale et le ministre de l'Intérieur. Toujours selon la même source, Abderhaman Haj Ali n'aurait pas apprécié d'être interrogé sur "des comportements et des agissements (...) qui ne sont pas dans la tradition du ministère de l'Intérieur" affirme le site citant notamment "les restrictions de libertés". Le site indique que de nombreux blogueurs et internautes se sont retrouvés emprisonnés ces derniers temps pour des statuts Facebook portant atteinte au DG de la sûreté nationale.
Nessma Tv affirme pour sa part que ce dernier a présenté sa démission "écrite au chef du gouvernement" qui essayerait " de le persuader de revenir" sur sa décision. Selon le média, qui cite une source proche du DG de la sûreté nationale, sa démission serait due à "une ingérence de lobbys politiques et financiers" dans le giron sécuritaire et non à une "altercation" avec le ministre de l'Intérieur Hédi Majdoub.
Pour sa part Mosaïque FM a indiqué que celui-ci "a ramassé ses affaires et a salué ses adjoints, les cadres et les agents de l'institution sécuritaire" avant de quitter le ministère.
Rajhi avait occupé plusieurs postes de responsabilité dans les gouvernorats de Bizerte, Kairouan et de l’Ariana. Il était, également, directeur de l’unité nationale de recherches dans les crimes terroristes, directeur régional des renseignements généraux et directeur central de la lutte antiterroriste.
La démission de Abderrahman Hadj Ali est due selon une source au ministère de l'Intérieur, contacté par le HuffPost Tunisie au fait que le ministère connait quelques tensions: "Nous vivons une situation délicate avec la pression terroriste. Ce n'est rien, il reviendra à de meilleurs sentiments" réfutant les tensions supposées entre celui-ci et le ministre de l'Intérieur.
Si le communiqué de ministère de l'Intérieur évoque des "raisons personnelles", de nombreux médias évoquent l'ingérence de partis politiques et de lobbys financiers dans la prise de décision sécuritaire.
Selon Business News, ce dernier aurait affirmé lui qu'il lui estimpossible "de pouvoir travailler dans les conditions actuelles" justifiant cela par les ingérences de partis politiques dans son travail.
De son côté le site Akher Khabar a fait état d'un "débat houleux" entre le DG de la sûreté nationale et le ministre de l'Intérieur. Toujours selon la même source, Abderhaman Haj Ali n'aurait pas apprécié d'être interrogé sur "des comportements et des agissements (...) qui ne sont pas dans la tradition du ministère de l'Intérieur" affirme le site citant notamment "les restrictions de libertés". Le site indique que de nombreux blogueurs et internautes se sont retrouvés emprisonnés ces derniers temps pour des statuts Facebook portant atteinte au DG de la sûreté nationale.
Nessma Tv affirme pour sa part que ce dernier a présenté sa démission "écrite au chef du gouvernement" qui essayerait " de le persuader de revenir" sur sa décision. Selon le média, qui cite une source proche du DG de la sûreté nationale, sa démission serait due à "une ingérence de lobbys politiques et financiers" dans le giron sécuritaire et non à une "altercation" avec le ministre de l'Intérieur Hédi Majdoub.
Pour sa part Mosaïque FM a indiqué que celui-ci "a ramassé ses affaires et a salué ses adjoints, les cadres et les agents de l'institution sécuritaire" avant de quitter le ministère.
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