Dans une déclaration accordée à la radio Shems FM, le membre du bureau exécutif et chargée de la communication au sein de l’Union patriotique libre, Yosra Milli, a annoncé, dans la journée d’hier, quelques nouvelles nominations au sein du parti.
Ainsi, le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Hatem Euchi, a été nommé secrétaire-général de l’UPL.
L’ancienne députée d’Al Moubadara, Samira Chaouachi, a été désignée porte-parole de l’UPL. Le dirigeant Taoufik Jemli a, quant à lui, été désigné pour remplir les tâches de secrétaire-général adjoint. Pour finir, Jamel Tlili a été nommé au poste de directeur du comité politique.
Yosra Milli a annoncé que le parti tiendra son Conseil national les 22, 23 et 24 juillet.
Lors de cette rencontre, l’UPL fixera la date de son premier congrès électif prévu pour le mois d’octobre ou de novembre 2016.
La chargée de communication de l’UPL a expliqué que ces deux rencontres permettront au parti de se préparer pour les élections municipales, qui auront lieu le 26 mars 2017.
Toutefois, et à peine quelques heures après ces annonces, Jamel Tlili a annoncé sa démission de l’UPL.
Expliquant qu’il refuse d’occuper le poste qui lui a été désigné suite à une réunion du bureau politique de l’UPL en son absence, Jamel Tlili a assuré qu’il tiendra une conférence de presse prochainement où il exposera toutes les raisons derrière cette décision.
De son côté, le directeur exécutif de l’UPL, Samir Maghraoui, a annoncé sa démission via une lettre ouverte.
Maghraoui y explique que le président du parti, Slim Riahi, se comporte négativement avec les différentes structures du parti qu’il considère comme étant un "projet personnel".
L’UPL n’en n’est pas à sa première crise.
En mars dernier, le parti avait perdu l’un de ses dirigeants phares. Il s’agit du ministre de la Jeunesse et du sport Maher Ben Dhia.
Le ministre n’avait pas pu rester au sein du parti après que Slim Riahi l’ait qualifié de "lâche".
Quelques semaines plus tard, trois députés du bloc de l’UPL ont présenté leur démission pour rejoindre, par la suite, le bloc de Nidaa Tounes.
Cette affaire avait provoqué l’une des plus grandes crises au sein de la coalition des partis au pouvoir après que Riahi ait décidé de suspendre toute collaboration avec le Quartet au pouvoir et ce en dépit des efforts déployés par le chef d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, pour que la coalition en sorte indemne.
Après ces nouvelles démissions – qui risquent de continuer de plus bel – l’UPL se retrouver très fragilisé et, surtout, démuni de tout moyen de pression par rapport à sa position actuelle au sein de la coalition des partis au pouvoir. Affaire à suivre.
Ainsi, le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Hatem Euchi, a été nommé secrétaire-général de l’UPL.
L’ancienne députée d’Al Moubadara, Samira Chaouachi, a été désignée porte-parole de l’UPL. Le dirigeant Taoufik Jemli a, quant à lui, été désigné pour remplir les tâches de secrétaire-général adjoint. Pour finir, Jamel Tlili a été nommé au poste de directeur du comité politique.
Yosra Milli a annoncé que le parti tiendra son Conseil national les 22, 23 et 24 juillet.
Lors de cette rencontre, l’UPL fixera la date de son premier congrès électif prévu pour le mois d’octobre ou de novembre 2016.
La chargée de communication de l’UPL a expliqué que ces deux rencontres permettront au parti de se préparer pour les élections municipales, qui auront lieu le 26 mars 2017.
Toutefois, et à peine quelques heures après ces annonces, Jamel Tlili a annoncé sa démission de l’UPL.
Expliquant qu’il refuse d’occuper le poste qui lui a été désigné suite à une réunion du bureau politique de l’UPL en son absence, Jamel Tlili a assuré qu’il tiendra une conférence de presse prochainement où il exposera toutes les raisons derrière cette décision.
De son côté, le directeur exécutif de l’UPL, Samir Maghraoui, a annoncé sa démission via une lettre ouverte.
Maghraoui y explique que le président du parti, Slim Riahi, se comporte négativement avec les différentes structures du parti qu’il considère comme étant un "projet personnel".
L’UPL n’en n’est pas à sa première crise.
En mars dernier, le parti avait perdu l’un de ses dirigeants phares. Il s’agit du ministre de la Jeunesse et du sport Maher Ben Dhia.
Le ministre n’avait pas pu rester au sein du parti après que Slim Riahi l’ait qualifié de "lâche".
Quelques semaines plus tard, trois députés du bloc de l’UPL ont présenté leur démission pour rejoindre, par la suite, le bloc de Nidaa Tounes.
Cette affaire avait provoqué l’une des plus grandes crises au sein de la coalition des partis au pouvoir après que Riahi ait décidé de suspendre toute collaboration avec le Quartet au pouvoir et ce en dépit des efforts déployés par le chef d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, pour que la coalition en sorte indemne.
Après ces nouvelles démissions – qui risquent de continuer de plus bel – l’UPL se retrouver très fragilisé et, surtout, démuni de tout moyen de pression par rapport à sa position actuelle au sein de la coalition des partis au pouvoir. Affaire à suivre.
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