La campagne nationale d'huile d'olive (2016/2017) touche à sa fin et les estimations de la production nationale, sont de 100 mille tonnes; en baisse donc de plus de 55%, par rapport à la moyenne annuelle nationale (180 mille tonnes).
Les raisons de cette régression sont essentiellement, la sécheresse enregistrée au cours de l'année dernière et qui a eu un impact direct sur la production, a indiqué mercredi, Chokri Bayoudh, PDG de l'Office national de l'huile.
"80% de la production nationale d'huile d'olive provient essentiellement, du secteur irrigué, qui a sauvé cette campagne, laquelle a démarré au mois de novembre 2016 et devrait s'achever fin janvier 2017", a-t-il précisé.
Répondant à une question sur les raisons de la hausse des prix d'huile d'olive au cours de cette campagne, Bayoudh a indiqué que la chute de la production nationale, due à une faible pluviométrie, l'année dernière et l'augmentation de l'exportation de l'huile d'olive tunisienne à l'étranger qui peut atteindre parfois 80 % de la production nationale, sont à l'origine de la hausse des prix de l'huile d'olive pour le consommateur tunisien.
60 millions de dinars de recettes estimées pour l’exportation d'huile d'olive pour la saison 2016/2017
L'exportation d'huile d'olive, qui a aussi, démarré en novembre 2016 et a atteint 15 mille tonnes jusqu'à mi-décembre 2016, a également connu un repli. "Les prévisions tablent sur des exportations de l'ordre de 70 mille tonnes pour toute la campagne 2016/2017, avec des recettes qui pourraient atteindre 60 millions de dinars.
“Nous sommes en train de préparer une nouvelle vision pour la prochaine campagne nationale, surtout après les importantes précipitations enregistrées au cours de cet hiver,” a-t-il indiqué, formant le voeu de voir la production nationale augmenter et revenir à sa moyenne et son rayonnement international. Il a rappelé que la Tunisie a produit 340 mille tonnes pendant la campagne nationale de 2014/2015 et a été le premier pays exportateur d'huile d'olive dans le monde et le deuxième pays producteur à l'échelle mondiale après l'Espagne.
La Tunisie est aussi, le deuxième pays exportateur pour l'Union Européenne et occupe la quatrième place dans le classement des pays producteurs d'huile d'olive.
Le taux d’exportation d’huile d’olive conditionnée multiplié par dix durant ces dix dernières années
En ce qui concerne l'huile d'olive conditionnée, le PDG de l'ONH a indiqué que la Tunisie exporte actuellement 20 mille tonnes d'huile conditionnée alors qu'avant dix ans elle n'en exportait que 2 mille tonnes, insistant sur la détermination de l’Etat tunisien, à développer sa production d’huile d’olive conditionnée et promouvoir son exportation sur les marchés extérieurs, au cours de ces dernières années.
La Tunisie n’est pas menacée par la bactérie "tueuse d'oliviers"
Pour ce qui est de la prévention des maladies des oliveraies et des nouvelles maladies, dont la bactérie ravageuse "Xylella fastidiosa" qui menace les oliveraies de la Méditerrannée et qui sévit en Italie, Bayoudh a indiqué qu'il n'y a pas de risque majeur pour la Tunisie qui dispose d'une stratégie nationale de prévention, d'un système de veille et d'un service de contrôle aux frontières sur les produits végétaux. Il a aussi, indiqué qu'un plan d'intervention a été déjà mis en place au cas où la maladie s'installe en Tunisie et que l'Etat prend en charge le traitement des maladies des oliveraies.
Les raisons de cette régression sont essentiellement, la sécheresse enregistrée au cours de l'année dernière et qui a eu un impact direct sur la production, a indiqué mercredi, Chokri Bayoudh, PDG de l'Office national de l'huile.
"80% de la production nationale d'huile d'olive provient essentiellement, du secteur irrigué, qui a sauvé cette campagne, laquelle a démarré au mois de novembre 2016 et devrait s'achever fin janvier 2017", a-t-il précisé.
Répondant à une question sur les raisons de la hausse des prix d'huile d'olive au cours de cette campagne, Bayoudh a indiqué que la chute de la production nationale, due à une faible pluviométrie, l'année dernière et l'augmentation de l'exportation de l'huile d'olive tunisienne à l'étranger qui peut atteindre parfois 80 % de la production nationale, sont à l'origine de la hausse des prix de l'huile d'olive pour le consommateur tunisien.
60 millions de dinars de recettes estimées pour l’exportation d'huile d'olive pour la saison 2016/2017
L'exportation d'huile d'olive, qui a aussi, démarré en novembre 2016 et a atteint 15 mille tonnes jusqu'à mi-décembre 2016, a également connu un repli. "Les prévisions tablent sur des exportations de l'ordre de 70 mille tonnes pour toute la campagne 2016/2017, avec des recettes qui pourraient atteindre 60 millions de dinars.
“Nous sommes en train de préparer une nouvelle vision pour la prochaine campagne nationale, surtout après les importantes précipitations enregistrées au cours de cet hiver,” a-t-il indiqué, formant le voeu de voir la production nationale augmenter et revenir à sa moyenne et son rayonnement international. Il a rappelé que la Tunisie a produit 340 mille tonnes pendant la campagne nationale de 2014/2015 et a été le premier pays exportateur d'huile d'olive dans le monde et le deuxième pays producteur à l'échelle mondiale après l'Espagne.
La Tunisie est aussi, le deuxième pays exportateur pour l'Union Européenne et occupe la quatrième place dans le classement des pays producteurs d'huile d'olive.
Le taux d’exportation d’huile d’olive conditionnée multiplié par dix durant ces dix dernières années
En ce qui concerne l'huile d'olive conditionnée, le PDG de l'ONH a indiqué que la Tunisie exporte actuellement 20 mille tonnes d'huile conditionnée alors qu'avant dix ans elle n'en exportait que 2 mille tonnes, insistant sur la détermination de l’Etat tunisien, à développer sa production d’huile d’olive conditionnée et promouvoir son exportation sur les marchés extérieurs, au cours de ces dernières années.
La Tunisie n’est pas menacée par la bactérie "tueuse d'oliviers"
Pour ce qui est de la prévention des maladies des oliveraies et des nouvelles maladies, dont la bactérie ravageuse "Xylella fastidiosa" qui menace les oliveraies de la Méditerrannée et qui sévit en Italie, Bayoudh a indiqué qu'il n'y a pas de risque majeur pour la Tunisie qui dispose d'une stratégie nationale de prévention, d'un système de veille et d'un service de contrôle aux frontières sur les produits végétaux. Il a aussi, indiqué qu'un plan d'intervention a été déjà mis en place au cas où la maladie s'installe en Tunisie et que l'Etat prend en charge le traitement des maladies des oliveraies.
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