Les viennoiseries du lundi matin, le gâteau à la pistache confectionné pendant le week-end ou encore le chocolat ramené de vacances... Autant de petites attentions qui réchauffent le cœur (et l'estomac) des collègues. Mais rappelle la Faculté de chirurgie dentaire britannique, ces petites douceurs font plus de mal que de bien.
"Bien que ces sucreries soient bien intentionnées, elles contribuent également à l'épidémie actuelle d'obésité et à la détérioration de la santé bucco-dentaire", souligne le professeur Nigel Hunt, professeur à la Faculté de chirurgie dentaire britannique, à la BBC.
Pour se défaire de ses "mauvaises" habitudes, l'expert donne plusieurs conseils: réduire les portions, proposer des aliments moins riches en sucre, éviter le grignotage, attendre le déjeuner pour prendre sa première sucrerie (voire mettre en place en "agenda du sucre") ou encore, éloigner la table où s'accumulent les montagnes de sucres de l'espace de travail.
L'excès en tout nuit
Pour les pâtissiers, les conclusions de la faculté sont dures à avaler. S'ils ne remettent pas en cause les effets des pâtisseries sur la santé, ils rappellent que c'est avant tout l'excès qui est dangereux. "'C'est avant tout une question de modération, prendre un petit morceau de gâteau, et pas une part énorme, ne pas en abuser et profiter du moment lorsqu'on en mange", explique Christine Wallace, participante de l'émission "The Great British Bake off" (l'équivalent outre-manche du "Meilleur pâtissier" français).
Un avis partagé par Jane Beedle, finaliste de la même émission et Nancy Birthwhistle. "Je crois fermement que le grignotage entre les repas, les boissons trop sucrées et la nourriture bas-de-gamme sont à la racine de nos problèmes d'obésité et de caries", insiste cette dernière. "Et non une part de gâteau de temps à autre, pour célébrer quelque chose."
En mai 2014, 67 % d'hommes et de 57 % de femmes étaient considérés en surpoids ou obèse au Royaume-Uni, en 3e position sur la liste des pays d'Europe occidentale en matière d'obésité. Devenu un enjeu de santé publique national, l'obésité fait désormais partie des préoccupations du gouvernement, qui multiplie depuis plusieurs années les campagnes de prévention et de sensibilisation dans tous le pays.
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"Bien que ces sucreries soient bien intentionnées, elles contribuent également à l'épidémie actuelle d'obésité et à la détérioration de la santé bucco-dentaire", souligne le professeur Nigel Hunt, professeur à la Faculté de chirurgie dentaire britannique, à la BBC.
Alors pour ceux qui cherchent encore leur bonne résolution de 2017, le professeur britannique en a une toute trouvée: combattre "la culture de la pâtisserie au bureau". "Nous avons besoin d'un changement de mentalité dans les entreprises et dans les lieux de travail, qui encourage une alimentation saine et aide les employés à ne pas plonger dans les sucreries, comme les gâteaux, les bonbons ou les biscuits", souligne-t-il.
Pour se défaire de ses "mauvaises" habitudes, l'expert donne plusieurs conseils: réduire les portions, proposer des aliments moins riches en sucre, éviter le grignotage, attendre le déjeuner pour prendre sa première sucrerie (voire mettre en place en "agenda du sucre") ou encore, éloigner la table où s'accumulent les montagnes de sucres de l'espace de travail.
L'excès en tout nuit
Pour les pâtissiers, les conclusions de la faculté sont dures à avaler. S'ils ne remettent pas en cause les effets des pâtisseries sur la santé, ils rappellent que c'est avant tout l'excès qui est dangereux. "'C'est avant tout une question de modération, prendre un petit morceau de gâteau, et pas une part énorme, ne pas en abuser et profiter du moment lorsqu'on en mange", explique Christine Wallace, participante de l'émission "The Great British Bake off" (l'équivalent outre-manche du "Meilleur pâtissier" français).
Un avis partagé par Jane Beedle, finaliste de la même émission et Nancy Birthwhistle. "Je crois fermement que le grignotage entre les repas, les boissons trop sucrées et la nourriture bas-de-gamme sont à la racine de nos problèmes d'obésité et de caries", insiste cette dernière. "Et non une part de gâteau de temps à autre, pour célébrer quelque chose."
En mai 2014, 67 % d'hommes et de 57 % de femmes étaient considérés en surpoids ou obèse au Royaume-Uni, en 3e position sur la liste des pays d'Europe occidentale en matière d'obésité. Devenu un enjeu de santé publique national, l'obésité fait désormais partie des préoccupations du gouvernement, qui multiplie depuis plusieurs années les campagnes de prévention et de sensibilisation dans tous le pays.
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