Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a accordé une interview aux quotidiens Al Chourouk et La Presse au cours de laquelle il est revenu sur la situation actuelle du pays.
2017, une année d’abondance pour tous les Tunisiens
Affirmant que l’année 2016 a connu d’importantes réalisations politiques – faisant, entre autres, référence à la victoire des forces armées contre Daech à Ben Guerdane – le chef de l’Etat a cependant déploré l’état des lieux de l’économie nationale dans le sens où, toujours selon l’intéressé, la marginalisation des régions intérieures du pays et le taux de pauvreté n’ont quasiment pas changé.
Néanmoins, Béji Caïd Essebsi a assuré que l’année 2017 sera l’année du décollage pour la Tunisie qui vient d’organiser la Conférence internationale sur l’Investissement. Rappelant les chiffres des investissements qu’a obtenus la Tunisie au cours de cette conférence, le chef de l’Etat a estimé que, grâce à ces résultats, la dynamique économique sera relancée ce qui permettra à la Tunisie de relancer son économie. Par ailleurs, Béji Caïd Essebsi a rappelé que la production du phosphate a repris, et ce après un arrêt de plusieurs années, ce qui va positivement marquer les finances du pays.
Nidaa Tounes et Hafedh Caïd Essebsi
Questionné sur les raisons qui l’empêchent aujourd’hui d’aider les dirigeants du mouvement qu’il a fondé, en 2012, à sortir de la crise depuis bientôt deux ans, le président de la République a expliqué que celle-ci se résume, essentiellement, en une guerre de positionnement. Evoquant le comité de sauvetage – dirigé par son ancien directeur de cabinet, Ridha Belhadj – Béji Caïd Essebsi s’est demandé, sur un ton ironique, si ce comité cherchait à sauver le mouvement ou à se sauver lui-même.
Pour Béji Caïd Essebsi, la seule manière de sauver Nidaa Tounes c’est de voir toutes les parties prenantes dans la crise se réunir autour d’une même table et prendre des décisions pouvant les satisfaire toutes. Sans cela, le président a expliqué qu’il n’interviendrait pas. En ce qui concerne Hafedh, son fils, BCE a tout simplement dit qu’il ne venait pas de la planète Mars.
Rached Ghannouchi, loi de réconciliation et Instance Vérité et Dignité
Réfutant les bruits qui disent que les relations entre le chef du mouvement d’Ennahdha et le chef de l’Etat sont devenues tendues depuis quelques temps, Béji Caïd Essebsi a assuré qu’un respect mutuel règne sur ses relations avec Rached Ghannouchi avec qui il entretient des relations qui permettent, aujourd’hui, la continuité de la paix dans le pays.
En ce qui concerne le projet de loi de la réconciliation économique et financière, Béji Caïd Essebsi a déclaré que le projet existe toujours et qu’il ne l’a jamais retiré. Pour lui, ce texte est vital pour la relance économique.
Pour finir, le chef de l’Etat a été questionné sur les raisons de son absence lors des premières séances d’audition publique des victimes de l’oppression, organisées sous l’égide de l’Instance vérité et dignité au cours du mois dernier. Il a indiqué qu’il ne voyait pas l’utilité d’une telle séance surtout que le vis-à-vis, comprendre les bourreaux, n’ont pas été conviés à prendre part aux séances.
2017, une année d’abondance pour tous les Tunisiens
Affirmant que l’année 2016 a connu d’importantes réalisations politiques – faisant, entre autres, référence à la victoire des forces armées contre Daech à Ben Guerdane – le chef de l’Etat a cependant déploré l’état des lieux de l’économie nationale dans le sens où, toujours selon l’intéressé, la marginalisation des régions intérieures du pays et le taux de pauvreté n’ont quasiment pas changé.
Néanmoins, Béji Caïd Essebsi a assuré que l’année 2017 sera l’année du décollage pour la Tunisie qui vient d’organiser la Conférence internationale sur l’Investissement. Rappelant les chiffres des investissements qu’a obtenus la Tunisie au cours de cette conférence, le chef de l’Etat a estimé que, grâce à ces résultats, la dynamique économique sera relancée ce qui permettra à la Tunisie de relancer son économie. Par ailleurs, Béji Caïd Essebsi a rappelé que la production du phosphate a repris, et ce après un arrêt de plusieurs années, ce qui va positivement marquer les finances du pays.
Nidaa Tounes et Hafedh Caïd Essebsi
Questionné sur les raisons qui l’empêchent aujourd’hui d’aider les dirigeants du mouvement qu’il a fondé, en 2012, à sortir de la crise depuis bientôt deux ans, le président de la République a expliqué que celle-ci se résume, essentiellement, en une guerre de positionnement. Evoquant le comité de sauvetage – dirigé par son ancien directeur de cabinet, Ridha Belhadj – Béji Caïd Essebsi s’est demandé, sur un ton ironique, si ce comité cherchait à sauver le mouvement ou à se sauver lui-même.
Pour Béji Caïd Essebsi, la seule manière de sauver Nidaa Tounes c’est de voir toutes les parties prenantes dans la crise se réunir autour d’une même table et prendre des décisions pouvant les satisfaire toutes. Sans cela, le président a expliqué qu’il n’interviendrait pas. En ce qui concerne Hafedh, son fils, BCE a tout simplement dit qu’il ne venait pas de la planète Mars.
Rached Ghannouchi, loi de réconciliation et Instance Vérité et Dignité
Réfutant les bruits qui disent que les relations entre le chef du mouvement d’Ennahdha et le chef de l’Etat sont devenues tendues depuis quelques temps, Béji Caïd Essebsi a assuré qu’un respect mutuel règne sur ses relations avec Rached Ghannouchi avec qui il entretient des relations qui permettent, aujourd’hui, la continuité de la paix dans le pays.
En ce qui concerne le projet de loi de la réconciliation économique et financière, Béji Caïd Essebsi a déclaré que le projet existe toujours et qu’il ne l’a jamais retiré. Pour lui, ce texte est vital pour la relance économique.
Pour finir, le chef de l’Etat a été questionné sur les raisons de son absence lors des premières séances d’audition publique des victimes de l’oppression, organisées sous l’égide de l’Instance vérité et dignité au cours du mois dernier. Il a indiqué qu’il ne voyait pas l’utilité d’une telle séance surtout que le vis-à-vis, comprendre les bourreaux, n’ont pas été conviés à prendre part aux séances.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.