S’appuyant sur le rapport envoyé en janvier dernier par le syndicat des prisons et des institutions de réhabilitation pénitentiaire au ministère de la Justice, le journaliste Lotfi Laâmari a dévoilé des “dépassements choquants” sur ce qui se passe dans les prisons tunisiennes.
“Ce document comporte des faits dangereux qui accusent le directeur général des prisons d’être impliqué dans des affaires de terrorisme,” a indiqué Laâmari.
Citant le rapport, Lotfi Lâameri indique qu'un plan élaboré de l’intérieur d’une prison pour l’assassinat d’un juge d’instruction avait été démasqué ainsi qu’un plan visant à prendre l’assaut de l'hôpital de l’Ariana pour faciliter l’évasion des prisonniers terroristes. “Le responsable en question est également impliqué dans le recrutement de plusieurs gardiens de prison appartenant à l’organisation terroriste Ansar Chariâa”, ajoute le journaliste, rapport en main.
Pire encore, “un prisonnier a formé un émirat dans une cellule de prison et rallié plusieurs détenus de droits communs. Ce prisonnier se fait même nommer émir et a embrigadé plusieurs détenus", précise la même source .
"Un gardien délivrait des téléphones portables, de la drogue et de l’alcool aux détenus et a été pris en flagrant délit" affirme t-il avant d'ajouter qu' “un autre gardien qui a gagné la Turquie dans le but d’aller en Syrie pour rejoindre les rangs des organisations terroristes, a été refoulé à la frontière turque, avant de se voir réaffecter à son retour à Tunis. Ce même gardien a fourni un plan architectural de la prison des femmes pour faciliter l’évasion de la terroriste Fatma Zouaghi”, indique le journaliste.
Lotfi Lâameri qui cite le rapport, pointe également, du doigt, le directeur général des prisons qui aurait fait bénéficier des prisonniers libyens d’une amnistie qu’il aurait lui-même décrété sans aucune décision judiciaire, et révèle des visites nocturnes à un certains nombre de détenus par des hauts responsables libyens.
Choqué par la gravité des accusations mentionnées dans le rapport qui a été élaboré par Olfa Ayari membre du syndicat des prisons, Lotfi Laâmari a appelé, sur le plateau de l'émission “Klem Ennes”, le ministre de la Justice Ghazi Jeribi à l’ouverture “sérieuse” du dossier des prisons en Tunisie.
“Si cela s’avère vrai, ça sera la catastrophe, sinon, Olfa Ayari doit être poursuivie en justice dès le lendemain” a-martelé, Laâmari.
Notons que Olfa Ayari avait été convoquée, en décembre 2015, par le tribunal de la première instance de Tunis, à la suite de ses déclarations à propos des prisons tunisiennes.
“Ce document comporte des faits dangereux qui accusent le directeur général des prisons d’être impliqué dans des affaires de terrorisme,” a indiqué Laâmari.
Citant le rapport, Lotfi Lâameri indique qu'un plan élaboré de l’intérieur d’une prison pour l’assassinat d’un juge d’instruction avait été démasqué ainsi qu’un plan visant à prendre l’assaut de l'hôpital de l’Ariana pour faciliter l’évasion des prisonniers terroristes. “Le responsable en question est également impliqué dans le recrutement de plusieurs gardiens de prison appartenant à l’organisation terroriste Ansar Chariâa”, ajoute le journaliste, rapport en main.
Pire encore, “un prisonnier a formé un émirat dans une cellule de prison et rallié plusieurs détenus de droits communs. Ce prisonnier se fait même nommer émir et a embrigadé plusieurs détenus", précise la même source .
"Un gardien délivrait des téléphones portables, de la drogue et de l’alcool aux détenus et a été pris en flagrant délit" affirme t-il avant d'ajouter qu' “un autre gardien qui a gagné la Turquie dans le but d’aller en Syrie pour rejoindre les rangs des organisations terroristes, a été refoulé à la frontière turque, avant de se voir réaffecter à son retour à Tunis. Ce même gardien a fourni un plan architectural de la prison des femmes pour faciliter l’évasion de la terroriste Fatma Zouaghi”, indique le journaliste.
Lotfi Lâameri qui cite le rapport, pointe également, du doigt, le directeur général des prisons qui aurait fait bénéficier des prisonniers libyens d’une amnistie qu’il aurait lui-même décrété sans aucune décision judiciaire, et révèle des visites nocturnes à un certains nombre de détenus par des hauts responsables libyens.
Choqué par la gravité des accusations mentionnées dans le rapport qui a été élaboré par Olfa Ayari membre du syndicat des prisons, Lotfi Laâmari a appelé, sur le plateau de l'émission “Klem Ennes”, le ministre de la Justice Ghazi Jeribi à l’ouverture “sérieuse” du dossier des prisons en Tunisie.
“Si cela s’avère vrai, ça sera la catastrophe, sinon, Olfa Ayari doit être poursuivie en justice dès le lendemain” a-martelé, Laâmari.
Notons que Olfa Ayari avait été convoquée, en décembre 2015, par le tribunal de la première instance de Tunis, à la suite de ses déclarations à propos des prisons tunisiennes.
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