2017 - L'année 2016 nous l'a montré, prédire le futur n'est pas chose aisée. Les diverses élections nous l'ont d'ailleurs prouvé. Et si l'on peut croire que l'exercice d'anticipation est plus simple quand on parle de technologies, le passé est plein d'exemples où la prospective s'est également trompée.
Pourtant, les experts continuent à tenter de savoir quels seront les usages et les révolutions de demain. IBM, notamment, a tenté d'imaginer le monde à plusieurs reprises. Si en 2011, la société avait plutôt bien dépeint l'avancée des technologies 5 ans plus tard, qu'en est-il de leurs prédictions pour 2017? Retour sur les 5 innovations imaginées par la société en 2012, centrées sur la manière dont les ordinateurs pourraient compléter les cinq sens de l'homme.
En 2012, IBM affirmait que dans cinq ans, les sociétés seront capables de nous faire toucher des produits via nos smartphones. Comment? Grâce aux technologies haptiques, qui vibrent d'une certaine manière quand on tapote un écran.
Si la technologie, qui n'est pas récente, a été testée par plusieurs sociétés, telles Microsoft ou BMW, on est très loin d'une utilisation grand public. Surtout, IBM imaginait un monde où, quand on regarde un objet via son téléphone, celui-ci nous renvoyait une vibration bien particulière, unique, que l'on reconnaîtrait naturellement. Raté, en tout cas pour le moment.
Sur ce sujet, IBM a vu juste. La société imaginait qu'en 2017, les ordinateurs "ne seront pas seulement capables de reconnaître des images, mais transformeront les pixels en quelque chose de signifiant". Pas de doute, cette technologie est bien là.
L'année passée, Google a d'ailleurs fait d'énorme progrès à ce sujet, grâce à l'intelligence artificielle. Les logiciels du géant du web arrivent à décrire parfaitement la majorité des photos traitées, reconnaissant par exemple qu'une personne est sur une plage en train de jouer avec un cerf-volant. Le gestionnaire de photos de Google utilise d'ailleurs une technologie similaire, qui permet de retrouver toutes ses photos prises au bord d'une piscine, par exemple.
Pour IBM, nos ordinateurs devaient être tellement perfectionnés en 2017 qu'ils pourraient prédire, en analysant les ondes sonores, quand un arbre va tomber ou si un glissement de terrain va survenir. Malheureusement, cette technologie semble encore bien loin.
Par contre, la société imaginait également que les cris de bébés pourraient être compris comme un langage. Là-dessus, les choses bougent. En 2015, des chercheurs taïwanais ont réussi à créer une application qui arrive à reconnaître quatre pleurs caractéristiques de nourrissons, toujours grâce à l'intelligence artificielle. Le tout avec une pertinence de 92%, mais uniquement pour les premières semaines des nouveaux nés. Plus le temps passe et plus le bébé développe des pleurs qui lui sont propres.
La cuisine moléculaire existe depuis les années 80, mais IBM imaginait en 2012 que celle-ci pourrait être réinventée grâce à la puissance de nos ordinateurs. Ceux-ci pourraient diviser les ingrédients au niveau moléculaire et les réassembler en prenant en compte nos sens du goût et de l'odorat. L'idée: créer de nouvelles saveurs, ou encore nous faire croire qu'un plat sain est aussi "bon" qu'un plat plus gras ou plus sucré.
Si IBM affirmait alors travailler sur le sujet, cette technique n'a semble-t-il pas encore touché le grand public. Mais cela pourrait arriver. En avril 2016, une société a utilisé des techniques d'intelligence artificielle dans ce but précis. Le résultat: une sorte de "lait" végétarien, meilleur pour l'environnement, qui a été assemblé à partir de plantes, en prenant en compte les goûts humains. De même, de nombreuses recherches sont effectuées pour tenter de créer de la viande de synthèse, qui aurait son goût, mais ne proviendrait pas d'un animal. Mais ces recherches ne sont pas prêtes d'être commercialisées.
Dernier des sens imaginé par IBM, l'odorat devait s'appuyer, en 2017, sur de nombreux capteurs reliés à un ordinateur. Ceux-ci pourraient "détecter si vous allez attraper froid ou une autre maladie". Des chercheurs ont par exemple mis au point, en 2013, un "nez artificiel" qui diagnostique à l'odeur certaines bactéries. Celles-ci peuvent être responsables d'infections sanguines. Mais pour l'instant, ces narines n'arrivent pas encore à détecter un rhume quand vous soufflerez simplement sur votre écran.
IBM imaginait également un usage dans l'agriculture, par exemple, où le nez pourrait "sentir" l'état du sol où les cultures sont plantées. Si des capteurs de ce type existent, ils ne fonctionnent pas pour autant à l'odorat. Mais une start-up française a mis au point en 2016 un autre nez artificiel capable d'identifier au moins 150 odeurs et de prévenir si le gaz est resté allumé.
