L’affaire remonte au lendemain des incidents de violences survenus dans la ville de Kasserine en début de ce mois lorsque l’émission ‘24/7’, une quotidienne d’actualité, a diffusé sur la chaîne El Hiwar Ettounsi, une image fabriquée desdits incidents portant le logo de la chaîne qatarie Al Jazzera. Suite à cela, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a publié un communiqué dénonçant le manque de professionnalisme de la chaîne en question et indiquant que, à cause de la diffusion de l’image truquée, les journalistes d’Al Jazzera se sont retrouvés au cœur d’une grande campagne de dénigrement.
Quelques jours plus tard, le présentateur de l’émission Labes (El Hiwar Ettounsi), Naoufel Ouertani, a répondu au communiqué qu’il a qualifié d’infondé. L’animateur s’est directement adressé au président du SNJT, Néji Bghouri, en l’accusant, comme il arrive à terme de son mandat (mars prochain) de faire les yeux doux à Al Jazzera dans l’espoir que cette dernière lui offre du travail vu qu’il n’en aura plus d’ici quelques temps. Naoufel Ouertani a défié Néji Bghouri "sa clique" de prouver qu’El Hiwar Ettounsi est une chaîne proche du pouvoir et des partis politiques qui le composent, comme l'avançait le communiqué.
Lors d’un rassemblement des journalistes dans les locaux du syndicat – rassemblement de soutien de ce qu’ils ont qualifié de campagne organisée contre le SNJT – Néji Bghouri a réclamé l’ouverture d’une enquête sur les relations entre El Hiwar Ettounsi et Cactus production (dont 51% des parts sont détenus par l’Etat tunisien dans le cadre des biens confisqués).
Le président du SNJT a assuré qu’un grand dossier de corruption pèse dans cette affaire expliquant que, contrairement à tous les autres médias qui entrent dans le régime des biens confisqués, Cactus production n’a, à ce jour, aucun président directeur-général à sa tête.
Invités à l’émission Midi Show, Naoufel Ouertani et Youssef Oueslati, membre du bureau du SNJT, ont campé sur leurs positions; tandis que le premier renouvelait ses accusations contre le syndicat de travailler dans un esprit de copinage, le second a tout simplement estimé que le présentateur a tenu des propos diffamatoires et irresponsables à l’encontre du SNJT.
Quelques jours plus tard, le présentateur de l’émission Labes (El Hiwar Ettounsi), Naoufel Ouertani, a répondu au communiqué qu’il a qualifié d’infondé. L’animateur s’est directement adressé au président du SNJT, Néji Bghouri, en l’accusant, comme il arrive à terme de son mandat (mars prochain) de faire les yeux doux à Al Jazzera dans l’espoir que cette dernière lui offre du travail vu qu’il n’en aura plus d’ici quelques temps. Naoufel Ouertani a défié Néji Bghouri "sa clique" de prouver qu’El Hiwar Ettounsi est une chaîne proche du pouvoir et des partis politiques qui le composent, comme l'avançait le communiqué.
Lors d’un rassemblement des journalistes dans les locaux du syndicat – rassemblement de soutien de ce qu’ils ont qualifié de campagne organisée contre le SNJT – Néji Bghouri a réclamé l’ouverture d’une enquête sur les relations entre El Hiwar Ettounsi et Cactus production (dont 51% des parts sont détenus par l’Etat tunisien dans le cadre des biens confisqués).
Le président du SNJT a assuré qu’un grand dossier de corruption pèse dans cette affaire expliquant que, contrairement à tous les autres médias qui entrent dans le régime des biens confisqués, Cactus production n’a, à ce jour, aucun président directeur-général à sa tête.
Invités à l’émission Midi Show, Naoufel Ouertani et Youssef Oueslati, membre du bureau du SNJT, ont campé sur leurs positions; tandis que le premier renouvelait ses accusations contre le syndicat de travailler dans un esprit de copinage, le second a tout simplement estimé que le présentateur a tenu des propos diffamatoires et irresponsables à l’encontre du SNJT.
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