CINÉMA - L'anticipation du futur proche est un exercice qui a tenté de nombreux réalisateurs brillants, de James Cameron (Terminator) à Steven Spielberg (Minority Report). Dans les années 80 et 90, quelques longs métrages ont imaginé 2017...et il n'y a pas vraiment de quoi se réjouir, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de cet article.
Le réchauffement climatique a ainsi transformé la terre pour de bon, dans ces deux œuvres inoubliables que sont Barb Wire (1996), avec et pour Pamela Anderson, et Cherry 2000 (1987). Désséché, rouillé et dangereux, le monde y prend des allures de Mad Max, jusqu'à la teinte orange poussée au maximum dans le long métrage à la gloire de la bombe blonde.
Mais il n'y a pas que l'environnement qui a connu des jours meilleurs: politiquement, on va du règne des bandes armées, avec les œuvres déjà citées, jusqu'à la tyrannie carcérale (Fortress, 1992) ou télévisuelle avec The Running Man (1992). L'adaptation du roman de Stephen King, qui met en scène un Arnold Schwarzenegger contraint de participer à une télé-réalité mortelle, devrait être familière aux fans de Hunger Games. Mention spéciale, encore une fois, à la subtilité de Barb Wire qui habille ses soldats d'uniformes nazis.
Même lorsque la situation semble plus enviable, il y a quelque chose à redouter dans l'année qui vient: c'est le message de la comédie d'Adam Sanders Click (2006), qui appuie lourdement sur les dangers d'une société trop superficielle...en rendant notamment son personnage principal obèse, à grands renforts d'images de synthèse.
Bien entendu, la réelle information de ces anticipations est la manière dont les années 80 et 90 envisageaient l'avenir proche... et ce petit échantillon montre que ces époques ne voyaient pas le futur de manière très optimiste. Sur certains points, cette vision pourrait bien être restée la même, notamment sur la dégradation de l'environnement (Interstellar,2014) ou celle des libertés individuelles, avec la série des Black Mirror (2011-2016).
Le réchauffement climatique a ainsi transformé la terre pour de bon, dans ces deux œuvres inoubliables que sont Barb Wire (1996), avec et pour Pamela Anderson, et Cherry 2000 (1987). Désséché, rouillé et dangereux, le monde y prend des allures de Mad Max, jusqu'à la teinte orange poussée au maximum dans le long métrage à la gloire de la bombe blonde.
Mais il n'y a pas que l'environnement qui a connu des jours meilleurs: politiquement, on va du règne des bandes armées, avec les œuvres déjà citées, jusqu'à la tyrannie carcérale (Fortress, 1992) ou télévisuelle avec The Running Man (1992). L'adaptation du roman de Stephen King, qui met en scène un Arnold Schwarzenegger contraint de participer à une télé-réalité mortelle, devrait être familière aux fans de Hunger Games. Mention spéciale, encore une fois, à la subtilité de Barb Wire qui habille ses soldats d'uniformes nazis.
Même lorsque la situation semble plus enviable, il y a quelque chose à redouter dans l'année qui vient: c'est le message de la comédie d'Adam Sanders Click (2006), qui appuie lourdement sur les dangers d'une société trop superficielle...en rendant notamment son personnage principal obèse, à grands renforts d'images de synthèse.
Bien entendu, la réelle information de ces anticipations est la manière dont les années 80 et 90 envisageaient l'avenir proche... et ce petit échantillon montre que ces époques ne voyaient pas le futur de manière très optimiste. Sur certains points, cette vision pourrait bien être restée la même, notamment sur la dégradation de l'environnement (Interstellar,2014) ou celle des libertés individuelles, avec la série des Black Mirror (2011-2016).
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