INTERNATIONAL - Alors que la communauté chrétienne célèbre Noël, le pape François, ainsi que Nicolas Sarkozy ou encore Valérie Pécresse ont rendu hommage aux Chrétiens d'Orient, victimes du conflit en Syrie. Pour la première fois depuis quatre ans, une messe s'est tenue dans la Vieille Ville d'Alep, en partie détruite par les bombardements.
"Ces quatre dernières années, on nous a privés de notre église", expliquait ainsi Tony Mardini, un scout, qui a participé aux travaux de dernière minute dans la cathédrale maronite Saint-Elie, où se déroule l'office.
"Pendant les années de guerre, dès qu'on entendait un tir d'obus ou une explosion, on venait vérifier l'état de l'église et on voyait les destructions s'aggraver". Aujourd'hui, une partie du toit de l'édifice s'est effondrée. La moitié de la salle est inutilisable, et sur la façade, les traces d'impacts sont visibles.
Mais depuis la fin des opérations militaires, un petit groupe de volontaire est venu remettre en état l'église, déterminés à y célébrer l'office du 25 décembre.
"On a tous nos souvenirs ici, on y a célébré nos fêtes et nos joies. On veut transformer les décombres en quelque chose de beau", déclare Bachir Badaoui, également mobilisé. Dans les décombres, les volontaires ont récupéré des planches et de la tôle pour construire une crèche de Noël. "Nous utilisons n'importe quel débris pour symboliser le triomphe de la vie sur la mort", confiait Nehmé.
Envers et contre tout, ce dimanche 25 décembre, l'office a été célébré.
Les chrétiens à Alep représentaient 10% de la population avant la guerre , soit 250.000 personnes, dont une moitié d'Arméniens. Plus de la moitié d'entre eux sont partis depuis. Ils ne seraient plus que 100.000, selon Fabrice Balanche, géographe spécialiste de la Syrie. La quasi-totalité vivait dans la partie gouvernementale et est donc restée globalement à l'écart de la révolte qui s'est transformée en un conflit armé.
"Ces quatre dernières années, on nous a privés de notre église", expliquait ainsi Tony Mardini, un scout, qui a participé aux travaux de dernière minute dans la cathédrale maronite Saint-Elie, où se déroule l'office.
"Pendant les années de guerre, dès qu'on entendait un tir d'obus ou une explosion, on venait vérifier l'état de l'église et on voyait les destructions s'aggraver". Aujourd'hui, une partie du toit de l'édifice s'est effondrée. La moitié de la salle est inutilisable, et sur la façade, les traces d'impacts sont visibles.
Mais depuis la fin des opérations militaires, un petit groupe de volontaire est venu remettre en état l'église, déterminés à y célébrer l'office du 25 décembre.
Christmas mass in the old city of Aleppo. Picture by @KhattabAsser pic.twitter.com/uxyKHyLhLq
— wietske burema (@wburema) December 25, 2016
"On a tous nos souvenirs ici, on y a célébré nos fêtes et nos joies. On veut transformer les décombres en quelque chose de beau", déclare Bachir Badaoui, également mobilisé. Dans les décombres, les volontaires ont récupéré des planches et de la tôle pour construire une crèche de Noël. "Nous utilisons n'importe quel débris pour symboliser le triomphe de la vie sur la mort", confiait Nehmé.
Envers et contre tout, ce dimanche 25 décembre, l'office a été célébré.
Church in Aleppo designed Christmas crèche out of the ruins of the church pic.twitter.com/qHeiVwGbnr
— Bassem (@BBassem7) December 23, 2016
Les chrétiens à Alep représentaient 10% de la population avant la guerre , soit 250.000 personnes, dont une moitié d'Arméniens. Plus de la moitié d'entre eux sont partis depuis. Ils ne seraient plus que 100.000, selon Fabrice Balanche, géographe spécialiste de la Syrie. La quasi-totalité vivait dans la partie gouvernementale et est donc restée globalement à l'écart de la révolte qui s'est transformée en un conflit armé.
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