"Mes études, je ne les laisserai jamais tomber", c'est le slogan de la vidéo de la campagne du ministère de l'Éducation nationale en partenariat avec l'UNICEF qui vise à prévenir et lutter contre le décrochage scolaire. Une vidéo a été conçue dans ce cadre afin de convaincre les élèves de ne pas quitter les bancs de l'école et ce, sous la bannière: "l'école est votre amie, porteuse d'espoirs...ne l'abandonne pas".
Se focalisant sur les valeurs d'amitié, de courage, d'apprentissage qu'inculque les établissements scolaires, la vidéo tend à convaincre de ne pas délaisser cette école de la vie quelques soient les difficultés.
La lutte contre le décrochage scolaire demeure un défi de taille que la Tunisie doit relever, a souligné, la Représentante de l’UNICEF en Tunisie, Lila Pieters, lors d’une cérémonie tenue le 8 décembre au Musée du Bardo, à l’occasion de la célébration du 70e anniversaire de l’UNICEF placé cette année sous le signe de l’espoir.
Prenant part à cette cérémonie, le ministre de l’Education, Néji Jalloul a mis l’accent sur la nécessité de rendre l’école aux enfants et leur donner plus de parole et d’espace pour s’exprimer, déclarant que “c’est souvent les adultes qui parlent à la place des enfants”.
“Notre école est plus conçue pour les adultes. C’est une école déprimante qui produit à long terme des adultes déprimés qui aiment la guerre”, a-t-il poursuivi, mettant l’accent sur la nécessité d’accorder plus de temps aux activités de divertissement pour que les élèves soient plus épanouis.
De son côté, la ministre de la Santé, Samira Merai a souligné que les politiques actuelles en faveur de l’enfance demeurent insuffisantes, notamment, en ce qui concerne la santé mentale, précisant, qu’un plan d’action dans ce sens va prochainement être mis en place.
“Nous devons également accorder plus d’intérêt aux adolescents qui demeurent encore oubliés de nos programmes nationaux”, a-t-elle plaidé, ajoutant que son département en collaboration avec l’UNICEF et le ministère de la Femme est en train de parachever la stratégie nationale de développement de la petite enfance qui sera prête en mars 2017.
Merai a, par ailleurs, appelé à la nécessité de réduire les disparités entre les enfants, notamment, en matière d’accès à l’éducation, aux loisirs et aux soins, soulignant que “ces différences créent une sorte de frustration chez eux”.
L'abandon scolaire en chiffres
Une étude menée en 2015 par le Forum Tunisien pour les Droits Économiques et Sociaux, l'Observatoire National de la jeunesse et le Forum des Sciences Sociales a démontré les raisons de l'abandon scolaire et ses taux.
Basés sur l'opinion des parents et des familles d'élèves, les résultats ont montré que 44% des élèves quittent l'école après avoir redoublé tandis que 29,9% à cause de problèmes familiaux.
L'abandon scolaire diffère d'une région à l'autre car il est lié à plusieurs facteurs tels que: le manque de soutien de la part du cadre éducatif, le modèle de société, le bagage culturel et linguistique familial. Mais les facteurs les plus influents demeurent le travail des mineurs et le mariage précoce.
Le gouvernorat de Kasserine est en tête du classement en matière d'abandon scolaire. Au niveau de l'école primaire, on comptabilise un taux d'abandon de 36,4%. Quant au niveau secondaire, c'est Kebili et Sidi Bouzid qui sont en haut du classement, avec respectivement 66,7% et 55,2%.
Se focalisant sur les valeurs d'amitié, de courage, d'apprentissage qu'inculque les établissements scolaires, la vidéo tend à convaincre de ne pas délaisser cette école de la vie quelques soient les difficultés.
La lutte contre le décrochage scolaire demeure un défi de taille que la Tunisie doit relever, a souligné, la Représentante de l’UNICEF en Tunisie, Lila Pieters, lors d’une cérémonie tenue le 8 décembre au Musée du Bardo, à l’occasion de la célébration du 70e anniversaire de l’UNICEF placé cette année sous le signe de l’espoir.
LIRE AUSSI: La Tunisie doit relever le défi de la lutte contre le décrochage scolaire estime l'UNICEF
“Je veux adresser un message d’espoir aux enfants tunisiens et leur dire qu’il ne faut pas abandonner l’école. Vous devez persévérez, a-t-elle lancé, devant un parterre de personnalités éminentes rassemblées à l’occasion de cette cérémonie.
Prenant part à cette cérémonie, le ministre de l’Education, Néji Jalloul a mis l’accent sur la nécessité de rendre l’école aux enfants et leur donner plus de parole et d’espace pour s’exprimer, déclarant que “c’est souvent les adultes qui parlent à la place des enfants”.
“Notre école est plus conçue pour les adultes. C’est une école déprimante qui produit à long terme des adultes déprimés qui aiment la guerre”, a-t-il poursuivi, mettant l’accent sur la nécessité d’accorder plus de temps aux activités de divertissement pour que les élèves soient plus épanouis.
De son côté, la ministre de la Santé, Samira Merai a souligné que les politiques actuelles en faveur de l’enfance demeurent insuffisantes, notamment, en ce qui concerne la santé mentale, précisant, qu’un plan d’action dans ce sens va prochainement être mis en place.
“Nous devons également accorder plus d’intérêt aux adolescents qui demeurent encore oubliés de nos programmes nationaux”, a-t-elle plaidé, ajoutant que son département en collaboration avec l’UNICEF et le ministère de la Femme est en train de parachever la stratégie nationale de développement de la petite enfance qui sera prête en mars 2017.
Merai a, par ailleurs, appelé à la nécessité de réduire les disparités entre les enfants, notamment, en matière d’accès à l’éducation, aux loisirs et aux soins, soulignant que “ces différences créent une sorte de frustration chez eux”.
L'abandon scolaire en chiffres
Une étude menée en 2015 par le Forum Tunisien pour les Droits Économiques et Sociaux, l'Observatoire National de la jeunesse et le Forum des Sciences Sociales a démontré les raisons de l'abandon scolaire et ses taux.
Basés sur l'opinion des parents et des familles d'élèves, les résultats ont montré que 44% des élèves quittent l'école après avoir redoublé tandis que 29,9% à cause de problèmes familiaux.
L'abandon scolaire diffère d'une région à l'autre car il est lié à plusieurs facteurs tels que: le manque de soutien de la part du cadre éducatif, le modèle de société, le bagage culturel et linguistique familial. Mais les facteurs les plus influents demeurent le travail des mineurs et le mariage précoce.
Le gouvernorat de Kasserine est en tête du classement en matière d'abandon scolaire. Au niveau de l'école primaire, on comptabilise un taux d'abandon de 36,4%. Quant au niveau secondaire, c'est Kebili et Sidi Bouzid qui sont en haut du classement, avec respectivement 66,7% et 55,2%.
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