"La moitié de la récolte des agrumes de 2016, composée à hauteur de 750 mille tonnes d’oranges, pourrait être détruite, à cause d’un marché local restreint (350 mille tonnes), de la faiblesse de l’exportation et l’absence d’industries de transformation de ce produit", a souligné le président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) Abdelmajid Zar.
Il a souligné, lundi, lors d’une conférence de presse portant sur le secteur des agrumes, que la production des agrumes pourrait évoluer au cours des cinq prochaines années pour atteindre 1 million de tonnes, regrettant l’absence de stratégies permettant de créer une diplomatie économique de promotion du secteur agrumicole aux fins d’absorber l’abondance de la production et garantir sa bonne exploitation.
Le responsable a mis l’accent sur l’incapacité des gouvernements successifs à traiter le phénomène de la corruption dans les circuits de distribution, surtout que le marché parallèle accapare 80% de la production des agrumes, alors que seuls 10% de cette production sont vendus au marché de gros à Bir Kasâa et le reste (10%) est vendu dans les marchés de gros intérieurs.
Il a fait savoir que les quantités d’agrumes exportées vers 12 marchés extérieurs n’ont pas dépassé 23 mille tonnes, sachant que le marché le plus important est le marché français (90% des exportations), des exportations qu’il a qualifiées de faibles par rapport aux quantités produites.
Zar a souligné que les problématiques entravant le développement des exportations du secteur sont relatives aux conditions difficiles d’accès à de nouveaux marchés (à l’instar de l’Afrique), à l’absence d’une infrastructure logistique et au manque de diversité des variétés d’agrumes produites, outre la concurrence imposée par l’importation de certains produits comme la banane.
Le président de l’UTAP a mis en relief la nécessité de s’orienter vers les industries de transformation des agrumes (jus, séchage, produits de beauté..) et d’encourager l’investissement dans ce domaine pour absorber la surproduction, réduire les quantités détruites, valoriser les agrumes et créer de l’emploi.
De son côté, le président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche (URAP) à Nabeul, Imed El Baya a indiqué que le gouvernement n’a pas tenu ses promesses pour faciliter le transport des produits agrumicoles et ouvrir des points de vente du producteur au consommateur.
Les ministères de la santé, de l’éducation et de la défense (armée) n’ont pu, quant à eux, absorber les excédents de production. Par ailleurs, les mesures imposées aux marchands ambulants n’ont pas été allégées et les crédits saisonniers n’ont pas été rééchelonnés.
El Baya a appelé à assurer de garanties pour la vente des agrumes sur le marché local à des prix étudiés, à travers des circuits de distribution organisés.
Il a ajouté que plus de 70% des agrimiculteurs sont des petits agriculteurs disposant de superficies qui ne dépassent pas 2 hectares, sachant que les superficies plantées d’agrumes en Tunisie s’élèvent, en 2016, à 25 mille hectares, soit l’équivalent de 5% des superficies plantées d’arbres fruitiers.
Il a souligné, lundi, lors d’une conférence de presse portant sur le secteur des agrumes, que la production des agrumes pourrait évoluer au cours des cinq prochaines années pour atteindre 1 million de tonnes, regrettant l’absence de stratégies permettant de créer une diplomatie économique de promotion du secteur agrumicole aux fins d’absorber l’abondance de la production et garantir sa bonne exploitation.
Le responsable a mis l’accent sur l’incapacité des gouvernements successifs à traiter le phénomène de la corruption dans les circuits de distribution, surtout que le marché parallèle accapare 80% de la production des agrumes, alors que seuls 10% de cette production sont vendus au marché de gros à Bir Kasâa et le reste (10%) est vendu dans les marchés de gros intérieurs.
Il a fait savoir que les quantités d’agrumes exportées vers 12 marchés extérieurs n’ont pas dépassé 23 mille tonnes, sachant que le marché le plus important est le marché français (90% des exportations), des exportations qu’il a qualifiées de faibles par rapport aux quantités produites.
Zar a souligné que les problématiques entravant le développement des exportations du secteur sont relatives aux conditions difficiles d’accès à de nouveaux marchés (à l’instar de l’Afrique), à l’absence d’une infrastructure logistique et au manque de diversité des variétés d’agrumes produites, outre la concurrence imposée par l’importation de certains produits comme la banane.
Le président de l’UTAP a mis en relief la nécessité de s’orienter vers les industries de transformation des agrumes (jus, séchage, produits de beauté..) et d’encourager l’investissement dans ce domaine pour absorber la surproduction, réduire les quantités détruites, valoriser les agrumes et créer de l’emploi.
De son côté, le président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche (URAP) à Nabeul, Imed El Baya a indiqué que le gouvernement n’a pas tenu ses promesses pour faciliter le transport des produits agrumicoles et ouvrir des points de vente du producteur au consommateur.
Les ministères de la santé, de l’éducation et de la défense (armée) n’ont pu, quant à eux, absorber les excédents de production. Par ailleurs, les mesures imposées aux marchands ambulants n’ont pas été allégées et les crédits saisonniers n’ont pas été rééchelonnés.
El Baya a appelé à assurer de garanties pour la vente des agrumes sur le marché local à des prix étudiés, à travers des circuits de distribution organisés.
Il a ajouté que plus de 70% des agrimiculteurs sont des petits agriculteurs disposant de superficies qui ne dépassent pas 2 hectares, sachant que les superficies plantées d’agrumes en Tunisie s’élèvent, en 2016, à 25 mille hectares, soit l’équivalent de 5% des superficies plantées d’arbres fruitiers.
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