L’Institut Arabe des Chefs d’entreprises (IACE) vient de publier son 2ème rapport sur l’attractivité régionale. Le Davos de la Tunisie qui traite de l’évolution du climat des affaires au niveau régional.
Selon ses auteurs: "Ce deuxième rapport, en comparaison avec l’édition de 2015, intègre un 6ème bloc en relation directe avec le marché du travail. Relativement aux 6 domaines, le rapport, dans sa nouvelle édition, évalue la réglementation des affaires locales dans les 24 Gouvernorats de la Tunisie. Il permet aux décideurs locaux, régionaux et nationaux ainsi qu’aux chercheurs de mieux comprendre plusieurs questions clés du développement des affaires locales".
Plus de 539 entreprises enquêtées et plus de 12000 indicateurs retenus pour évaluer le climat des affaires dans 24 gouvernorats du pays. Six domaines sont retenus dans l’étude à savoir : l’approche participative, les services municipaux, la transparence et accès à l’information, les services non municipaux (STEG, telecom, SONEDE….), le cadre de vie et la disponibilité de la main d’œuvre.
8 gouvernorats au dessus de la moyenne
Le climat d’affaires local est en moyenne jugé "peu satisfaisant", souligne le rapport. L’indice moyen du climat d’affaires est de l’ordre de 2.12, huit gouvernorats étant au-dessus de la moyenne. L’indice le plus faible est observé au gouvernorat de Zaghouan qui a été classé cette année en bas du classement perdant 12 places par rapport à 2015.
Le gouvernorat de Tunis continue à être classé 1er bien que son score général ait diminué de 1.72 point en passant d’un score de 5.56 en 2015 à un score de 3.84 en 2016.
Par rapport à 2015, 11 gouvernorats ont amélioré leur classement, les gouvernorats de Tunis et Tataouine ont conservé le même rang, soit la 1ère et la 20ème place.
Le gouvernorat de Sfax a quant à lui progressé de deux places en occupant cette année le 2ème rang après Tunis suivi de Ben Arous. « Il semble que la manifestation " Sfax - Capitale de la Culture Arabe 2016 » soit à l’origine de l’amélioration du climat général d’affaires à Sfax", note le rapport.
Amélioration notable à Sidi Bouzid et Jendouba
Une très grande avancée a été enregistrée par les gouvernorats de Jendouba et de Sidi Bouzid, lesquels ont vu leur indice global progresser de 10 positions.
Cela dit le climat des affaires a été jugé "pas du tout satisfaisant" dans 14 gouvernorats à savoir: Mahdia, Jendouba, Sidi Bouzid, Gafsa, Ariana, Tozeur, Kef, Kasserine, Manouba, Tataouine, Siliana, Béja, Kébili, Zaghouan.
S’agissant des indicateurs auxiliaires se rapportant aux déterminants de base de l’indice général régional d’attractivité, la majorité des indicateurs sont jugés "pas du tout satisfaisants" dont l’indice de transparence et d’accès à l’information et l’approche participative.
La disponibilité de la main d’œuvre: un seul atout
La qualité des services municipaux et celle des services non municipaux ont été jugées par les entreprises interrogées comme étant peu satisfaisantes. Idem pour l’infrastructure et le cadre de vie. "Seul à Tunis le cadre de vie a été jugé 'moyennement satisfaisant' ", note le rapport.
La disponibilité de la main d’œuvre est le seul indicateur ou déterminant jugé satisfaisant dans les différents gouvernorats du pays. Toutefois, les régions de Kasserine, Kébili, Zaghouan, Tataouine et Tozeur sont les moins loties en matière de main d’œuvre. En dehors de cet aspect quantitatif sur la disponibilité de la main d’œuvre, le rapport ne prend pas en considération la qualité de la main d’œuvre abondante.
"La baisse de l’indice général de l’attractivité de 2016 est conforme à ce qui a été rendu public par les instances internationales Forum économique mondial de Davos et Banque Mondiale dans leurs rapports annuels sur la compétitivité des économies et l’environnement d’affaires (Doing Business). Les deux rapports ont souligné la dégringolade de la Tunisie simultanément de 3 et 2 positions par rapport à 2015", conclut le rapport.
Et pour améliorer le climat des affaires notamment dans les zones non côtières et les régions défavorisées, les auteurs du rapport appellent à poursuivre les réformes en latence et surtout à mettre en place des structures d’appui nouvellement créées dans le cadre du Code d’investissement dont l’Instance Nationale de l’Investissement et le fonds national d’investissement. Par ailleurs et afin d’améliorer l’attractivité des affaires, les auteurs du rapport appellent à la promulgation du Code des collectivités locales et à la réalisation des élections régionales aussi rapidement que possible.
