Un rassemblement citoyen aura lieu le 24 décembre à la Place du Bardo, sous le slogan "Tous Concernés, Tous Menacés", et un unique symbole, le drapeau tunisien.
Le Collectif des Citoyens de Tunisie appréhendant l'avenir du pays, a initié ce rassemblement. Interrogé par le HuffPost Tunisie, Adel Azouni, membre du comité répond en ce qui concerne les buts de la manifestation en question:
HuffPost Tunisie: Pourquoi avoir organisé ce rassemblement?
Adel Azouni: Nous ne voulons pas vivre ce que nos frères algériens ont enduré pendant les années 90, nous visons à travers ce rassemblement à la protection du territoire tunisien, et qui dévoile la volonté dominante des Tunisiens qui consiste au refus du retour de ceux qui sont partis tuer des innocents, et on n'accepte aucun terroriste qui vienne souiller notre terre. Ces monstres ne méritent même pas de demeurer Tunisiens .
Le président de la République a récemment affirmé que ceux qui reviendront des zones de combats se verront appliqué la loi anti-terroriste, cela ne vous a t-il pas convaincu?
Pas vraiment. Cette déclaration est venue juste après une déclaration contraire sur la chaîne Tunisienne ''Al-mayadine''. Le président a annoncé que la Tunisie n'a pas assez de prisons pour ceux qui comptent revenir de Syrie. Et ils vont être sous surveillance, ce qui est vraiment grave surtout que notre pays n'a pas vraiment les moyens pour surveiller les quelques 3000 terroristes. On veut vraiment des décisions strictes, c'est une question de vie ou de mort.
Le rassemblement aura lieu à la place du Bardo à quelques encablures de l'Assemblée, Cela est-il un message envoyé aux députés?
Absolument, on veut une législation concrète qui consacre nos demandes et ça ne peut se concrétiser qu'à partir des députés.
Pour rappel, après la polémique sur le retour des terroristes en Tunisie, beaucoup de voix se sont élevés contre la déclaration de Beji Caid Essebsi.
Le président avait expliqué lors d’un entretien donné à la chaîne Euronews que la Constitution tunisienne garantit le droit à tous les Tunisiens pour qu’ils puissent rentrer au pays et que les prisons du pays sont saturés. Il est ensuite revenu sur sa décision et a assuré être totalement opposé à ce que l’on appelle la loi du repentir et a insisté sur la nécessité de traduire tous les terroristes devant la justice.
Suite à la grande polémique provoquée, Béji Caid Essebsi revient sur ces déclarations sur la chaine Alarabiya. Mardi, lors d'une réunion du Conseil supérieur des forces armées, il a affirmé la nécessité de prendre toutes les mesures nécessaires vis-à-vis des Tunisiens de retour des foyers de tension qui, a-t-il dit, “doivent être inculpés sur la base de la loi de lutte contre le terrorisme”.
Le Collectif des Citoyens de Tunisie appréhendant l'avenir du pays, a initié ce rassemblement. Interrogé par le HuffPost Tunisie, Adel Azouni, membre du comité répond en ce qui concerne les buts de la manifestation en question:
HuffPost Tunisie: Pourquoi avoir organisé ce rassemblement?
Adel Azouni: Nous ne voulons pas vivre ce que nos frères algériens ont enduré pendant les années 90, nous visons à travers ce rassemblement à la protection du territoire tunisien, et qui dévoile la volonté dominante des Tunisiens qui consiste au refus du retour de ceux qui sont partis tuer des innocents, et on n'accepte aucun terroriste qui vienne souiller notre terre. Ces monstres ne méritent même pas de demeurer Tunisiens .
Le président de la République a récemment affirmé que ceux qui reviendront des zones de combats se verront appliqué la loi anti-terroriste, cela ne vous a t-il pas convaincu?
Pas vraiment. Cette déclaration est venue juste après une déclaration contraire sur la chaîne Tunisienne ''Al-mayadine''. Le président a annoncé que la Tunisie n'a pas assez de prisons pour ceux qui comptent revenir de Syrie. Et ils vont être sous surveillance, ce qui est vraiment grave surtout que notre pays n'a pas vraiment les moyens pour surveiller les quelques 3000 terroristes. On veut vraiment des décisions strictes, c'est une question de vie ou de mort.
Le rassemblement aura lieu à la place du Bardo à quelques encablures de l'Assemblée, Cela est-il un message envoyé aux députés?
Absolument, on veut une législation concrète qui consacre nos demandes et ça ne peut se concrétiser qu'à partir des députés.
Pour rappel, après la polémique sur le retour des terroristes en Tunisie, beaucoup de voix se sont élevés contre la déclaration de Beji Caid Essebsi.
Le président avait expliqué lors d’un entretien donné à la chaîne Euronews que la Constitution tunisienne garantit le droit à tous les Tunisiens pour qu’ils puissent rentrer au pays et que les prisons du pays sont saturés. Il est ensuite revenu sur sa décision et a assuré être totalement opposé à ce que l’on appelle la loi du repentir et a insisté sur la nécessité de traduire tous les terroristes devant la justice.
Suite à la grande polémique provoquée, Béji Caid Essebsi revient sur ces déclarations sur la chaine Alarabiya. Mardi, lors d'une réunion du Conseil supérieur des forces armées, il a affirmé la nécessité de prendre toutes les mesures nécessaires vis-à-vis des Tunisiens de retour des foyers de tension qui, a-t-il dit, “doivent être inculpés sur la base de la loi de lutte contre le terrorisme”.
LIRE AUSSI: Des citoyens appellent à manifester contre le retour de terroristes tunisiens en Tunisie
Béji Caïd Essebsi au cœur de la polémique à cause de ses récentes déclarations: Il se dit contre la loi du repentir!
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