POLITIQUE- Pendant qu’Ennahdha tenait son dixième congrès dans la ville de Hammamet, les membres du comité politique élargi de Nidaa Tounes se sont réunis dans la ville de Tabarka. Cette rencontre a permis aux dirigeants Nidaeïns de valider quelques décisions pour la bonne gestion du mouvement.
Ainsi, la démission de Ridha Belhadj de son poste de président du comité politique a été, officiellement, validée. Bien que le nom du successeur de Belhadj n’ait pas été décidé par le comité politique, quelques incessantes rumeurs ont assuré que ce dernier ne serait autre que le ministre de l’Education nationale, Néji Jalloul. Une rumeur démentie par la députée Leila Chettaoui.
Par ailleurs, le comité politique a décidé de revenir et de valider la formation du bureau exécutif du mouvement. Une formation qui a été décidée lors du controversé congrès de Sousse à l’issue duquel plusieurs dirigeants avaient gelé leur adhésion du mouvement.
Deux des dirigeants qui avaient préféré quitter le navire en janvier dernier ont fait leur grand retour au Nidaa à l’occasion de la réunion de Tabarka : il s’agit des députés Zohra Driss et Moncef Sallemi.
Moncef Sallemi, qui avait fait l’objet de plusieurs attaques virulentes tenues par l’ancien président du bloc de Nidaa Tounes, Mohamed Fadhel Ben Omrane, a été chargé de créer une commission économique partisane et de la présenter devant le comité politique avant de la présider. Ainsi, Nidaa Tounes passe le message à ses électeurs pour leur faire comprendre qu’il fait des problèmes du pays une priorité.
Pour finir, le très attendu premier congrès électif de Nidaa Tounes – lui-même objet de la crise ayant conduit le mouvement à une division sans précédent – a été reporté au mois de novembre 2016.
Ces décisions n’ont pas fait l’objet d’un grand intérêt sur la scène politique qui a été accaparée par Ennahdha et son dixième congrès.
Toutefois, les dirigeants de Nidaa Tounes ont fait le tour des plateaux médiatiques, mardi 24 mai, afin de promouvoir les avancées de leur mouvement et l’efficacité des tentatives effectuées afin que Nidaa Tounes retrouve son emplacement politique d’avant la crise.
Tous ces passages ne se sont pas déroulés sans incidents: la député Hela Ben Omrane, intervenant sur les ondes de la radio Mosaïque FM, a attaqué le mouvement Ennahdha en assurant que ses dirigeants ont affiché, fièrement, le portrait de Mehrez Boudagga – condamné et exécuté pour terrorisme en 1987 suite aux attentats qui avaient visé des hôtels de la ville de Sousse et de Hammamet – accompagné par la légende ‘martyr du mouvement’. Ben Omrane a estimé que les dirigeants d’Ennahdha veulent passer le message suivant : ‘le terroriste d’hier est le martyr d’aujourd’hui’.
Cette déclaration peut très bien passer inaperçue mais elle peut, aussi, déclencher une nouvelle crise au sein du Quartet après celle qui avait été déclenché suite à l’adhésion de trois députés démissionnaires de l’Union patriotique libre au sein du bloc de Nidaa Tounes.
Ainsi, la démission de Ridha Belhadj de son poste de président du comité politique a été, officiellement, validée. Bien que le nom du successeur de Belhadj n’ait pas été décidé par le comité politique, quelques incessantes rumeurs ont assuré que ce dernier ne serait autre que le ministre de l’Education nationale, Néji Jalloul. Une rumeur démentie par la députée Leila Chettaoui.
Par ailleurs, le comité politique a décidé de revenir et de valider la formation du bureau exécutif du mouvement. Une formation qui a été décidée lors du controversé congrès de Sousse à l’issue duquel plusieurs dirigeants avaient gelé leur adhésion du mouvement.
Deux des dirigeants qui avaient préféré quitter le navire en janvier dernier ont fait leur grand retour au Nidaa à l’occasion de la réunion de Tabarka : il s’agit des députés Zohra Driss et Moncef Sallemi.
Moncef Sallemi, qui avait fait l’objet de plusieurs attaques virulentes tenues par l’ancien président du bloc de Nidaa Tounes, Mohamed Fadhel Ben Omrane, a été chargé de créer une commission économique partisane et de la présenter devant le comité politique avant de la présider. Ainsi, Nidaa Tounes passe le message à ses électeurs pour leur faire comprendre qu’il fait des problèmes du pays une priorité.
Pour finir, le très attendu premier congrès électif de Nidaa Tounes – lui-même objet de la crise ayant conduit le mouvement à une division sans précédent – a été reporté au mois de novembre 2016.
Ces décisions n’ont pas fait l’objet d’un grand intérêt sur la scène politique qui a été accaparée par Ennahdha et son dixième congrès.
Toutefois, les dirigeants de Nidaa Tounes ont fait le tour des plateaux médiatiques, mardi 24 mai, afin de promouvoir les avancées de leur mouvement et l’efficacité des tentatives effectuées afin que Nidaa Tounes retrouve son emplacement politique d’avant la crise.
Tous ces passages ne se sont pas déroulés sans incidents: la député Hela Ben Omrane, intervenant sur les ondes de la radio Mosaïque FM, a attaqué le mouvement Ennahdha en assurant que ses dirigeants ont affiché, fièrement, le portrait de Mehrez Boudagga – condamné et exécuté pour terrorisme en 1987 suite aux attentats qui avaient visé des hôtels de la ville de Sousse et de Hammamet – accompagné par la légende ‘martyr du mouvement’. Ben Omrane a estimé que les dirigeants d’Ennahdha veulent passer le message suivant : ‘le terroriste d’hier est le martyr d’aujourd’hui’.
Cette déclaration peut très bien passer inaperçue mais elle peut, aussi, déclencher une nouvelle crise au sein du Quartet après celle qui avait été déclenché suite à l’adhésion de trois députés démissionnaires de l’Union patriotique libre au sein du bloc de Nidaa Tounes.
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