Selon ses auteurs: "Ce deuxième rapport, en comparaison avec l’édition de 2015, intègre un 6ème bloc en relation directe avec le marché du travail. Relativement aux 6 domaines, le rapport, dans sa nouvelle édition, évalue la réglementation des affaires locales dans les 24 Gouvernorats de la Tunisie. Il permet aux décideurs locaux, régionaux et nationaux ainsi qu’aux chercheurs de mieux comprendre plusieurs questions clés du développement des affaires locales".
Plus de 539 entreprises enquêtées et plus de 12000 indicateurs retenus pour évaluer le climat des affaires dans 24 gouvernorats du pays. Six domaines sont retenus dans l’étude à savoir : l’approche participative, les services municipaux, la transparence et accès à l’information, les services non municipaux (STEG, telecom, SONEDE….), le cadre de vie et la disponibilité de la main d’œuvre.
8 gouvernorats au dessus de la moyenne
Le climat d’affaires local est en moyenne jugé "peu satisfaisant", souligne le rapport. L’indice moyen du climat d’affaires est de l’ordre de 2.12, huit gouvernorats étant au-dessus de la moyenne. L’indice le plus faible est observé au gouvernorat de Zaghouan qui a été classé cette année en bas du classement perdant 12 places par rapport à 2015.
Le gouvernorat de Tunis continue à être classé 1er bien que son score général ait diminué de 1.72 point en passant d’un score de 5.56 en 2015 à un score de 3.84 en 2016.
Par rapport à 2015, 11 gouvernorats ont amélioré leur classement, les gouvernorats de Tunis et Tataouine ont conservé le même rang, soit la 1ère et la 20ème place.
Le gouvernorat de Sfax a quant à lui progressé de deux places en occupant cette année le 2ème rang après Tunis suivi de Ben Arous. « Il semble que la manifestation " Sfax - Capitale de la Culture Arabe 2016 » soit à l’origine de l’amélioration du climat général d’affaires à Sfax", note le rapport.
Amélioration notable à Sidi Bouzid et Jendouba
Une très grande avancée a été enregistrée par les gouvernorats de Jendouba et de Sidi Bouzid, lesquels ont vu leur indice global progresser de 10 positions.
Cela dit le climat des affaires a été jugé "pas du tout satisfaisant" dans 14 gouvernorats à savoir: Mahdia, Jendouba, Sidi Bouzid, Gafsa, Ariana, Tozeur, Kef, Kasserine, Manouba, Tataouine, Siliana, Béja, Kébili, Zaghouan.
S’agissant des indicateurs auxiliaires se rapportant aux déterminants de base de l’indice général régional d’attractivité, la majorité des indicateurs sont jugés "pas du tout satisfaisants" dont l’indice de transparence et d’accès à l’information et l’approche participative.
La disponibilité de la main d’œuvre: un seul atout
La qualité des services municipaux et celle des services non municipaux ont été jugées par les entreprises interrogées comme étant peu satisfaisantes. Idem pour l’infrastructure et le cadre de vie. "Seul à Tunis le cadre de vie a été jugé 'moyennement satisfaisant' ", note le rapport.
La disponibilité de la main d’œuvre est le seul indicateur ou déterminant jugé satisfaisant dans les différents gouvernorats du pays. Toutefois, les régions de Kasserine, Kébili, Zaghouan, Tataouine et Tozeur sont les moins loties en matière de main d’œuvre. En dehors de cet aspect quantitatif sur la disponibilité de la main d’œuvre, le rapport ne prend pas en considération la qualité de la main d’œuvre abondante.
"La baisse de l’indice général de l’attractivité de 2016 est conforme à ce qui a été rendu public par les instances internationales Forum économique mondial de Davos et Banque Mondiale dans leurs rapports annuels sur la compétitivité des économies et l’environnement d’affaires (Doing Business). Les deux rapports ont souligné la dégringolade de la Tunisie simultanément de 3 et 2 positions par rapport à 2015", conclut le rapport.
Et pour améliorer le climat des affaires notamment dans les zones non côtières et les régions défavorisées, les auteurs du rapport appellent à poursuivre les réformes en latence et surtout à mettre en place des structures d’appui nouvellement créées dans le cadre du Code d’investissement dont l’Instance Nationale de l’Investissement et le fonds national d’investissement. Par ailleurs et afin d’améliorer l’attractivité des affaires, les auteurs du rapport appellent à la promulgation du Code des collectivités locales et à la réalisation des élections régionales aussi rapidement que possible.
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