Le mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé samedi qu'un ingénieur tunisien récemment tué était l'un de ses dirigeants, accusant Israël du meurtre et promettant vengeance.
Mohamed Zaouari a été tué par Israël, ont affirmé à l'AFP les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas.
"L'assassinat de Zaouari à Tunis est une agression contre la résistance et les brigades al-Qassam, et l'ennemi doit savoir que le sang des dirigeants ne coulera pas en vain", a indiqué le mouvement dans un communiqué.
"Les drones 'Ababil' des brigades Ezzedine al-Qassam avaient joué un rôle important dans la lutte contre l’occupation israélienne notamment pendant l’opération 'Bordure protectrice' qui a débuté en juillet 2014, lit-on dans la même déclaration.
Selon le Hamas, l’activiste Mohamed Zouari avait rejoint la résistance palestinienne, il y a à peine dix ans et adhéré ensuite aux brigades Ezzedine al-Qassam. "Le sang versé par le martyr Mohamed Zouari ne restera pas impuni", a promis le Hamas dans la déclaration.
L'ingénieur était une personnalité importante dans le développement de drones et avait tenté de s'introduire en Israël en 2014, a indiqué le Hamas.
Le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza a annoncé une journée de deuil.
De son côté, le ministre auprès du Premier ministre chargé de la sécurité nationale et des affaires étrangères israéliennes Tzachi Hanegbi a déclaré vendredi à la chaîne de télévision israélienne: "J'espère que cet épisode ne nous sera pas attribué, qu'il n'est pas lié à nous et qu'aucune de ces personnes arrêtées ne sont nos alliés" réfutant la thèse de l'implication du Mossad.
Le parti tunisien islamiste Ennahdha a appelé les autorités à enquêter sur l'assassinat, qui, selon lui, menace la "stabilité" du pays.
Pour sa part, le média Israélien Debkafile, citant une source des renseignements israéliens, affirme que "l'assassinat d'Al-Zoari était probablement motivé par des activités plus récentes que son travail pour le Hamas". Selon le média, "il était soupçonné d'utiliser son centre de vol privé pour former des opérateurs de drones appartenant à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), qui maintient des bases dans le sud de la Tunisie".
L'ingénieur de 49 ans a été tué par armes à feu jeudi à Sfax (est), la deuxième ville de Tunisie, alors qu'il se trouvait au volant, devant son domicile.
Le ministère tunisien de l'Intérieur a annoncé samedi l'arrestation la veille d'une Tunisienne à l'aéroport de Carthage, à Tunis. Elle est suspectée d'être impliquée dans ce meurtre, selon la même source.
Il s'agit d'une journaliste qui avait interviewé la victime avec un autre journaliste et un caméraman, tous deux de nationalité tunisienne, a indiqué dans une déclaration à la radio privée Shems FM le substitut du procureur général, Mourad Turki sans mentionner la date de cette interview.
Au total "huit suspects ont été arrêtés et ils sont tous Tunisiens", a-t-il encore ajouté.
D'après la première autopsie, l'homme a été criblé d'une vingtaine de balles, avait affirmé vendredi M. Turki à la radio privée Mosaïque FM.
Les autorités israéliennes n'ont pas réagi aux accusations du Hamas, mais l'Etat hébreu a dans le passé assassiné plusieurs membres de groupes activistes, notamment en Tunisie.
En 1988, le numéro 2 de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Abou Jihad --de son vrai nom Khalil al-Wazir-- était assassiné par des commandos israéliens à Tunis, ainsi qu'un autre dirigeant de l'OLP, Saad Sayil.
En 1997, Khaled Mechaal, l'un des membres fondateurs du Hamas et chef de son bureau politique, avait échappé à la tentative d'assassinat du Mossad, le service de renseignements israélien, qui lui avait injecté du poison. Le Hamas accuse également Israël d'avoir assassiné l'un des fondateurs de sa branche armée, Mahmoud Abdel Raouf Al-Mabhouh, décédé le 20 janvier à Dubaï.
