La production de phosphate, une industrie stratégique pour l'économie tunisienne, a plafonné à 3,6 millions de tonnes en 2016, loin des 6,6 millions initialement programmés, a indiqué vendredi la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), citée par le journal La Presse.
Selon des "données préliminaires" de la CPG, 3,66 millions de tonnes de phosphate commercial ont été produits l'an dernier, soit un chiffre inférieur de 45% aux prévisions.
Les "protestations sociales répétitives dans les délégations du bassin minier en 2016 ont entravé la réalisation de cette objectif" de 6,6 millions de tonnes, a déclaré au quotidien le chargé de l'information de l'entreprise, Ali Houchati.
Il a affirmé que la CPG, un des principaux producteurs de phosphate au monde, tablait malgré tout sur un chiffre de 7 millions de tonnes en 2017, à la faveur de l'acquisition "de nouveaux équipements de transport et de production, outre les programmes de recrutement".
"Cet objectif requiert un rythme régulier de production dans les différentes unités", a toutefois relevé M. Houchati, en allusion aux
mouvements sociaux récurrents depuis la révolution de 2011.
Le phosphate tunisien est principalement utilisé dans l'agriculture pour la fabrication d'engrais.
Avant 2011, l'industrie, avec une production annuelle de 8 millions de tonnes, représentait quelque 10% des exportations tunisiennes, et près de 30.000 emplois directs et indirects.
Cette chute a aggravé le déficit de la balance commerciale au même titre que l'effondrement du secteur touristique après les attentats jihadistes du musée du Bardo et de Port el-Kantaoui en 2015 (60 morts dont 59 touristes étrangers).
Basée à Gafsa, la CPG compte plusieurs sites dans ce gouvernorat, principalement à Metlaoui, Redeyef, Om Laârayes et Mdhilla.
Cette entreprise publique représente de loin le principal employeur de la région, l'une des plus pauvres de Tunisie qui avait été le théâtre dès 2008 d'une insurrection réprimée dans le sang par le régime de l'ex-dictateur Zine el Abidine Ben Ali.
La CPG a annoncé courant 2016 un concours pour l'embauche de centaines de diplômés, mais des manifestations ont repris à partir du mois d'août, certains chômeurs accusant la compagnie de ne pas les avoir convoqués.
Un gouvernement d'union est entré en fonctions fin août avec parmi ses missions prioritaires de relancer une économie à l'arrêt malgré le succès de la transition démocratique.
Selon des "données préliminaires" de la CPG, 3,66 millions de tonnes de phosphate commercial ont été produits l'an dernier, soit un chiffre inférieur de 45% aux prévisions.
Les "protestations sociales répétitives dans les délégations du bassin minier en 2016 ont entravé la réalisation de cette objectif" de 6,6 millions de tonnes, a déclaré au quotidien le chargé de l'information de l'entreprise, Ali Houchati.
Il a affirmé que la CPG, un des principaux producteurs de phosphate au monde, tablait malgré tout sur un chiffre de 7 millions de tonnes en 2017, à la faveur de l'acquisition "de nouveaux équipements de transport et de production, outre les programmes de recrutement".
"Cet objectif requiert un rythme régulier de production dans les différentes unités", a toutefois relevé M. Houchati, en allusion aux
mouvements sociaux récurrents depuis la révolution de 2011.
Le phosphate tunisien est principalement utilisé dans l'agriculture pour la fabrication d'engrais.
Avant 2011, l'industrie, avec une production annuelle de 8 millions de tonnes, représentait quelque 10% des exportations tunisiennes, et près de 30.000 emplois directs et indirects.
Cette chute a aggravé le déficit de la balance commerciale au même titre que l'effondrement du secteur touristique après les attentats jihadistes du musée du Bardo et de Port el-Kantaoui en 2015 (60 morts dont 59 touristes étrangers).
LIRE AUSSI:Tunisie: Le phosphate entre réalité économique et instrumentalisation politique
Basée à Gafsa, la CPG compte plusieurs sites dans ce gouvernorat, principalement à Metlaoui, Redeyef, Om Laârayes et Mdhilla.
Cette entreprise publique représente de loin le principal employeur de la région, l'une des plus pauvres de Tunisie qui avait été le théâtre dès 2008 d'une insurrection réprimée dans le sang par le régime de l'ex-dictateur Zine el Abidine Ben Ali.
La CPG a annoncé courant 2016 un concours pour l'embauche de centaines de diplômés, mais des manifestations ont repris à partir du mois d'août, certains chômeurs accusant la compagnie de ne pas les avoir convoqués.
Un gouvernement d'union est entré en fonctions fin août avec parmi ses missions prioritaires de relancer une économie à l'arrêt malgré le succès de la transition démocratique.
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