“Une loi criminalisant le racisme et les discriminations en tout genre s’impose” a déclaré le Chef du gouvernement Youssef Chahed, dans un discours prononcé ce lundi 26 décembre 2016 à l'occasion de la "Journée nationale contre la discrimination raciale". Il a souligné la nécessité de changer les mentalités et de mettre en place une stratégie nationale visant à combattre ce phénomène.
Chahed a indiqué que l’initiative lancée par la société civile, il y’a plus de deux ans, et adoptée par un nombre de députés, constitue un pas vers la criminalisation du racisme et la protection de ses victimes. “Je demande à ce que les députés en débattent en urgence,” a-t-il martelé en appelant à la nécessité de lancer des campagnes de sensibilisation.
Le Chef du gouvernement a indiqué, par ailleurs, vouloir faire de cette "Journée nationale" du 26 décembre un "rendez-vous annuel".
Cette déclaration intervient au lendemain d'une manifestation dans le centre de Tunis à l'appel d'associations d'étudiants africains.
Une centaine de personnes y a participé pour dénoncer de "multiples cas d'agressions", dont celle subie samedi dans la capitale par trois Congolais.
"Deux ont eu la gorge tranchée et le troisième a été poignardé. (...) Nous réclamons justice", a déclaré à l'AFP Rachid Ahmad Souleimane, président de l'Association des étudiants et stagiaires africains en Tunisie (Aesat).
L'agresseur a été interpellé et devait être présenté lundi à la justice, a indiqué son père sur la radio Mosaïque FM. Il a affirmé que son fils souffrait de "troubles psychologiques".
Les ministres de la Santé et des Droits de l'Homme ont rendu visite aux victimes hospitalisées.
En juin, des organisations de la société civile avaient présenté leur propre proposition de loi criminalisant toute forme de discrimination, et obtenu le soutien de députés de la majorité, dans le cadre notamment de la lutte antiraciste.
Selon des juristes, la Tunisie ne compte à ce jour aucune loi spécifique à la lutte contre les discriminations, une seule, dédiée à la liberté de la presse, en faisant mention.
Chahed a indiqué que l’initiative lancée par la société civile, il y’a plus de deux ans, et adoptée par un nombre de députés, constitue un pas vers la criminalisation du racisme et la protection de ses victimes. “Je demande à ce que les députés en débattent en urgence,” a-t-il martelé en appelant à la nécessité de lancer des campagnes de sensibilisation.
Le Chef du gouvernement a indiqué, par ailleurs, vouloir faire de cette "Journée nationale" du 26 décembre un "rendez-vous annuel".
Cette déclaration intervient au lendemain d'une manifestation dans le centre de Tunis à l'appel d'associations d'étudiants africains.
Une centaine de personnes y a participé pour dénoncer de "multiples cas d'agressions", dont celle subie samedi dans la capitale par trois Congolais.
"Deux ont eu la gorge tranchée et le troisième a été poignardé. (...) Nous réclamons justice", a déclaré à l'AFP Rachid Ahmad Souleimane, président de l'Association des étudiants et stagiaires africains en Tunisie (Aesat).
L'agresseur a été interpellé et devait être présenté lundi à la justice, a indiqué son père sur la radio Mosaïque FM. Il a affirmé que son fils souffrait de "troubles psychologiques".
Les ministres de la Santé et des Droits de l'Homme ont rendu visite aux victimes hospitalisées.
En juin, des organisations de la société civile avaient présenté leur propre proposition de loi criminalisant toute forme de discrimination, et obtenu le soutien de députés de la majorité, dans le cadre notamment de la lutte antiraciste.
Selon des juristes, la Tunisie ne compte à ce jour aucune loi spécifique à la lutte contre les discriminations, une seule, dédiée à la liberté de la presse, en faisant mention.
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