Invité à la radio Express Fm, l'ancien ministre des Affaires étrangères, Ahmed Ounaies, est revenu sur le dernier article publié dans Le Figaro sous le titre "La Tunisie, ce vivier du terrorisme mondial" mais aussi sur la question du retour des Tunisiens des zones de conflits.
"L'analyse présentée par Le Figaro représente une partie de l'opinion publique française, qui est une partie de droite et qui est présente en France depuis des centaines d'années" a t-il indiqué.
"Cet article reflète la position de cette droite là et ne représente pas la position du gouvernement français, ni des autres gouvernements européens" a t-il assuré indiquant que l'extrême droite européenne "tend à se renforcer" et "se nourrit" de ce genre d'articles.
"Je n'ai pas lu tout l'article, mais à travers la partie que j'ai lu, je peux dire que la réalité sur laquelle s'appuie l'article n'est pas erronée" a t-il indiqué ajoutant qu' "il faut que l'on comprenne en Tunisie que nous sommes devenus, depuis la Troika, des exportateurs du terrorisme et du terrorisme sanguinaire et qui n'est pas fait seulement pour des considérations politiques et ponctuelles" a t-il déploré.
Concernant la question du retour des Tunisiens de zones de conflits, Ahmed Ounaies affirme que pour "le Tunisien, sa maison est la Tunisie, et le criminel tunisien doit être traité en tant qu'humain, pas en tant que personne située en dehors de la sphère des droits humains".
"Le Tunisien a des droits dans cette nation. Il a sa famille, sa nation, ses lois...il s'est trompé, il a commis des crimes? Il doit le reconnaitre, rentrer dans son pays et répondre de ses responsabilités face à son État" a indiqué l'ancien ministre des Affaires étrangères.
Pour Ahmed Ounaies, "nous avons une obligation vis à vis de nos enfants, qui se sont trompés et qui ont commis des crimes, de les traduire en justice et des les sanctionner pour qu'eux et d'autres, comprennent que l'État a tenu à ses obligations avec tous le monde" a t-il déclaré avant d'ajouter: "Il faut que nous les écoutons afin de comprendre qui les a poussé à faire ça, qui les a mis sur ce chemin, qui les appâtés, combien ils ont été payés (...) jusqu'à arriver au principal responsable".
"Il y'a des trésors d'informations politiques (...) que nous devons tirer de nos enfants qui ont commis ces crimes" a t-il en outre rajouté.
"Et quand nous ferons les comptes, nous les jugerons comme des Tunisiens qui ont commis des crimes, et ils devront en payer le prix" a affirmé Ahmed Ounaies avant de conclure: "Ils vivront en Tunisie, ils mourront en Tunisie et seront enterrés en Tunisie" et ce dans un but d'apaiser la société.
"L'analyse présentée par Le Figaro représente une partie de l'opinion publique française, qui est une partie de droite et qui est présente en France depuis des centaines d'années" a t-il indiqué.
"Cet article reflète la position de cette droite là et ne représente pas la position du gouvernement français, ni des autres gouvernements européens" a t-il assuré indiquant que l'extrême droite européenne "tend à se renforcer" et "se nourrit" de ce genre d'articles.
"Je n'ai pas lu tout l'article, mais à travers la partie que j'ai lu, je peux dire que la réalité sur laquelle s'appuie l'article n'est pas erronée" a t-il indiqué ajoutant qu' "il faut que l'on comprenne en Tunisie que nous sommes devenus, depuis la Troika, des exportateurs du terrorisme et du terrorisme sanguinaire et qui n'est pas fait seulement pour des considérations politiques et ponctuelles" a t-il déploré.
Concernant la question du retour des Tunisiens de zones de conflits, Ahmed Ounaies affirme que pour "le Tunisien, sa maison est la Tunisie, et le criminel tunisien doit être traité en tant qu'humain, pas en tant que personne située en dehors de la sphère des droits humains".
"Le Tunisien a des droits dans cette nation. Il a sa famille, sa nation, ses lois...il s'est trompé, il a commis des crimes? Il doit le reconnaitre, rentrer dans son pays et répondre de ses responsabilités face à son État" a indiqué l'ancien ministre des Affaires étrangères.
Pour Ahmed Ounaies, "nous avons une obligation vis à vis de nos enfants, qui se sont trompés et qui ont commis des crimes, de les traduire en justice et des les sanctionner pour qu'eux et d'autres, comprennent que l'État a tenu à ses obligations avec tous le monde" a t-il déclaré avant d'ajouter: "Il faut que nous les écoutons afin de comprendre qui les a poussé à faire ça, qui les a mis sur ce chemin, qui les appâtés, combien ils ont été payés (...) jusqu'à arriver au principal responsable".
"Il y'a des trésors d'informations politiques (...) que nous devons tirer de nos enfants qui ont commis ces crimes" a t-il en outre rajouté.
"Et quand nous ferons les comptes, nous les jugerons comme des Tunisiens qui ont commis des crimes, et ils devront en payer le prix" a affirmé Ahmed Ounaies avant de conclure: "Ils vivront en Tunisie, ils mourront en Tunisie et seront enterrés en Tunisie" et ce dans un but d'apaiser la société.
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