Invité sur Radio Med, et interrogé sur la possibilité de voir la Tunisie passer par le même scénario que celui traversé par l'Algérie dans les années 1990, l'ancien ministre du Commerce, Mohsen Hassen a affirmé que cela était "de l'exagération".
"La situation n'est pas la même. La Tunisie n'est pas l'Algérie" indique t-il rappelant ses "voeux de stabilité" pour "ce pays frère".
"Aujourd'hui, celui qui parle de boucherie en Tunisie, je lui dis que tu te trompes. La Tunisie a ses hommes et ses femmes qui la protègent. Il y a un consensus de l'ensemble de la société sur la nécessité d'éradiquer ces terroristes et d'appliquer la loi" a renchéri l'ancien ministre.
Selon lui, le principal garde-fou dont dispose la Tunisie est la loi de lutte contre le terrorisme: "Nous avons la chance d'avoir une loi qui prend en considération tous les volets(...) cette loi de lutte contre le terrorisme nous en sommes fiers".
"Quant aux terroristes qui reviennent des zones de tension, nous leur conseillons de rester là-bas car s'ils viennent, ils s'en prendront plein la tête, et on leur appliquera la loi (...) sans pitié ni compassion, parce qu'ils ont brandi les armes contre des êtres humains" a conclu Mohsen Hassan.
Le média en ligne Africanmanager avait évoqué dans un récent article que les "circonstances actuelles en Tunisie sont presque semblables à celles de l’Algérie du début des années 90", période noire marquée par le retour d'Afghanistan de centaines d'algériens.
De son côté, l'expert sécuritaire, Mokhtar Ben Nasr avait indiqué à Webdo que "la situation était différente en Algérie car le pays comptait des milliers de terroristes avec une base de l’AQMI" appelant cependant à apprendre du scénario algérien: "Nous devons nous en inspirer et apprendre le maximum de la décennie noire algérienne pour ne pas refaire les mêmes erreurs".
Plusieurs parties de la société tunisienne ont pointé du doigt le danger que représente le retour de ces jihadistes sur le territoire tunisien. Dans ce sens une manifestation a été organisée face à l'Assemblée des représentants du peuple exprimant le refus de plusieurs citoyens de voir ces jihadistes revenir. Pour sa part, le syndicat national des forces de sécurité intérieure avait averti le 25 décembre dernier d'un risque de "somalisation" de la Tunisie.
Le retour de Tunisiens des zones de conflit suscite la polémique depuis quelques semaines et secoue l'opinion publique. Après le président de la République, le Chef du gouvernement, le ministre de l'Intérieur et le ministre de la Justice se sont tour à tour relayés afin de tenter d'expliquer la position du gouvernement à ce sujet.
Une position floue voire contradictoire ont indiqué plusieurs personnalités politiques à l'instar de l'ancien ministre Said Aïdi, du leader du Front populaire Hamma Hammami ou encore de l'ancien élu à l'Assemblée nationale constituante Fadhel Moussa.
"La situation n'est pas la même. La Tunisie n'est pas l'Algérie" indique t-il rappelant ses "voeux de stabilité" pour "ce pays frère".
"Aujourd'hui, celui qui parle de boucherie en Tunisie, je lui dis que tu te trompes. La Tunisie a ses hommes et ses femmes qui la protègent. Il y a un consensus de l'ensemble de la société sur la nécessité d'éradiquer ces terroristes et d'appliquer la loi" a renchéri l'ancien ministre.
Selon lui, le principal garde-fou dont dispose la Tunisie est la loi de lutte contre le terrorisme: "Nous avons la chance d'avoir une loi qui prend en considération tous les volets(...) cette loi de lutte contre le terrorisme nous en sommes fiers".
"Quant aux terroristes qui reviennent des zones de tension, nous leur conseillons de rester là-bas car s'ils viennent, ils s'en prendront plein la tête, et on leur appliquera la loi (...) sans pitié ni compassion, parce qu'ils ont brandi les armes contre des êtres humains" a conclu Mohsen Hassan.
Le média en ligne Africanmanager avait évoqué dans un récent article que les "circonstances actuelles en Tunisie sont presque semblables à celles de l’Algérie du début des années 90", période noire marquée par le retour d'Afghanistan de centaines d'algériens.
De son côté, l'expert sécuritaire, Mokhtar Ben Nasr avait indiqué à Webdo que "la situation était différente en Algérie car le pays comptait des milliers de terroristes avec une base de l’AQMI" appelant cependant à apprendre du scénario algérien: "Nous devons nous en inspirer et apprendre le maximum de la décennie noire algérienne pour ne pas refaire les mêmes erreurs".
Plusieurs parties de la société tunisienne ont pointé du doigt le danger que représente le retour de ces jihadistes sur le territoire tunisien. Dans ce sens une manifestation a été organisée face à l'Assemblée des représentants du peuple exprimant le refus de plusieurs citoyens de voir ces jihadistes revenir. Pour sa part, le syndicat national des forces de sécurité intérieure avait averti le 25 décembre dernier d'un risque de "somalisation" de la Tunisie.
Le retour de Tunisiens des zones de conflit suscite la polémique depuis quelques semaines et secoue l'opinion publique. Après le président de la République, le Chef du gouvernement, le ministre de l'Intérieur et le ministre de la Justice se sont tour à tour relayés afin de tenter d'expliquer la position du gouvernement à ce sujet.
Une position floue voire contradictoire ont indiqué plusieurs personnalités politiques à l'instar de l'ancien ministre Said Aïdi, du leader du Front populaire Hamma Hammami ou encore de l'ancien élu à l'Assemblée nationale constituante Fadhel Moussa.
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