“Nous refusons de changer la forme de la baguette,” clament les propriétaires des boulangeries pâtisseries qui ne bénéficient pas de farine subventionnée.
Qualifiant d’injuste le décret ministériel élaboré par l’ancien ministre du Commerce, Mohsen Hassan, ces derniers demandent son annulation. “Ce décret qui nous impose de changer la forme de la baguette qui doit être appelée plutôt petit pain et à alléger la quantité de pâte utilisée à 150 grammes au lieu de 250 grammes, est de nature à entamer la confiance de la clientèle en nos produits, d’autant que les équipements très coûteux, dont nous disposons, sont conçus uniquement, pour la fabrication des baguettes,” a indiqué, Abdelkarim Ben Merhrez, premier vice président du groupement interprofessionnel des boulangeries et pâtisseries relevant de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT), dans le cadre d’une conférence de presse tenue ce jeudi 5 janvier 2017.
La conférence de presse de ce groupement interprofessionnel intervient après les protestations menées par la Chambre syndicale nationale des boulangers, relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) pour exiger la mise en application du décret du 09 juin 2016, rapporte la TAP.
D’après cette chambre qui exige l’arrêt des activités des boulangeries pâtisseries qualifiées “d’anarchiques”, ces établissement opèrent illégalement, font la concurrence déloyale et sont à l’origine du gaspillage et des problèmes de vente du pain”, avait déclaré depuis en janvier 2016, le premier responsable de cette chambre.
Répondant à ces accusations, Ben Mehrez a affirmé que les boulangeries pâtisseries, dont le nombre s’élève à 1200 exercent leur activité de manière légale et disposent de patentes délivrées par le ministère des Finances tout en étant soumises à tout type de contrôle exigé par la loi.
Et d’ajouter que les boulangeries pâtisseries ne bénéficient pas de la subvention de l’Etat pour l’achat de farine qu’elles acquièrent à 51, 200 dinars le quintal, tout en offrant,” plusieurs variétés de pain de bonne qualité”.
Qualifiant d’injuste le décret ministériel élaboré par l’ancien ministre du Commerce, Mohsen Hassan, ces derniers demandent son annulation. “Ce décret qui nous impose de changer la forme de la baguette qui doit être appelée plutôt petit pain et à alléger la quantité de pâte utilisée à 150 grammes au lieu de 250 grammes, est de nature à entamer la confiance de la clientèle en nos produits, d’autant que les équipements très coûteux, dont nous disposons, sont conçus uniquement, pour la fabrication des baguettes,” a indiqué, Abdelkarim Ben Merhrez, premier vice président du groupement interprofessionnel des boulangeries et pâtisseries relevant de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT), dans le cadre d’une conférence de presse tenue ce jeudi 5 janvier 2017.
Selon Ben Mehrez, ce décret qui a été imposé par l’ex-ministre du commerce Mohsen Hassen, sous la pression de certaines parties, est à même de porter préjudice à l’activité des propriétaires des boulangeries pâtisseries.
La conférence de presse de ce groupement interprofessionnel intervient après les protestations menées par la Chambre syndicale nationale des boulangers, relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) pour exiger la mise en application du décret du 09 juin 2016, rapporte la TAP.
D’après cette chambre qui exige l’arrêt des activités des boulangeries pâtisseries qualifiées “d’anarchiques”, ces établissement opèrent illégalement, font la concurrence déloyale et sont à l’origine du gaspillage et des problèmes de vente du pain”, avait déclaré depuis en janvier 2016, le premier responsable de cette chambre.
Répondant à ces accusations, Ben Mehrez a affirmé que les boulangeries pâtisseries, dont le nombre s’élève à 1200 exercent leur activité de manière légale et disposent de patentes délivrées par le ministère des Finances tout en étant soumises à tout type de contrôle exigé par la loi.
Et d’ajouter que les boulangeries pâtisseries ne bénéficient pas de la subvention de l’Etat pour l’achat de farine qu’elles acquièrent à 51, 200 dinars le quintal, tout en offrant,” plusieurs variétés de pain de bonne qualité”.
Ben Mehrez a appelé à la révision du système de subvention de la farine régi par un décret beylical daté de l’année 1959, pour éviter les manipulations et garantir que la subvention soit dirigée directement au consommateur.Selon ses propos, les autres boulangeries, dont le nombre s’élève à 3200 disposent d’une carte industrielle, leur permettant de bénéficier de farine subventionnée achetant le quintal de farine pour baguette à 22 dinars et celle utilisée pour la fabrication du gros pain à 6 dinars/quintal.
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