Pourtant, les experts continuent à tenter de savoir quels seront les usages et les révolutions de demain. IBM, notamment, a tenté d'imaginer le monde à plusieurs reprises. Si en 2011, la société avait plutôt bien dépeint l'avancée des technologies 5 ans plus tard, qu'en est-il de leurs prédictions pour 2017? Retour sur les 5 innovations imaginées par la société en 2012, centrées sur la manière dont les ordinateurs pourraient compléter les cinq sens de l'homme.
Le toucher : rien de très neuf sous le soleil
En 2012, IBM affirmait que dans cinq ans, les sociétés seront capables de nous faire toucher des produits via nos smartphones. Comment? Grâce aux technologies haptiques, qui vibrent d'une certaine manière quand on tapote un écran.
Si la technologie, qui n'est pas récente, a été testée par plusieurs sociétés, telles Microsoft ou BMW, on est très loin d'une utilisation grand public. Surtout, IBM imaginait un monde où, quand on regarde un objet via son téléphone, celui-ci nous renvoyait une vibration bien particulière, unique, que l'on reconnaîtrait naturellement. Raté, en tout cas pour le moment.
La vue : quand l'intelligence artificielle met de l'ordre dans nos photos
Sur ce sujet, IBM a vu juste. La société imaginait qu'en 2017, les ordinateurs "ne seront pas seulement capables de reconnaître des images, mais transformeront les pixels en quelque chose de signifiant". Pas de doute, cette technologie est bien là.
L'année passée, Google a d'ailleurs fait d'énorme progrès à ce sujet, grâce à l'intelligence artificielle. Les logiciels du géant du web arrivent à décrire parfaitement la majorité des photos traitées, reconnaissant par exemple qu'une personne est sur une plage en train de jouer avec un cerf-volant. Le gestionnaire de photos de Google utilise d'ailleurs une technologie similaire, qui permet de retrouver toutes ses photos prises au bord d'une piscine, par exemple.
L'ouïe : l'arbre qui tombe fait-il du bruit si personne ne l'entend ?
Pour IBM, nos ordinateurs devaient être tellement perfectionnés en 2017 qu'ils pourraient prédire, en analysant les ondes sonores, quand un arbre va tomber ou si un glissement de terrain va survenir. Malheureusement, cette technologie semble encore bien loin.
Par contre, la société imaginait également que les cris de bébés pourraient être compris comme un langage. Là-dessus, les choses bougent. En 2015, des chercheurs taïwanais ont réussi à créer une application qui arrive à reconnaître quatre pleurs caractéristiques de nourrissons, toujours grâce à l'intelligence artificielle. Le tout avec une pertinence de 92%, mais uniquement pour les premières semaines des nouveaux nés. Plus le temps passe et plus le bébé développe des pleurs qui lui sont propres.
Le goût : la cuisine moléculaire de demain
La cuisine moléculaire existe depuis les années 80, mais IBM imaginait en 2012 que celle-ci pourrait être réinventée grâce à la puissance de nos ordinateurs. Ceux-ci pourraient diviser les ingrédients au niveau moléculaire et les réassembler en prenant en compte nos sens du goût et de l'odorat. L'idée: créer de nouvelles saveurs, ou encore nous faire croire qu'un plat sain est aussi "bon" qu'un plat plus gras ou plus sucré.
Si IBM affirmait alors travailler sur le sujet, cette technique n'a semble-t-il pas encore touché le grand public. Mais cela pourrait arriver. En avril 2016, une société a utilisé des techniques d'intelligence artificielle dans ce but précis. Le résultat: une sorte de "lait" végétarien, meilleur pour l'environnement, qui a été assemblé à partir de plantes, en prenant en compte les goûts humains. De même, de nombreuses recherches sont effectuées pour tenter de créer de la viande de synthèse, qui aurait son goût, mais ne proviendrait pas d'un animal. Mais ces recherches ne sont pas prêtes d'être commercialisées.
L'odorat : Le nez artificiel
Dernier des sens imaginé par IBM, l'odorat devait s'appuyer, en 2017, sur de nombreux capteurs reliés à un ordinateur. Ceux-ci pourraient "détecter si vous allez attraper froid ou une autre maladie". Des chercheurs ont par exemple mis au point, en 2013, un "nez artificiel" qui diagnostique à l'odeur certaines bactéries. Celles-ci peuvent être responsables d'infections sanguines. Mais pour l'instant, ces narines n'arrivent pas encore à détecter un rhume quand vous soufflerez simplement sur votre écran.
IBM imaginait également un usage dans l'agriculture, par exemple, où le nez pourrait "sentir" l'état du sol où les cultures sont plantées. Si des capteurs de ce type existent, ils ne fonctionnent pas pour autant à l'odorat. Mais une start-up française a mis au point en 2016 un autre nez artificiel capable d'identifier au moins 150 odeurs et de prévenir si le gaz est resté allumé.
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