Mohamed Zaouari a été tué par Israël, ont affirmé à l'AFP les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas.
"L'assassinat de Zaouari à Tunis est une agression contre la résistance et les brigades al-Qassam, et l'ennemi doit savoir que le sang des dirigeants ne coulera pas en vain", a indiqué le mouvement dans un communiqué.
"Les drones 'Ababil' des brigades Ezzedine al-Qassam avaient joué un rôle important dans la lutte contre l’occupation israélienne notamment pendant l’opération 'Bordure protectrice' qui a débuté en juillet 2014, lit-on dans la même déclaration.
Selon le Hamas, l’activiste Mohamed Zouari avait rejoint la résistance palestinienne, il y a à peine dix ans et adhéré ensuite aux brigades Ezzedine al-Qassam. "Le sang versé par le martyr Mohamed Zouari ne restera pas impuni", a promis le Hamas dans la déclaration.
L'ingénieur était une personnalité importante dans le développement de drones et avait tenté de s'introduire en Israël en 2014, a indiqué le Hamas.
Le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza a annoncé une journée de deuil.
De son côté, le ministre auprès du Premier ministre chargé de la sécurité nationale et des affaires étrangères israéliennes Tzachi Hanegbi a déclaré vendredi à la chaîne de télévision israélienne: "J'espère que cet épisode ne nous sera pas attribué, qu'il n'est pas lié à nous et qu'aucune de ces personnes arrêtées ne sont nos alliés" réfutant la thèse de l'implication du Mossad.
Le parti tunisien islamiste Ennahdha a appelé les autorités à enquêter sur l'assassinat, qui, selon lui, menace la "stabilité" du pays.
Pour sa part, le média Israélien Debkafile, citant une source des renseignements israéliens, affirme que "l'assassinat d'Al-Zoari était probablement motivé par des activités plus récentes que son travail pour le Hamas". Selon le média, "il était soupçonné d'utiliser son centre de vol privé pour former des opérateurs de drones appartenant à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), qui maintient des bases dans le sud de la Tunisie".
L'ingénieur de 49 ans a été tué par armes à feu jeudi à Sfax (est), la deuxième ville de Tunisie, alors qu'il se trouvait au volant, devant son domicile.
Le ministère tunisien de l'Intérieur a annoncé samedi l'arrestation la veille d'une Tunisienne à l'aéroport de Carthage, à Tunis. Elle est suspectée d'être impliquée dans ce meurtre, selon la même source.
Il s'agit d'une journaliste qui avait interviewé la victime avec un autre journaliste et un caméraman, tous deux de nationalité tunisienne, a indiqué dans une déclaration à la radio privée Shems FM le substitut du procureur général, Mourad Turki sans mentionner la date de cette interview.
Au total "huit suspects ont été arrêtés et ils sont tous Tunisiens", a-t-il encore ajouté.
D'après la première autopsie, l'homme a été criblé d'une vingtaine de balles, avait affirmé vendredi M. Turki à la radio privée Mosaïque FM.
Les autorités israéliennes n'ont pas réagi aux accusations du Hamas, mais l'Etat hébreu a dans le passé assassiné plusieurs membres de groupes activistes, notamment en Tunisie.
En 1988, le numéro 2 de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Abou Jihad --de son vrai nom Khalil al-Wazir-- était assassiné par des commandos israéliens à Tunis, ainsi qu'un autre dirigeant de l'OLP, Saad Sayil.
En 1997, Khaled Mechaal, l'un des membres fondateurs du Hamas et chef de son bureau politique, avait échappé à la tentative d'assassinat du Mossad, le service de renseignements israélien, qui lui avait injecté du poison. Le Hamas accuse également Israël d'avoir assassiné l'un des fondateurs de sa branche armée, Mahmoud Abdel Raouf Al-Mabhouh, décédé le 20 janvier à Dubaï.
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